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Archives 2010


    2010 : Juillet - Aout - Septembre - Octobre - Novembre - Decembre -

26/12/12 Le Brassacathlon, c'est tellement bon !

117 concurrents (individuel, équipe) se sont élancés à l’assaut du pays brassagais sous ses belles couleurs hivernale. En effet, une bonne couche de neige accompagne les coureurs pour faire du 3ème Brassacathlon une épreuve vraiment unique. 11H le départ est donné par Mr le Maire Damien Cros pour les 6km de course à pied, les spécialistes prennent rapidement la tête tandis que les Festayres (pour beaucoup le Brassacathlon est la pause sport de l’année) sont en mode digestion de noël. Au final Michel Rabat et Maxime Durand entrent les premiers dans la salle pour enfourcher le VTT avec 17 km de pur régal et des paysages magnifiques, descente en toboggan et congère sur le plateau. Et Pendant ce temps, les relais s’enchaînent… Patrick Fonvieille est comme à son habitude fabuleux au micro en voyant des VTT et des tenues venues d’ailleurs. A l’arrivée du VTT, les positions sont modifiées, l’excellent Vététiste Fabrice Leguevaque fait la différence, , déjà vainqueur en 2009, il boucle avec son coéquipier Greg Mariojouls , après le parcours en commun le Brassacathlon en moins de 2H. Michel Rabat termine quand à lui 1er en individuel en laissant Maxime Durand à quelques encablures. A noter les belles perfs des jeunes brassagais 2ème en équipe, le tir groupé des raideurs Castrais, l’équipe des filles Lacaunaise et le couple Sandrine et Jeff Hernandez qui l’emporte en Mixte. Pour terminer le fast food Brassagais entre vin chaud, charcuterie, Cola Tarnais ont réchauffé les corps marqués, mais de la bouche de l’ensemble des participant c’était à faire, tellement c’était bon. Les galopins et le club de VTT donnent d’ores et déjà rendez vous en 2011.


(27/12/2010)

Kilian Jornet, le Mozart des Montagnes

Quand il a "déboulé" à l'Utmb en 2008 où tout le monde s'attendait à une peut-être troisième victoire du "vieux briscard" Marco Olmo, les critiques ont fusé face à ce tout jeune espagnol de 21 ans inconnu de nos pelotons, qui non seulement avait l'insolence de remporter dans un temps record cette course réputée comme l'une des plus difficiles au monde, à un âge où en général on ne va pas au delà du semi, mais en plus dans une tenue "ultralight", et cela a fait beaucoup de remue-ménage. Et oui, il est arrivé sans sac à dos sur la ligne d'arrivée, et ça n'a pas plu. Peu importe, l'année suivante, Kilian "rentre" dans le rang en adoptant l'équipement réglementaire minimum, et il récidive en remportant une deuxième fois l'utmb. Et comme c'est un assoiffé de montagne et de projets, il se lance dans les records (les Kilian's Quest) : Le GR20 en Corse, un autre record au US, la traversée des Pyrénées en 7 jours cette année, le record du Kilimandjaro au mois de septembre. Même celui qui avait établit un record de la traversée des Pyrénées en 2009 (10 jours environ) n'a pas réussi à le suivre lors du 7è jour de course dans la pyrenées (voir Ultrafondus du mois de Juillet 2010). C'est dire la force et la virtuosité de Kilian dans les sentiers de montagne. Il court tel Mozart jouait du clavecin avec une dextérité insolente, véloce, dans une harmonie parfaite, sans aucune fausse note et finalement très Rock and Roll. Oui, Mozart était Rock and Roll, et kilian l'est aussi dans ses montagnes.

Il nous a accordé un long entretien, à lire et à dévorer sans modération. Cliquez sur la photo pour accéder à l'nterview.


(22/12/2010)

La Transmartinique 2010 : une expérience unique au paradis !

Cela faisait un moment que je m’étais dit qu’il faudrait un jour que je tente un trail de nuit. Tout de nuit. Juste pour l’aventure en fait. Un petit trip pour changer de façon de courir. Mais il faut bien admettre qu’il n’y a pas énormément de courses du genre dans le calendrier. Bien sûr je ne compte pas ici les ultra au long cours où il faut passer une nuit forcément de course, mais bien souvent comme elle intervient après déjà une journée à suer et à forcer, elle était plus axée sur la marche ou même sur la récupération avec quelques heures à dormir. Bref difficile de se faire une idée précise de la vraie course de nuit. J’avais tout misé en 2010 sur l’UTMB, en me disant qu’avec un départ à 18h, il me serait difficile d’y louper. En effet je me voyais mal commencer à me reposer d’entrée de jeu, mais la météo en aura donc décidé autrement. Aussi, même si d’emblée, je me disais que c’était un peu bizarre sûrement d’aller à la Martinique, pour courir une épreuve aux paysages extraordinaires, sans guère en profiter justement, cela paraissait un peu incongru… Je me suis vite laissé embarquer pourtant. D’une part parce que c’était l’occasion rêvée de passer des petites vacances en famille et inutile de dire qu’avec la météo que nous avions mi-décembre en métropole, cela n’avait pas de prix. Ensuite parce qu’en cette année 2010 justement, je n’avais pas eu ma dose de longues distances. Loin sen faut. Suite à l’UTMB avorté, je me retrouvais un peu le bec dans l’eau. Avec ce besoin de couper l’entraînement suite à la longue préparation nécessaire et cet envie de continuer pour refaire quelque chose dans la foulée… Bref la vie familiale et sociale, vous savez ce que sait, aura finalement repris le dessus et j’ai laissé traîner ainsi jusqu’à la fin de l’année. Heureusement donc que cette Transmartinique est arrivée. A point nommé. Elle m’a permis de me relancer juste à temps avant les fêtes de fin d’année et ses kilos superflus qui se profilent à l’horizon.Alors la Transmartinique, ce sont deux courses au choix. Un 130 kilomètres avec plus de 5000m de D+. La Transmartinique proprement dite donc qui traverse l’île de par en par. Et puis le Défi Bleu, qui lieu propose 60 km pour un peu moins de 2000m de D+ avec donc ce fameux départ à minuit. J’ai opté pour la deuxième version. D’une part car je savais mon entraînement largement insuffisant pour aller au bout du long, du moins sans y laisser quelques plumes, d’autre part aussi parce que je gardais tout de même à l’esprit le fait d’avoir testé une autre épreuve sur cette île quelques années auparavant. Le Tchimbé raid que beaucoup connaissent sûrement. Et les descentes des fameux Mornes, véritables petites montagnes locales, m’avaient laissé un goût amer. Impossible en effet de ne pas glisser, tomber, chuter sur ses sentes recouvertes de boue. A la Martinique, la météo change très vite et l’humidité, dans certains endroits, est vraiment l’ennemi publique numéro un du coureur à pied quelqu’il soit. Outre le local évidemment !Aussi la première difficulté qui m’est proposé sera celle de se faire au décalage horaire en quelques jours seulement. Je débarque sur l’île le mardi soir, mais en vérité pour moi c’est déjà le mercredi matin. Deux heures du mat. L’accueil réservé par les organisateurs est convivial, chaleureux même. Il est vrai que je les connais déjà depuis quelques années. Dans l’avion, il y a une dizaine de coureurs. Mais comme celui-ci est plein à craquer, difficile de taper la causette, à moins bien sûr de demander à tout le monde si il est là pour la course. Le pilote nous annonce un bon 26° C à 20h30. Cela promet pour le milieu de la journée. Pour l’heure, c’est illico presto vers l’hôtel du côté de Sainte-Anne, là où seront jugées toutes les arrivées des deux épreuves. Encore trois quarts de course. Il faut tenir avant de s’écrouler sur le lit avec la clim en fon sonore. Le lendemain, c’est aussi très difficile de ne pas se lever aux aurores. A 10h, heure métropolitaine, il n’est que 5h du mat sur place. Vous voyez le topo ! C’est donc le premier petit tour à la plage, non loin, et le premier plouf. Attention aux méduses qui rôdent toutefois…Le briefing se déroule le lendemain soir du côté de l’aéroport. Rebelote donc, il faut refaire la route en sens inverse. Mais le club Manikou a fait les choses en grand pour la remise des dossards. Jus de fruit local, mangue, passion, prune au choix et un parcours projeté en 3D sur grand écran. Pascal Brisard, le maître de cérémonie, nous explique en détail tous les petites difficultés de l’ensemble du tracé. Et il y en a pas mal. A commencer par quelques portions de montées hyper-pentues sur bitume. 30% sur quelques kilomètres. Impossible de courir. Il leur tarde de savoir comment on va « trouver » la chose ! Petits plaisantins…Bref il va falloir surtout réussir à se reposer pour moi la veille de la course. Car le décalage aidant ce n’est pas évident de trouver le sommeil vers 19 ou 20h pour fermer l’œil, ne serait-ce, que quelques heures… Surtout qu’il me faut prendre le bus à 22h précises à Sainte-Anne justement. L’ambiance à l’intérieur est vraiment très calme, posée… Chacun intériorise l’effort à venir et essaye de dormir un peu. Je suis zen et y arrive même durant une quinzaine de minutes. Sur place, une fois le contrôle du dossard passé, il faut encore patienter deux bonnes heures avant le grand départ. Là je retrouver un ancien copain d’Agen. Un excellent coureur de 10km en vérité, déjà descendu sous les 29’30’’ et qui est en mission pour quelques mois sur l’île. Il est militaire. Il me propose un lit pico. Car il est déjà en train de suivre le grand parcours qui lui est parti déjà depuis six heures du matin. Le village du François, d’où doit s’élancer le Défi Bleu, est aussi un grand point de repos pour la Transmartinique. C’est déjà une occasion de faire le point sur l’épreuve des cadors. Je les ai suivis sur un ou deux points durant la matinée, histoire de faire quelques photos. Julien Chorier était en tête, le grand favori, quand j’ai laissé la course. Mais il n’était qu’au kilomètre 44. Mon pote m’explique qu’il est passé au François en début d’après-midi, toujours seul en tête. Pourtant vers 23h, il devrait déjà être arrivé à Sainte-Anne et l’organisateur vers qui je me tourne maintenant pour connaître les dernières nouvelles m’explique que personne n’a encore fini et que Julien s’est fait doubler par Widdy Grégo, le Guadeloupéen. J’apprendrais beaucoup plus tard, le lendemain matin donc vers 8h, que Julien s’est pas mal perdu et a été obligé de rafûter pas mal pour finir. Finalement deuxième.Pour l’heure, je suis tout heureux de pouvoir dormir un peu. Et sur ce lit de fortune, malgré le bruit autour de moi, j’y réussis même assez bien. Peut-être une demi-heure. C’est toujours ça de pris. Le départ est donc donné et l’aventure commence.Tout d’abord, il faut suivre un véhicule durant quelques kilomètres. On fait ainsi tout le tour de la ville du François. Je prends mon rythme sans me poser de questions sur les autres concurrents. Je sais juste que nous sommes 200 au départ. Mais je ne connais personne. Les meilleurs sont, c’est certain, sur le long… Bien vite on prend un chemin sur la gauche et on entre dans des champs de cannes à sucre. C’est le moment, enfin, de tester ma nouvelle frontale. Je me la suis offerte tout juste pour cette course. J’étais resté en effet sur une très mauvaise impression à l’UTMB, avec une visibilité quasi-nulle avec, il est vrai, des conditions météos épouvantables. Là il ne pleut pas et le ciel n’est pas vraiment dégagé. Il fait vraiment noir mais la portée de ma lampe est impressionnante. Vive la Mio XP. Je peux trouver rapidement les rubalises qui se reflètent dans ma lumière. Par contre, évidemment, dès que je veux accélérer un peu, j’ai du mal à saisir toutes les aspérités du terrain. Un chemin dans les cannes, ce n’est pas vraiment tout plat, tout lisse. Aussi je ne vois certains trous, certaines flaques, qu’au dernier moment et je suis obligé de rattraper mes appuis presqu’à chaque instant. C’est de fait ce qui sera le plus difficile pour moi à gérer sur l’ensemble de ce parcours. Car au bout d’un certain temps, des muscles se réveillent. Quand la foulée est totalement différente de l’habitude, c’était inévitable. Pourtant après avoir traversé, la fameuse habitation Clément, sans m’y arrêter toutefois pour déguster le plus fameux des rhums locaux, je ressors de l’autre côté des champs et plantations et retrouve le bitume. Ayant repéré l’endroit, deux ans auparavant justement, en suivant cette même épreuve pour un reportage, je ne suis pas surpris de voir la route s’élever inexorablement… et fort rapidement. Sur un kilomètre à peine, vous prenez peut-être 300m dans la vue, c’est hallucinant. Heureusement que l’on vient juste de partir. Car l’effort est intense et nuit ou pas nuit, le maillot est déjà gorgé de sueur. C’est le Morne Valentin. Celui qui précède la Montagne Vauclin. Véritable chemin de croix jalonnée de sept croix, très visibles elles. Sur cette portion, pas vraiment besoin de lumière. Il y a des maisons, des véhicules… Il y a même une boîte de nuit d’où les encouragements nous parviennent hauts en couleurs. Tout en haut de la montagne du Vauclin, on peut même deviner le stade et les lumières de la ville en contrebas. Et dire que si on avait juste continuer un peu la route depuis le Valentin, on débouchait directement sur le site du ravitaillement. J’espère vraiment que personne n’a osé cette bifurcation ? Cela aurait vraiment dommage pour une telle épreuve de ne pas faire absolument tous les kilomètres proposés…Je fais très attention dans la descente du Vauclin. On y a installé des cordes spécialement pour nous, coureurs. Quand il pleut c’est une vraie patinoire. Mais heureusement pour moi, un peu maladroit, il n’y a pas eue goutte. C’est même hyper sec. Pour la Martinique.Je prends tout mon temps. Mais je ne vois personne derrière, me revenir dessus. Je pense donc que j’ai une bonne avance sur mes poursuivants car ralentissant ainsi par prudence, je croyais vraiment attendre ceux de derrière. Histoire de faire un bout de chemin ensemble aussi. Bref je ne tarde guère sur le grand ravitaillement du Vauclin. J’y suis accueilli pourtant par des percussionnistes endiablés qui ne semblent pas devoir arrêter de la nuit. Je déguste une belle banane locale. Inutile de se priver en fait. D’une part ça recharge les accus et d’autre part, elles sont vraiment délicieuses ici. J’encourage au passage une concurrente que je connais d’une rencontre sur une autre course lointaine. Elle était une des favorites de la course. Elle semble un peu dépitée en train de manger un bol de soupe. Je l’encourage en tout cas du mieux que je peux avant de repartir. Yannick est aussi une des rares françaises à avoir réussi l’ascension de l’Everest. Soit dit en passant. Je me dis qu’il ne me reste plus qu’à regagner la plage et que le plus dur est passé. En effet les trente derniers kilomètres de la course sont autant de bornes longeant l’océan. Entre sable et sentiers côtiers. Sans guère de dénivelé. Pourtant après deux heures et demie de course, je commence à accuser le coup. Comme une brutale envie de dormir. Qui me prend d’un coup. Quelques minutes après, un coureur me passe comme une bombe. Je suis au beau milieu de la première plage à couvrir. Du côté de Macabout. Le sable ne permet toujours pas de dérouler sa foulée idéalement. Je piétine et laisse filer Joël. Je ne l’avais même pas arriver. Je reprends bientôt un peu de peps et revient sur un coureur qui, lui, fait le long parcours. Il en est donc à presque 22h de course. Je n’ose imaginer son état. Pourtant il me suite un petit moment et on commence même à cherche ensemble l’endroit où il faut sortir de la plage suivante. Autant les morceaux de rubalises sur le sable à perte de vue se voient assez facilement, autant pour en sortir, certains endroits dans la mangrove, les arbustes et autres végétations, sont moins faciles à visualiser. Bref on commence à faire quelques centaines de mètres en plus et surtout à perdre du temps à chercher le sentier un peu partout. Et dire que jusque là tout avait été si nickel. Peut-être quelques malvaillants n’ont-ils pas trouvé mieux que de retirer les précieuses indications ? Allez savoir. Aussi le jour commence à se lever. Premières lueurs vers 5h40’. Je vais bientôt éteindre ma lampe. Ma bienaimée ! Il me reste encore une douzaine de kilomètres. Je repars de plus en plus lentement des ravitos mais ne m’y attardent pas, par contre. Sur chaque panneau, à l’entrée de ces derniers, il y a écrit le kilométrage où on se situe, et celui qui nous sépare du prochain ravito. C’est assez judicieux. Même si ceux-ci ne correspondent pas à ce qui est écrit sur le carnet de route. Je vais vite me rendre compte qu’il vaudra mieux se fier à celui-ci. Et c’est plus qu’important quand la chaleur commence à pointer…Mais je reconnais enfin le sentier sur lequel j’avais fait un dernier footing la veille de la course. Sainte-Anne ne tend les bras désormais. Je suis pour le moins entamé mais l’endroit est sublime. Il ne me reste plus qu’à aller faire un petit plouf. Le lagon est à dix mètres. Cela devrait aller ! Jus de fruits à gogo pour tous. C’est ma tournée. La nuit, tout est donc très différent. Et cette expérience, qui aux premiers abords me paraissait un peu décalée, s’avérera au finish réellement enrichissante. Comme si j’avais vécu une aventure différente des autres. La nuit qui suivra, je dormirai tout de même dix heures d’affilée…Prêt à revenir en 2011 !

Rémy Jégard

 
Résultats
La transmartinique (130 km et 5100m de D+)
Hommes
1)      Widy Grégo 18h25mn 43 s, 2) Julien Chorier 19h36 mn 12 s, 3) Christophe Lesaux 20h20mn14s
 
Femmes
1)      Aline Pierron 9h 47 mn 49s, 2) Yannick Navarro 11h16 mn 53 s, 3) Gérladine Micheron 12h44 mn 24 s
109 coureurs classés
 
Le Défi Bleu (58 km et 1650m de D+)
Hommes
1)      Joël Thomasi 7h 09 mn 46 s, 2) Guy Albert Lin 7h27 mn 30 s, 3) Julien Lerond 7h 33 mn 39 s
 
Femmes
1)      Gaby Bellemare 8h40 mn 20 s, 2) Florence Ruby-Raberin 8h 49 mn52 s, 3) Stéphanie Jö 11h03 mn 22 s
151 coureurs classés
 
Prochaine édition les 9, 10 et 11 décembre
 
 

(21/12/2010)

19/12/10 On prend les mêmes...à la Corrida d'Auch !

 La Corrida d'Auch, c'est un peu la cerise sur le gâteau! C'est l'épreuve qui clôt la saison 2010 des courses sur route. Et une nouvelle fois le club auscitain a fait le plein avec près de 300 coureurs venus en découdre un dimanche après-midi sous une météo plutôt frisquet. Pourtant les coureurs en forme du moment sont toujours les mêmes. Ainsi chez les hommes, sur le 8km, Nicolas Fernandez finit donc sa saison par une nouvelle victoire après celle obtenue à Ramonville la semaine dernière. Et Nawal Pinna, elle aussi, très en forme donc, l'emporte également et signe ainsi un beau doublé. Bien sûr le chrono record de 22' n'est pas tombé, mais pour cette 24ème édition, la Corrida d'Auch a vraiment été un grand moment de convivialité et de bravoure ! 

Toutes les photos de l'évènement sont sur www.maphotographie.com


(20/12/2010)

19/12/10 Le cavalier seul de Bellanca à St-Sulpice !

Ah quelle est conviviale cette corrida de Saint-Sulpice ! No stress. Il n'y a guère que la météo qui était un poil fraîche avec en plus un petit brouillard ou brume basse, mais rien que de bien extraordinaire en cette fin décembre. Bref ça sentait bon les vacances de Noël et les Pointes de Saint-Sulpice, émanation de l'ECLA, qui ont donc repris les rênes de l'organisation, avec Brice et Céline, en chefs de file, ont réussi un beau petit tour de force en accueillant près de 250 coureurs et plus de 130 enfants... Ce qui n'est pas si mal. On se souvient d'une petite baisse de régime ces dernières années de ce côté-là du Tarn. Sur le parcours de dix kilomètres, lui aussi pas mal remanié, un homme a en tout cas laissé aucune chance à ses adversaires, il s'agit de Jérôme Bellanca. On l'avait laissé tout heureux d'une cinquième place au marathon de Toulouse et surtout d'un chrono à 2h26', il revient donc à la compétition après un bel arrêt et déjà une première compétition du côté du cross de Carcassonne. Il prend la tête d'entrée et finira avec plus d'une minute d'avance. En 32'30'' ! Plus surprenant, la deuxième place du toujours jeune, Georges Amorin. Le "vieux lion" réussit à contenir le retour des plus jeunes. On retiendra aussi pour les places d'honneur, dans le Top 10 en tout cas, les belles courses de Thierry Augade, Vincent Rivoire ou encore Jacky Puech ! Après la course chacun pouvait se rendre à la salle René Cassin, non loin, pour la remise des récompenses, suivie du fabuleux tirage au sort. Tout le monde repart avec quelque chose, ou presque, en plus de la bouteille de la Cave de Rabastens à l'inscription...

La suite dans le prochain numéro de Running Mag. Des photos dans la rubrique "photos" et une vidéo dans la foulée.

 

 


Après le départ de la Corrida de Saint-Sulpice
 


(19/12/2010)

19/12/10 Les photos de la Corrida de Saint-Sulpice 2010

 LES PHOTOS DE LA CORRIDA DE ST-SULPICE 2010


(19/12/2010)

Ronde du feu 2010 : plus de 1000 coureurs et Fernandez au top !

La température proche de zéro n'a pas découragé les plus de 1000 coureurs venus participer ce matin à la 8è ronde du Feu. Ils étaient 170 sur le 5 kms et près de 900 sur l'épreuve reine, le 10 km, course labellisée FFA et qualificative au championnat de France. Nicolas Fernandez s'impose pour la 3è fois dans une course tactique où il est resté prudent. Sa victoire s'est construite dans les derniers kms, il a devancé le britanique Richard Hobby et sa foulée était magnifique à voir lors de son arrivée sur le stade. Chez les féminines, belle victoire de Nalwal Pinna, devant Houria Fréchou la favorite, et dans l'excellent chrono de 37'21. Sur le 5 kms, victoire du jeune David Gosse et de la féminine Carine Grand. Emmanuel Gault, récent deuxième à la Saintélyon la semaine dernière, était en visite chez nous, je n'ai donc pas résisté à l'interviewer. Découvrez-le en vidéo.

Grand reportage à suivre dans le prochain numéro de runningmag. Résultats publiés, photos de Brice partiellement publiées, nombreuses vidéos à venir d'ici ce soir et demain.

 

 

 

 

 


(12/12/2010)

12/12/12 Photos dans la Ronde du Feu 2010

LES PHOTOS DE LA 8ème RONDE DU FEU 2010 (par Brice Singo)

LA RONDE DU FEU 2010 (5KM) VUE PAR CARL GOSSE #

LA RONDE DU FEU 2010 (10KM) VUE PAR CARL GOSSE #

LA RONDE DU FEU 2010 VU PAR LE L'AFUM TEAM.fr

 

 


(12/12/2010)

11/12/12 Sacré trio au relais de la Save !

Avec la concurrence du 10km de Ramnville qui se disputait le lendemain et qui a accueilli plus de 1000 concurrents, les relais de la Save n'ont pas vraiment fait le plein. Mais ce sont tout de même une trentaine d'équipes se sont  regroupées du côté de Samatan pour en découdre sur une épreuve fort orginale, un relais de trois fois cinq kilomètres sur un même parcours. Sans difficulté apparente mais avec comme mort d'ordre, la convivialité ! Ainsi Jean-Claude Latour, emblématique organisateur gersois, accueillait comme il se doit tout son monde en mettant les petits plats dans les grands comme on dit. Chacun repartant avec son lot de cadeaux, suite au pot de l'amitité et ses fameux petits toasts aux produits locaux... Côté compétition, l'équipe Olivan était composée de deux membres qui avaient participé la semaine d'avant au relais des Côteaux. Bertrand Olivan, bien sûr, mais aussi Frédéric Bonotto. Le troisième homme n'était pas n'importe qui en la personne de Patrice Bruel, l'homme au 13 marathons par an, vainqueur donc des Côteaux en individuels. Très à l'aise hors sentiers. Cette équipe l'emporte sans gros souci... quoique !


(12/12/2010)

6/12/10 En bref : un week-end de Téléthon !

La Corrida de Pamiers bat des records

2010 année des records. D'abord, davantage de participants: 112 marcheurs et 225 coureurs (tous les clubs du département étaient représentés) et bien sûr nous allons reverser à l'AFM organisatrice du Théléthon une somme plus importante que l'an dernier. Ensuite, J.R. FIORI qui a remporté la course a battu son record de l'an dernier. Bravo et merci à tous marcheurs et coureurs qui, malgré le froid (de canard) ont fait acte de présence et de générosité. Cette manifestation a pu se dérouler correctement grâce à l'aide de la munucipalité de Pamiers et ses services techniques. Tous les commerçants appaméens du centre ville ont permis de doter cette manifestation. Tous les bénévoles du club de l'ACP ou des associations sportives appaméennes pour leur investissement et leur aide ont rendu cette manifestation possible. C'est Jean-Pierre Motte, responsable de l'AC Pamiers, qui était le premier à se réjouir d'une telle affluence et d'un tel rassemblement et volonté autour de sa manifestation !

 

 

La course-relais Escalquens/L'Isle-en-Dodon sous le soleil

  Le départ s'est effectué du parking de Décathlon Escalquens (partenaire tee-shirt offert aux concurrents) à 7 h. Par 18 relais de plus ou moins 5 km non chronométrés avec ravitaillements, une centaine de coureurs à pied, en vélo, en rollers, se sont donc relayés  pour cette grande cause dans une ambiance très conviviale, encadrés par les cibistes et les organisateurs, pour rallier L'Isle-en-Dodon aux alentours de 18 h. Comme chaque année, nous avons plaisir à retrouver des fidèles mais aussi des nouveaux participants venus individuellement ou en équipes (la RTE, International School of Toulouse, club Rollers de St Orens, Splach Athlé L'Isle Jourdain, Gym de Tournefeuille, de Plaisance etc...), les plus représentées étant récompensées par une coupe.  2 jeunes en vélo et 2 rollers ont d'ailleurs effectué les 90 kms du parcours passant par les berges du Canal du Midi, Toulouse, Tournefeuille, Plaisance du Touch, Fonsorbes, Fontenilles, Saint Lys, Ste Foy de Peyrolières, Bragayrac, Samatan, Lombez, Espaon et L'Isle-en-Dodon.
Les organisateurs remercient sincèrement tous les participants et leur donnent rendez-vous le samedi 03 décembre 2011 pour le prochain Téléthon.


(06/12/2010)

5/12/10 L'Athlé 632 et Bruel au 21ème relais des Côteaux !

Pas de record battu du côté de Baziège pour le départ de ce 21ème Relais des Côteaux, un des derniers grands rendez-vous de l'année sur route, juste avant donc la Ronde du Feu de la semaine prochaine à Ramonville, mais vraiment pas loin... Car avec 245 équipes de cinq coureurs et un peu plus de cent individuels pour couvrir les 42 kilomètres du programme, valonnés à souhaits, ce sont près de 1350 participants en tout qui s'étaient donc donnés rendez-vous et à une dizaine d'éléménts près, c'était pratiquement bon ! Au niveau de la compétition proprement dite, on aura noté d'entrée pas mal d'absence de marque, parmi ceux par exemple qui ont marqué la dernière décennie... Ainsi ni les Pompiers de Toulouse (tenant du titre) avec un blessé en leur sein, ni la grosse équipe du SATUC, ni les copains du club des cinq n'étaient du voyage... Ainsi la course restait vraiment très ouverte et des formations telles le TACO d'Aucanville qui inscrivait tout de même trois équipes en tout et qui est un fidèle parmi les fidèles des Côteaux, se prenait à rêver. L'équipe terminait assez souvent sur le podium ces dernières années... Mais le premier relais sera déterminant quand à la suite de l'épreuve car ce fut le plus long et sûrement le plus dur. Toutes les formations alignaient leur meilleur élément. Le TACO pointe déjà troisième. Mais ce sont les gars de l'Athlé 632, partis eux plus prudemment qui vont faire la remontée du siècle. Ils ne sont que quatrièmes au deuxième relais de Fourquevaux. L'équipe composée de Martin, Chanoz, Kebalili, Montret et Lizzi est terriblement homogène. C'est ce qui fera la différence. Il passe en tête à l'avant dernier relais seulement. Le TACO, au contraire, encore deuxième à l'abord de l'utime étape entre Montlaur et Baziège, ne peut que laisser passer l'équipe du TUC 31 qui finit donc deuxième. En individuels, Patrice Bruel n'a pas trouvé d'adversaire à sa poigne... Mais il s'en est fallu d'un cheveu cette année. Pas de cavalier seul pour le tenant du titre, maintes fois vainqueur ici même. Il sera accompagné durant près de 38 kilomètres par Thomas Moreau qui s'essayait sur la distance pour l'occasion, lui que l'on a pris l'habitude de croiser sur les trails des alentours. Vainqueur notamment au Cassoulet et à Bruguières. Bref il ne laisse partir Patrice, plus expérimenté sur la distance, c'est le moins que l'on puisse dire avec une douzaine de marathons courus par an (depuis une dizaine d'années tout de même !), que sur la toute fin. Patrice signe un beau 2h40' , énorme sur ce parcours difficile ! Frédéric Lastinières complète le podium avec 2h51' et Hervé Saiz, habitué des lieux aussi, est quatrième, dernier à passer sous les 3h.

La suite dans le prochain numéro de Running Mag (sortie mi-décembre). Des photos dans le rubrique "photos" mais aussi chez notre partenaire  www.maphotographie.com. Des vidéos (toujours très amateurs!) en suivant...

 


Le départ du 21ème Relais des Côteaux à Baziège !
 


Patrice Bruel, vainqueur du marathon des Côteaux 2010 !
 


Quelques passages de relais à Montlaur !
 


(05/12/2010)

5/12/10 Les photos du 21ème Relais des Côteaux 2010

LES PHOTOS DU 21EME RELAIS DES COTEAUX 2010


(05/12/2010)

5/12/10 Le récit de Vincent Rivoire de retour de la Transtica !

La Transtica, c’est vraiment une belle aventure. Aventure humaine, parce que les courses à étapes soudent de fortes relations. On est arrivé au Costa Rica comme un groupe de 50 coureurs venant de 7 nations différentes, on en repart comme une bande de copains-copines. Le contact avec l’équipe d’organisation, engagée et efficace, a été excellent. Il faut souligner l’énorme travail logistique effectué par Bernard Marchal et toute son équipe pour nous encadrer durant ces 10 jours, grâce en particulier à un partenariat avec les pompiers costariciens, les fameux bomberos.
Aventure sportive aussi. Cinq belles étapes, 40 km chaque jour sur le parcours Extrême cumulant 6900m de D+, précédées d’un prologue sur les plages du Pacifique. Cinq étapes où nous découvrirons la variété des paysages d’un océan à l’autre via la chaine montagneuse centrale, traverserons des sentiers en pleine jungle, serons accueillis dans des villages pour le bivouac du soir, connaitrons le soleil et la pluie, les rires et la sueur.Dès le prologue, Roini Villegas, le vainqueur costaricien de l’édition 2009, affiche son intention de vouloir conserver son titre. Je courrai par la suite de longues heures avec lui, ce fut un grand compagnon de course autant qu’un adversaire combatif et redoutable. La 1ère étape nous fait traverser les palmeraies du Pacifique sous une chaleur moite et étouffante, avant de nous élever jusqu’à 1600 m d’altitude sur une longue piste. Je franchis la ligne d’arrivée en même temps que ma sœur Françoise, engagée sur le parcours Aventure plus court et qui terminera brillamment 1ère F à l’issue des 5 étapes. Après une nuit de bivouac où nous étalons nos sacs de couchage dans la salle des fêtes du village, nous partons pour une 2è étape exigeante, avec un dénivelé positif de 2800m. J’arrive dans les fortes montées à distancer Roini, l’arrivée se fait à 3000m d’altitude sous une pluie froide et drue, nous sommes frigorifiés ! Le sourire des enfants qui nous accueillent à l’école du village où nous bivouaquons efface notre fatigue. La 3è étape est magnifique, nous traversons le parc national du Tapanti et empruntons un moment un étroit sentier qui serpente en pleine jungle, c’est une ambiance incroyable mais la boue, les racines, les troncs enchevêtrés rendent la progression très difficile. Nous traversons ensuite des plantations de caféiers et des petites communautés agricoles. Roini, que j’avais distancé, me rattrape à 8km de la fin, lance une terrible attaque et termine devant moi au sprint. Nous démarrons la 4è étape de nuit à la frontale, ce qui nous permet d’admirer le lever du jour sur des lacs d’altitude. J’ai décidé de marquer Roini à la culotte et nous restons ensemble jusqu’à ce qu’il lance son attaque dans la dernière descente. Mais je m’y préparais et démarre aussi en trombe, bouclant les 12km restant en tête sans rien lâcher, haletant dans les multiples bosses qui restent à franchir, terminant ainsi cette étape 10 min devant Roini ce qui conforte mon avance au classement général. La journée suivante nous accorde un repos relatif : nous descendons la célèbre rivière Pacuare en rafting. Un cours d’eau magnifique, entaillé dans une jungle sauvage, avec des rapides bouillonnants de classe IV, on s’éclate comme des fous durant cette journée aquatique, encadrés par les barreurs professionnels. Et puis c’est l’étape finale, le long des plages de la côte Caraïbe, où nous avons retrouvé soleil et chaleur étouffante. Nous courrons dans le sable au milieu des cocotiers, avec une boucle finale dans la jungle-mangrove qui nous rappelle combien la végétation impénétrable domine ce pays. Roini sprinte pour gagner l’étape, et nous tombons dans les bras l’un de l’autre à l’issue de cette course splendide et engagée. Au final, je finis donc en tête du parcours Extrême avec un temps cumulé de 20h00 tout rond, sur les 5 étapes+prologue, pour un total de 200km et 6900 m D+. Une victoire à laquelle s’ajoute la joie de voir ma sœur Françoise et mon beau frère Philippe terminer le parcours Aventure, ainsi que mon copain Jean de la section running d’Airbus. Le parcours Aventure, 80km moins long, est gagné par un bombero costaricien, à l’issue d’une lutte épique avec son challenger français. C’est une très belle course, qui permet de découvrir un pays aux richesses naturelles énormes. L’organisateur est français, mais la course est très bien intégrée dans le pays où nous nous sommes sentis vraiment bien accueillis les soir au bivouac. Elle comporte également un volet humanitaire important et généreux, puisque de nombreuses donations sont effectuées dans les villages que nous avons traversés. La Transtica mérite une grande reconnaissance dans le monde des traileurs passionnés, car soyez sûrs que les nuits blanches passés par les organisateurs sur le terrain peupleront les vôtres de rêves inoubliables.

Vincent Rivoire

(05/12/2010)