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| Au sommaire de Running Mag (cliquez sur l'article souhaité)15/11/25 Le Pastel se joue entre soleil et nuit !
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*-* 09/11/25 Une Foulée pour Corentin
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Les résultats complets dans la rubrique dédiée et toutes les photos en suivant ce lien *-* 02/11/25 Quand la ville rose s'enflamme pour la course à pied !
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Comme à son habitude, avec un départ en fin d'après-midi, le Trail du Pastel se dispute en partie au soleil et en partie dans la nuit. Les frontales ne sont pas fortuites. Et cette année donc, avec un retour à la mi-novembre, les conditions météos étaient véritablement parfaites. Pas de vent, belle température se rafraîchissant en soirée, pas ou peu de boue et puis un beau soleil pour les courses enfants et la plupart des départs. Ce sont une nouvelle fois 1500 (quota max) coureurs qui ont pris un dossard. L'ambiance du côté de la zone de Latécoère était bon enfant, voire campagnarde avec toujours ces saucisses qui cuisent au feu de bois en plein air et qui prête à entamer un apéro illico. Le CA Balma sait y faire. C'est sûr. Entre professionnalisme de l'organisation, désormais bien huilée, et convivialité d'un moment passé entre traileurs. Côté érsultats, avec pas mal de distances au programme, c'est parti dans tous les sens. Ainsi sur le 24km, épreuve phare, Nicolas Miquel signe sa troisième victoire consécutive, Khadija Boudjellouli est la lauréate de cette distance. Sur le 17km, nommé Isatis, c'est Pierre Pedersen et Mylène Bacon qui ont montré la voie. Sur le petit de 12km enfin ce sont Titouan Benard et Zelda Kara qui inscrivent leurs noms au palmarès. Pour être complet, on retiendra aussi que sur le duo (17km à deux), c'est les Balma Confort qui gagne. 
Ah ce qu'ils aiment leur Montagne Noire les organisateurs du Despérado Trail ! C'est le moins que l'on puisse dire. Et si tout le monde connait bien la course éponyme, il ne faut pas oublier non plus le succès de son petit frère, l'Oritrail. Qui a lieu lui en novembre plutôt qu'en juin. Et à Sorèze plutôt qu'à Durfort. Même si les deux petits villages sont souvent liés pour ceux qui pratiquent le trail. On peut d'ailleurs rajouter à ces organisations les 6h de Berniquaud qui auront lieu en fin du mois de novembre et même pourquoi pas la foulée des Eoliennes, pas si loin, en décembre. Bref de quoi découvrir ce petit coin de paradis sous toutes ces coutures et malgré un peu de boue et surtout de grosses rafales de vent dans les hauteurs, l'Oritrail a de nouveau fait le plein. 550 coureurs, inscriptions bloquées avant la date et puis de nombreux marcheurs en plus. Bref une belle réussite avec toujours cette ambiance bon enfant, presque familiale... Côté résultats cette année, Jeoffrey Pradel s'adjuge le 11km et complète son parcours en moins d'une heure. Sophie Benoît l'emporte en féminines. Sur le 22km, Hugo Rémy a été irrésistible malgré une belle bagarre ! Et c'est Marie Astrid Vrel qui a été magistrale en féminines. 
Certes la météo était un poil plus favorable que l'an passé, malgré le parcours bien détrempé évidemment, mais de là à doubler carrément le nombre de participants, c'est un truc de fou. L'association Sport Nature Montgailhard avec ces célèbres et non moins passionnés membres, n'en revient toujours pas. Plus de 160 solos, plus de 150 équipes deux, lancés à l'assaut des monts alentour avec pour seul guide la lumière de la frontale. Une édition qui a marqué les esprits et le petit graillou d'après course tournait presque à la kermesse de village. A ne pas louper. Côté résultats, Robin Hamin et Cécile Evans marquent de leur empreinte cette édition alors que l'équipe Les Poulettes sans tête arrive en tête !
Des coureurs partout. Des rues entières remplies de coureurs. Du jamais vu. Toulouse qui vibre à l'unisson de la course à pied. Bien sûr la météo n'était pas trop de la partie. Bien sûr déjà l'année passée nous avez préparé à ça. Mais tout de même ça fait toujours son effet de constater de visu de l'engouement qu' a pris la course dans le coeur des français. Le phénomène ne se limite pas à notre seule ville rose, sublime avec ces monuments emblématiques mis en lumière, mais il n'empêche que jamais ici, l'on n'avait autant de monde réunit pour cette douce passion qu'est la course à pied. L'an dernier la barre des 30000 avait été effleurée. Cette fois ce sont pas loin de 37000 sportifs qui ont pris un dossard. Le record absolu de tous les temps. Une autre époque. Un autre ère. Et comme la zone des départs, du côté de François Verdier, a été très éloignée de celle des arrivées, pour éviter justement les engorgements, on avait juste l'impression que tout les Toulousains, dans tout le centre ville, étaient ou respiraient "course à pied". Les organisateurs d'ailleurs semblaient avoir pris la mesure des quelques critiques de la première édition et pas mal de choses ont été améliorées avec une meilleure fluidité donc, aussi bien sur le parcours qu'à l'arrivée, mais aussi des sas et des ravitos repensés, bref... Le Marathon de Toulouse est en marche. Concernant les résultats, avec 6000 coureurs sur la plus longue des distances, le mythique 42,195 km, c'est Adrien Latestere qui va aller au bout du bout de l'effort pour s'imposer finalement en 2H24'. Il devance Eliott Lumet avec qui il s'est tiré la bourre tout du long du parcours. Chez les féminines, c'est Salomé Lecoq qui gagne en 2h53'. Ce fut donc une édition très toulousaine ! Sur le semi avec quasiment 20000 dossards donc, Françoise Parage et Aurel Bonnon inscrivent leurs noms au palmarès. On retiendra aussi qu'en relais sur le 42km, Les Jardiniers Turbo-Brouette (le SATUC) ont été largement au-dessus du lot ! Enfin pour être complet, Sader Hara s'impose sur le 10km en début d'après-midi en 31'20 et Carla Allix en 36'20 en féminines !
Ils étaient sans doute des dizaines, des dizaines de Commingeois à s’aligner au départ du marathon de Toulouse, ce dimanche parmi les 37 000 concurrents inscrits, un défi incroyable pour beaucoup d’entre eux : souffrir pour finir avec le sourire. Quentin Hoarau et Adel Ould-Mouloud étaient de ceux là. Quentin et Adel sont de gentils garçons. A 25 ans, l’âge insouciant aidant, on est porté à faire la fête et peu s’en privent. Mais, il y a six mois, en mai, Quentin jusque là peu enclin aux activités sportives, est pris de douleur. Sa main gauche se paralyse, sa jambe droite est douloureuse et l’empêche de marcher. Les examens médicaux seront formels et déconcertants, Quentin souffre d’une sclérose en plaques. Le neurologue lui administre des corticoïdes et lui suggère de se dépenser physiquement. Métamorphose du jeune adulte. Quentin arrête de fumer, évite toute consommation d’alcool, s’astreint à une meilleure diététique alimentaire et s’achète une raquette de tennis. Ses amis le soutiennent, partagent avec lui les activités physiques. Parmi eux, Adel lui suggère cet été de courir le marathon de Toulouse, bien plus qu’une gageure, un véritable défi. Dès lors, les deux potes se motivent et concoctent un plan d’entraînement. Ils se font conseiller par des coureurs avertis, ils multiplient les sorties longues de footing. Dimanche, l’un et l’autre ont participé à leur premier marathon. Bien sûr, ils n’ont pas eu l’allure des cadors. L’objectif avancé de boucler les 42,2km en 4h15 a même été revu à la baisse. « On a suivi le ballon des 4h30 jusqu’au 25ème kilomètre, confie Quentin, les genoux encore strappés. Puis il nous a lâchés. C’est incroyable de réaliser comment on a pu terminer, rien qu’au mental…. J’ai réduit mon allure, je n’ai même pas marché. » Quentin terminera l’épreuve en 4h40. Quant à Adel, il souffrira plus que son acolyte. Au trentième kilomètre, il a dû s’arrêter une première fois, impacté par les douleurs que lui occasionnent ses chaussures. « J’ai dû m’arrêter, trois ou quatre fois, me déchausser… Je ne reconnaissais plus ma foulée. » 5h17 à l’arrivée mais l’essentiel n’est il pas gagné ? Bravo.