Près de 3000 dossards distribués sur cette 44ème édition du Marathon d'Albi, c'est juste de la folie. Jamais l'épreuve, l'une des plus anciennes de la région, n'avait connu un tel engouement. Bien sûr elle profite de la frénésie nationale actuelle autour de la course à pied mais en tout cas, cela fait un grand plaisir à toute l'équipe d'organisation et à ses bénévoles. Car on le sait tous, cette épreuve avec son côté très profesionnel est aussi une belle histoire conviviale presque familiale, autour d'une poignée de passionnés d'athlétisme. Alors c'est aussi vrai que la météo n'était pas des plus folichonnes, un peu comme l'an dernier en somme, mais pour beaucoup de coureurs, il valait toujours mieux ça aux fortes chaleurs que l'on peut aussi trouver en cette période, comme cela a été souvent le cas par là-bas. Les parcours, devenus légendaires en autant d'années, même si ils ont changé tout de même au fil du temps, permettent de profiter de la capitale tarnaise mais aussi des bords de Tarn, très plat pour le 10km et avec ce léger faux plat en retour sur les autres distances. Côté résultats, on retiendra que Gabriel Noutary, inscrit de dernière minute, s'impose sur le marathon en 2h28' et Cécile Kempf en habituée, chez les féminines en 3h04'. Sur le semi, Jacques Maurice fait fort en 1h07' et Fanny Tastet en 1h20' chez les dames. Enfin sur le 10km, Mélody Julien en rodage avant les JO avec une très grosse semaine d'entraînement à la clé, l'emporte en 33'39'. Muhammad Awal gagne lui en un peu moins de 32'...
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30/04/23 Le Marathon d'Albi retrouve des couleurs !
Oubliée donc la période COVID et post-COVID, le marathon d'Albi pour sa 43ème édition retrouve un nouveau souffle. La météo était un peu humide certes mais malgré tout ils furent plus de 2000 à avoir pris un dossard sur l'une des trois distances proposées. Ce marathon est un des plus vieux de la région et on y retrouve à chaque fois une ambiance à la fois très conviviale et professionnelle. Tout y est fait et réfléchi pour que le coureur puisse essayer de battre son record perso ou du moins de l'approcher. Les parcours sont toujours très roulant, à un petit faux plat près sur le 42km, les arrivées dans le stade sont toujours un grand moment. Aussi bien pour les spectateurs que pour les coureurs eux-même qui en gardent un souvenir à vie. Il est vrai que dans ce même stade, bien des événements de renom se sont déroulés et continuent de se dérouler. On peut citer les Frances d'athlétisme et les championnats du Monde de 24h. Albi semble vraiment être la capitale régionale de l'athlé. Côté résultats cette année, on retiendra surtout que sur le 10km, Anne Moulin qui avait fini deuxième l'an dernier gagne cette fois en un peu plus de 36' et le Nigeria Mohaman Saidou Gonda était le plus fort nettement. Sur le semi c'est Hervé Rogeon en 1h12' qui a mené de bout en bout. La sociétaire du satuc Janet Uwanbajiniana, est lauréate en féminine. Enfin sur la distance reine, le Bordelais Yoan Domenc a fait une course prudente pour prendre la tête au 32ème km et l'emportait en 2h29'02. Le seul à descendre sous les 2h30. Aurélie Genaud gagne en féminines en 3h11.
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Les choses sont rentrées dans l'ordre du côté d'Albi. Tout du moins en ce qui concerne son traditionnel marathon. En effet depuis deux ans, à cause de la COVID, cela n'aura pas été si facile. Une annulation puis une date reportée, un changement de lieu et un programme allégé, il aura donc fallu attendre ce mois d'avril 2022 pour que tout redevienne comme avant. La 42ème édition de la célèbre épreuve tarnaise a donc eu lieu du côté du stadium et les trois distances habituelles étaient bien au programme. Un 10, un 21 et donc un 42km. Bien sûr avec en gros 1300 dossards distribués sur l'ensemble des courses, on n'était pas dans une année record, mais certainement, comme tout le monde le reconnaissait volontiers, il faudra attendre encore un peu avant que les bonnes vieilles habitudes ne soient reprises. Le Marathon d'Albi, organisé par des passionnés d'expérience, reste une référence dans la région et aussi l'une des plus vieilles épreuves de France. Côté résultats, sur la petite distance de 10km, Mélody Julien n'a pas eu de souci pour l'emporter en 34'52''. Elle finit huitième au général. Corentin Capelier est le leader chez les hommes en 31'34''. Sur le semi, ce sont Vivien Portes, le local, en 1h12'51'' et Ines Hamoudi encore espoir en 1h17'16'' qui gagnent. Enfin sur le marathon, rendu très dur en raison des premières chaleurs, Thomas Bodin crée la surprise en l'emportant en 2h43'45'' et Cécila Mobuchon en 3h08'30'' s'impose chez ces dames !
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Cette année, le marathon d'Albi n'a pas pu avoir lieu, la faute au COVID qui a trop perturbé le calendrier en début d'année. Pour autant les organisateurs de la célèbre épreuve tarnaise, n'ont pas voulu baisser les bras si facilement et ils ont pu constater l'an dernier qu'il était possible d'organiser une épreuve sur route sur le circuit automobile d'Albi. Du coup la date était programmée depuis belle lurette, seule les 42km n'était pas tenté et on comprendra bien pourquoi avec une boucle de 3,4 km en gros à effectuer trop de fois. Il y avait donc en ce dimanche matin un semi et puis en début d'après-midi un 10 et un 5 km. Ils furent plus de 500 à avoir pris leur dossard, heureux de pouvoir courir tranquille d'une certaine manière, seul le pass étant réclamé, bien sûr, à l'entrée du circuit. Et au niveau des performances, on retiendra que sur le semi, Mathieu Bru et Cécile Kempf ont été impériaux. Mathieu, le Périgourdin, s'impose en 1h09' malgré un léger vent qui s'est levé et en menant la danse de bout en bout. Cécile, elle pour un retour à la compétition, faiblit un peu sur la fin mais gagne en 1h22'50'' tout de même. Lionel Calmejane, le cycliste professionnel d'AG2R, ne démérite pour un essai sur la distance, avec un Top 10. Sur le 10km disputé lui en début d'après-midi, c'est Angel Galant qui aura le dernier mot après un beau duel face à Mohamed Hachemi pourtant favori. Il franchit la ligne en 31'15''. Lucie Raynal, elle, a été seule de bout en bout en féminines. Elle s'impose en un peu plus de 40' ! On pourra noter aussi que certains, comme Laurent Michelier le local, ont décidé d'enchaîner les trois distances au programme. Une belle prépa marathon ! Enfin la journée se terminait par la 5km, juste avant la pluie. Là la grosse sensation est venue de Camille Laurent du CA Balma qui en 17'01'' bat le record de France juniors de la distance (en attente d'homologation !). Sa précédente marque était de 17'08''. Les courses albigeoises terminaient donc en beauté !
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Ce n'est jamais facile de se relancer après avoir fêté dignement un 40ème anniversaire, vous imaginez quarante ans d'existence, quarante ans de bénévolat soutenu, d'autant plus quand la 40ème édition est également support des championnats de France de la spécialité. Pourtant tous les membres de l'association du marathon d'Albi sont des passionnés avant même d'être des organisateurs et il ne faisait aucun doute que l'aventure devait continuer que ce parcours devenu désormais mythique entre petit tour en ville et aller-retour sur les bords du Tarn du côté de Saint-Juery devait faire trembler encore quelques accrocs du 42,195 km ! Malgré tout, ce ne fut pas une édition au rabais, loin de là, car l'attrait albigeois opère toujours autant et cette année même le nombre de concurrents engagés a un peu augmenté. Peut-être le changement forcé de date du marathon de Bordeaux a-t-elle chamboulé un peu la donne, allez savoir.... En tout cas, ils furent plus de 2200 à avoir pris un dossard pour soit un 42 km (environ 500), soit un 21 km (1100), soit un 10km... et le soleil a été plus généreux cette fois faisant oublié les conditions difficiles de l'an passé. Bref une belle et grande édition pour la 41ème. On notera que le record a même été battu sur le semi avec plus de 1000 finishers ! Côté résultats du coup, il faut retenir que Richard Bett s'impose en 2h22'02" et Martha Komu gagne une nouvelle fois en féminines. Sur le semi, Dennis Rutoh, parti sur des bases très élevées de 29'30'' sur 10km finit finalement en 1h04'. Mathilde Sagnes, sur cette distance, crée la grosse sensation avec un chrono de 1h16'54''... Ouf ! Enfin sur la plus petite des distances, Ahmed Madjoud en 31'55'' et Mélody Julien en un plus de 35' étaient imprenables !
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29/04/18 Mathieu Brûlet, champion de France à Albi !
Enorme performance du Toulousain Mathieu Brûlet qui s'impose au marathon d'Albi en un peu plus de 2h20' pour son premier essai sur la distance et qui, surtout, remporte le titre de champion de France de la spécialité. Il devance Alexis Rodriguez et finit juste derrière le Marocain Alla Hrioued qui lui gagne l'épreuve. Qui a dit que les anniversaires pluvieux étaient des anniversaires heureux? Personne assurément. La pluie est donc venue refroidir quelque peu les derniers concurrents du marathon, ceux qui ont fini au-delà des 3h en tout cas.Tous les autres auront été épargnés.Pour autant, la 40ème édition du marathon d'Albi, support cette année en plus des championnats de France de la spécialité, s'est très bien déroulée. Les organisateurs de l'association du Marathon d'Albi connaissent leur affaire sur le bout des doigts et n'ont jamais et froid aux yeux quand il s'agit de mettre sur pied des rendez-vous de grande envergure. Rien que cette année, par exemple, ils ont entre les mains trois championnats nationaux, avec donc le marathon, mais aussi à venir les France Elite sur piste et les 24h. Aussi pour la deuxième fois depuis qu'il existe, le marathon d'Albi a accueilli les Frances. La première fois c'était il y a 20 ans pour la vingtième édition donc. Au départ, alors que la pluie n'avait pas encore fait son apparition du côté du Stadium, on compte 400 coureurs pour se disputer le titre tant convoité, 500 en open sur cette même distance mythique de 42,195 km, environ 1000 sur le semi et 600 sur le 10km. Trois départs donc pour trois épreuves bien distinctes... Côté résultats, outre le titre de Brûlet, on retiendra aussi que Karine Pasquier gagne chez les femmes sur la distance reine, que Cécile Kempf, la locale, réussit, elle aussi, l'exploit de monter sur le podium... et qu'on a assisté à un très beau sprint sur le 10km où Antoine Dewilde a devancé finalement Ludo Richard Vite. Sur le semi, c'est Nicolas Navarro qui s'impose fort logiquement. Le seul à passer sous les 1h10'.
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Et oui cela fait déjà 39 ans que le marathon d'Albi existe et occupe une place importante dans le calendrier régional. 39 ans avec des tas d'anecdotes et de moments forts, avec des changements de lieu e départ et d'arrivées mais avec surtout un parcours quasi plat en aller-retour au bord du Tarn qui a le chic pour animer les passions et attirer les spécialistes. Cette année avec une météo difficile, un vent violent balayant sans arrête l'ensemble du parcours, ils furent de nouveau un peu plus de 2000 à avoir retiré un dossard. Presque 500 sur l'épreuve reine et le reste réparti entre le 10 km et le semi comme à l'accoutumée. C'est dire que l'organisation pour le moins expérimentée avec à sa tête, Philippe Aubert, véritable bible de l'athlétisme régional, et Francis Bec, non loin, passionné devant l'éternel et toute leur équipe de l'association "Marathon d'Albi", est appréciée de tous et n'a plus ses preuves à faire. On peut citer également l'Ekiden ou les Europe de 24h, bref un savoir-faire où se mêlent à merveille professionnalisme et convivialité... Pour cette année, côté résultats, c'est Simon Munuytu, le coureur d'Errea, déjà vainqueur en 2015, a récidivé, même si il avouera avoir énormément souffert u vent et ne signe du coup qu'un maigre 2h26', qui l'emporte. Et c'est sa compagne, Marta Komu qui en finissant 7ème au général, réussit la belle performance du jour en 2h50'. Sur le semi, Khalid Lablak, double vainqueur à Blagnac sur le semi, l'emporte en 1h06' et quelques secondes, Marie-Julie Rabet est victorieuse en féminines sur cette distance et enfin sur le 10km, sans souci, Benoît Dunet et Sophie Mazenc, sont les lauréats du jour !
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Très belle 38ème édition du Marathon d'Albi cette année avec près de 2000 participants répartis en gros avec 400 marathoniens, 800 sur le semi et 700 sur le 10km. Malgré tout avec un fort vent glacial, la météo n'était pas propice à des records et évidemment plus la distance était longue, notamment avec les longues lignes droites au bord du Tarn et plus c'était compliqué. Le plateau des élites était pourtant particulièrement relvé et dense avec une dizaine de solides gaillards venus des hauts plateaux africains. Ainsi sur le marathon, épreuve roi, ils furent quatre à batailler ferme en tête de course. Wilson, Félix, Simon et Josephat. Le grand favori sur le papier avec un record à 2h12', Félix Kiriu,n'a pas manqué le coche et il s'impose en 2h21'51'' devançant de justesse donc son compatriote Wilson Kebenei. Simon Munuyutu bien connu de tous les français finit troisième et c'est sa compagne, Martha Komu qui l'emporte facilement chez les féminines en 2h40'21''. On notera que le premier régional s'appelle JUlien Irigony de Biarritz en 2h454. Sur le semi; c'est sans nul doute là que l'arrivée fut la plus disputée. Jean-Claude Niyonizigiye, le Blagnacais, a dû sortir un gros sprint pour l'emporter finalement en 1h08'27'' devant son pote Onésphore. Sylvain Gobin prend une magnifique troisième place en 1h10'29'' et tombe son record. Chez les féminines, c'est le briviste, tout sourire, Diane Cutillos qui l'emporte. Elle qui a commencé à courir il y a un an et demi n'en revenait toujours pas à l'arrivée. Enfin sur le 10km, on retiendra que Teddy Fualdes a réussi à contenir le retour de Sébastien Marmonteil jusqu'au out du bout et surtout que la jeune cadette, Mélody Julien impressionne toujours son monde avec une victoire en 39'15''. Albi reste une épreuve à part, où tout est toujours bien organisé, bien carré mais aussi plein d'humanité et de convivialité. Bref une épreuve de connaisseurs encadrée par des passionnés avec tout de même près de 400 bénévoles...
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26/04/15 Nouveau record sur le 37ème marathon d'Albi !
On avait annoncé la pluie et les orages et finalement cela aura été un gros et chaud soleil. Le 37ème Marathon d'Albi a connu un vrai et beau succés avec plus de 2200 coureurs au départ, toutes distances confondues. C'est certainement le 10km qui a connu la plus forte progression en terme de participants avec quasi 1000 partants. Les deux copains de la légion finissent ensemble, Benoît Valadier et David Dargel en moins de 34'. La première féminine n'est autre qu'Aurélie Alguacil en juste un peu plus de 40'. Mais évidemment la chaleur a fait souffrir les organismes et sur la distance reine, les chronos n'ont pas été aussi rapides qu'escomptés. Ainsi la bataille a fait rage entre Simon Munyutu qui l'emporte finalement en 2h22' et Wiliam Biama pourtant en tête quasiment tout le temps. Repris au 39ème km seulement. Chez les dames, l'Ukrainienne Khristyna Boogomiagkova n'a pas raté son rendez-vous albigeois. Elle finit en quasi 2h55' ! On notera aussi que Nawal Pinna, pour son premier essai sur la distance, finit deuxième en 3h16'. Pas si mal ! Sur le semi enfin, Ruben Indongo est royal en 1h08' et Anne Joly est deuxième en 1h31' assez loin forcément de Francine Niyonizigiye en 1h22'. Mais cette édition, c'est sûr, restera dans les tablettes pour son nouveau parcours moins tortueux et sans doute plus rapide encore, et pour son record de participants donc !
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Comme promis et sans aucune autre prétention que celle de revivre quelques moments de cette 36ème édition pluvieuse du marathon, voici donc la vidéo souvenir ! Enjoy !
(28/04/2014)
27/04/14 Le 36ème marathon d'Albi se joue sous la pluie !
De la pluie au réveil, vers 7h du mat, et puis ensuite une accalmie. Et puis un départ à peu près sec pour les 2100 concurrents de cette 36ème édition du Marathon d'Albi, d'abord à 8h45' pour le semi et le marathon et à 9h55' pour le 10km, et puis la pluie est revenue. Tranquillement d'abord, avec finesse, et puis de plus en plus fort et elle ne nous aura plus guère quitté. Bref c'était prévu ainsi et cette fois Météo France s'est pas loupé. Du coup il a fallu faire contre mauvaise fortune bon coeur et les coureurs, eux, ne s'en sont pas vraiment plaints, sauf peut-être ceux du marathon qui terminaient plus tard... Bref si on ne va pas citer tout le monde, on notera tout de même le beau chrono réalisé par Stanley Kiprotich, le kenyan que l'on avait vu lièvre à Toulouse. Il signe un 2h16'27'', ce qui le met tout près du vieux record de la course qui date de quelques poignées d'années déjà. A 45'' en gros ! Derrière lui Mechekar est à 9'. La première féminine n'est autre que Vita Poteriuk, l'Ukrainiène, qui réalise un très beau 2h38'49''.Sur le semi, Mathieu Brûlet, tout aussi esseulé, gagne en 1h08'48'' alors que la bagarre fut plus rude entre Benoît Dunet et Jérôme Andrieu qui finissent quasiment au sprint. Chez les féminines, Aurélie Alguacil l'emporte plus nettement en 1h24'. Enfin sur le 10km, on a noté le beau retour de Régis Lacombe qui s'impose devant Emmanuel Prioux et la victoire aussi de Zahra Heriche...
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28/04/13 Près de 2000 coureurs au marathon d'Albi !
Ils furent donc pas loin des 2000 à avoir choisi de se rendre à Albi en cette fraiche matinée de fin avril. Fraiche mais tout de même idéale avec une température avoisinant les 7°C au départ à 8h45'. La distance de 42km regroupait à elle seule plus de 500 partants, ce qui constitue une belle progression pour Albi depuis quelques années. Sur cette distance reine, on aura pu noter la belle performance de Rachid Boulhadid qui en est à son troisième marathon seulement et qui ne cesse de battre son record. Cette fois il finit en 2h21' après avoir fait une course régulière et prudente pour revenir sur les talons du Kenyan Isaac Birui qui aura mené tout du long, comptant même jusqu'à 2' d'avance au 30ème kilo, avant de se faire doubler dans les deux derniers kilomètres. Imaculate Chemutaï gagne pour la troisième fois elle à Albi. En 2h49', elle finit même 13ème au scratch. Le semi a été dominé par les Ethiopiens. Ainsi Shambel Tufa gagne en 1h03', toujours en tête et Gidéon Rutto, le Kenyan du team 12, est deuxième en 1h08'. Nedi Tadeleh, première fille, est tout simplement sixième de la course en 1h14'. Plus de 700 coureurs étaient inscrits sur cette distance intermédiaire. Enfin sur le 10km, on retiendra que Alexis Dubois et Aurélie Alguacil n'ont pas été inquiétés. Alexandre Bourgeois, le récent vainqueur de Montgiscard, finit deuxième. Il a tenu jusqu'au 6ème kilo avant de laisser filer la victoire.
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Le départ du 42 et 21km Le départ du 10km
ITW du vainqueur Passage au 6ème kilo
Et retrouvez ici une petite vidéo-souvenir pour revivre cette 35ème édition du Marathon d'Albi en quelques minutes :
29/04/12 Lasfar et Marchuk mettent le feu au Marathon d'Albi !
C'est tout d'abord la météo qui aura beaucoup fait parler d'elle lors de ce week-end consacré au 34ème marathon d'Albi. Car le vent qui a soufflé avec force le samedi durant toute la journée ne laissait vraiment rien augurer de bon... Mais dans la nuit tout aura viré finalement à la pluie et après les trombes d'eau, c'est finalement un petit soleil qui attendait les courageux coureurs du dimanche matin. Avec donc pas de vent du tout et une température fraîche vraiment idéale... Ils furent une nouvelle fois un peu plus de 1500 à s'être donnés le mot. Répartis inégalement sur les trois distances proposées. C'est le semi qui regroupe comme d'habitude le plus de monde avec 670 inscrits contre un peu plus de 400 sur le 10km et le reste sur le marathon... Mais prenons donc les courses dans l'ordre chronologique des arrivées. Sur le 10km, le jeune papa Ludovic Calastrenc, venu de la Roche sur Yon mais originaire du coin, a fait très vite la différence. Il voulait passer sous la barre des 33'. Ce sera le seul à y parvenir. Patrice Sanchez et Habib Benama sont derrière. Florance Longuemart venue elle avec une grosse délégation narbonnaise est première féminine en 38' et quelques poussières... Sur le semi, un homme va étonner tout le monde, il s'agit bien d'Abdelkader Lasfar. Celui que l'on a l'habitude de voir dans la région et qui doit enchaîner avec les 10km de Balma mardi est en grande forme. C'est lui qui va partir en tête sur l'ensemble du semi et marathon. Il passe son 1er kilo en 3'03''. Incroyable. Il finit donc tout seul son périple en 1h07'48''. Si il avait été à la bagarre, sûrement le chrono aura avoisinné les 1h05'. Ouf ! Derrière lui Mathieu Brulet du SATUC est bien loin. Mais en 1h13', il obtient sa qualif pour les Frances. C'était son objectif. Et surtout il a bien résisté aux retours de Nourredine Laiddi et GuillaumeLacclergue, ces deux mêmes qu'il avait doublé vers le 8ème kilo... Chez les féminines, Maria Fedosseva, était aussi du lot. A 42 ans, elle avouait être déjà venu trois fois à Albi. Une fois sur le marathon où elle avait fini 3ème, une autre sur le 10km qu'elle avait emporté et enfin aujourd'hui avec une victoire sur semi. Sur la distance reine enfin, le plateau était cette année des plus alléchants. Et un homme va faire parler la poudre. Il s'agit en l'occurence de l'Ukrainien, Sergeii Marchuk. Il a pris ses reponsabilités vers le 25ème kilomètre à l'entrée du premier tunnel. Il était jusque là accompagné des deux Kenyans, Bitok et N'Geny et de l'Algérien Belmokta. Finalement il va réaliser un chrono énorme de 2h18'. Le record n'est pas battu évidemment. C'était en 2h15' il y a pas mal de temps déjà mais le parcours n'était pas tout à fait le même non plus....Chez les féminines, il n'y a pas eu photo. Immaculate Cherutai, la tenante du titre, écrase la concurrence en 2h45' et 9ème place au général. Enfin, on ne peut conclure sans parler des régionaux. On attendait en effet beaucoup de nos amis, David Lorrain, Laurent Redon et Patrice Bruel. Qui avaient préparé au mieux le rendez-vous, du moins pour les deux premiers cités. Laurent sera le mieux classé avec une 7ème place et un chrono de 2h40'54''. C'est son record. Il aurait voulu passer sous les 2h40'. Patrice finit 8ème en 2h43'. Mais il avouait avoir fait une semaine énorme en vue de préparer un cent bornes. J'ose même pas vous en parler. Enfin David, parti le plus vite des trois, va craquer à partir du 30ème kilo. Il finit plus loin en 2h48' et une 12ème place. Un peu déçu donc ! Mais ainsi en va-t-il de l'histoire du marathon, où tout n'est jamais écrit à l'avance. Et c'est bien pour cela que l'on aime tant cette épreuve !
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Près de 3000 dossards distribués sur cette 44ème édition du Marathon d'Albi, c'est juste de la folie. Jamais l'épreuve, l'une des plus anciennes de la région, n'avait connu un tel engouement. Bien sûr elle profite de la frénésie nationale actuelle autour de la course à pied mais en tout cas, cela fait un grand plaisir à toute l'équipe d'organisation et à ses bénévoles. Car on le sait tous, cette épreuve avec son côté très profesionnel est aussi une belle histoire conviviale presque familiale, autour d'une poignée de passionnés d'athlétisme. Alors c'est aussi vrai que la météo n'était pas des plus folichonnes, un peu comme l'an dernier en somme, mais pour beaucoup de coureurs, il valait toujours mieux ça aux fortes chaleurs que l'on peut aussi trouver en cette période, comme cela a été souvent le cas par là-bas. Les parcours, devenus légendaires en autant d'années, même si ils ont changé tout de même au fil du temps, permettent de profiter de la capitale tarnaise mais aussi des bords de Tarn, très plat pour le 10km et avec ce léger faux plat en retour sur les autres distances. Côté résultats, on retiendra que Gabriel Noutary, inscrit de dernière minute, s'impose sur le marathon en 2h28' et Cécile Kempf en habituée, chez les féminines en 3h04'. Sur le semi, Jacques Maurice fait fort en 1h07' et Fanny Tastet en 1h20' chez les dames. Enfin sur le 10km, Mélody Julien en rodage avant les JO avec une très grosse semaine d'entraînement à la clé, l'emporte en 33'39'. Muhammad Awal gagne lui en un peu moins de 32'...
Oubliée donc la période COVID et post-COVID, le marathon d'Albi pour sa 43ème édition retrouve un nouveau souffle. La météo était un peu humide certes mais malgré tout ils furent plus de 
Les choses sont rentrées dans l'ordre du côté d'Albi. Tout du moins en ce qui concerne son traditionnel marathon. En effet depuis deux ans, à cause de la COVID, cela n'aura pas été si facile. Une annulation puis une date reportée, un changement de lieu et un programme allégé, il aura donc fallu attendre ce mois d'avril 2022 pour que tout redevienne comme avant. La 42ème édition de la célèbre épreuve tarnaise a donc eu lieu du côté du stadium et les trois distances habituelles étaient bien au programme. Un 10, un 21 et donc un 42km. Bien sûr avec en gros 1300 dossards distribués sur l'ensemble des courses, on n'était pas dans une année record, mais certainement, comme tout le monde le reconnaissait volontiers, il faudra attendre encore un peu avant que les bonnes vieilles habitudes ne soient reprises. Le Marathon d'Albi, organisé par des passionnés d'expérience, reste une référence dans la région et aussi l'une des plus vieilles épreuves de France. Côté résultats, sur la petite distance de 10km, Mélody Julien n'a pas eu de souci pour l'emporter en 34'52''. Elle finit huitième au général. Corentin Capelier est le leader chez les hommes en 31'34''. Sur le semi, ce sont Vivien Portes, le local, en 1h12'51'' et Ines Hamoudi encore espoir en 1h17'16'' qui gagnent. Enfin sur le marathon, rendu très dur en raison des premières chaleurs, Thomas Bodin crée la surprise en l'emportant en 2h43'45'' et Cécila Mobuchon en 3h08'30'' s'impose chez ces dames !
Cette année, le marathon d'Albi n'a pas pu avoir lieu, la faute au COVID qui a trop perturbé le calendrier en début d'année. Pour autant les organisateurs de la célèbre épreuve tarnaise, n'ont pas voulu baisser les bras si facilement et ils ont pu constater l'an dernier qu'il était possible d'organiser une épreuve sur route sur le circuit automobile d'Albi. Du coup la date était programmée depuis belle lurette, seule les 42km n'était pas tenté et on comprendra bien pourquoi avec une boucle de 3,4 km en gros à effectuer trop de fois. Il y avait donc en ce dimanche matin un semi et puis en début d'après-midi un 10 et un 5 km. Ils furent plus de 500 à avoir pris leur dossard, heureux de pouvoir courir tranquille d'une certaine manière, seul le pass étant réclamé, bien sûr, à l'entrée du circuit. Et au niveau des performances, on retiendra que sur le semi, Mathieu Bru et Cécile Kempf ont été impériaux. Mathieu, le Périgourdin, s'impose en 1h09' malgré un léger vent qui s'est levé et en menant la danse de bout en bout. Cécile, elle pour un retour à la compétition, faiblit un peu sur la fin mais gagne en 1h22'50'' tout de même. Lionel Calmejane, le cycliste professionnel d'AG2R, ne démérite pour un essai sur la distance, avec un Top 10. Sur le 10km disputé lui en début d'après-midi, c'est Angel Galant qui aura le dernier mot après un beau duel face à Mohamed Hachemi pourtant favori. Il franchit la ligne en 31'15''. Lucie Raynal, elle, a été seule de bout en bout en féminines. Elle s'impose en un peu plus de 40' ! On pourra noter aussi que certains, comme Laurent Michelier le local, ont décidé d'enchaîner les trois distances au programme. Une belle prépa marathon ! Enfin la journée se terminait par la 5km, juste avant la pluie. Là la grosse sensation est venue de Camille Laurent du CA Balma qui en 17'01'' bat le record de France juniors de la distance (en attente d'homologation !). Sa précédente marque était de 17'08''. Les courses albigeoises terminaient donc en beauté !
Ce n'est jamais facile de se relancer après avoir fêté dignement un 40ème anniversaire, vous imaginez quarante ans d'existence, quarante ans de bénévolat soutenu, d'autant plus quand la 40ème édition est également support des championnats de France de la spécialité. Pourtant tous les membres de l'association du marathon d'Albi sont des passionnés avant même d'être des organisateurs et il ne faisait aucun doute que l'aventure devait continuer que ce parcours devenu désormais mythique entre petit tour en ville et aller-retour sur les bords du Tarn du côté de Saint-Juery devait faire trembler encore quelques accrocs du 42,195 km ! Malgré tout, ce ne fut pas une édition au rabais, loin de là, car l'attrait albigeois opère toujours autant et cette année même le nombre de concurrents engagés a un peu augmenté. Peut-être le changement forcé de date du marathon de Bordeaux a-t-elle chamboulé un peu la donne, allez savoir.... En tout cas, ils furent plus de 2200 à avoir pris un dossard pour soit un 42 km (environ 500), soit un 21 km (1100), soit un 10km... et le soleil a été plus généreux cette fois faisant oublié les conditions difficiles de l'an passé. Bref une belle et grande édition pour la 41ème. On notera que le record a même été battu sur le semi avec plus de 1000 finishers ! Côté résultats du coup, il faut retenir que Richard Bett s'impose en 2h22'02" et Martha Komu gagne une nouvelle fois en féminines. Sur le semi, Dennis Rutoh, parti sur des bases très élevées de 29'30'' sur 10km finit finalement en 1h04'. Mathilde Sagnes, sur cette distance, crée la grosse sensation avec un chrono de 1h16'54''... Ouf ! Enfin sur la plus petite des distances, Ahmed Madjoud en 31'55'' et Mélody Julien en un plus de 35' étaient imprenables !
Enorme performance du Toulousain Mathieu Brûlet qui s'impose au marathon d'Albi en un peu plus de 2h20' pour son premier essai sur la distance et qui, surtout, remporte le titre de champion de France de la spécialité. Il devance Alexis Rodriguez et finit juste derrière le Marocain Alla Hrioued qui lui gagne l'épreuve. 
Et oui cela fait déjà 39 ans que le marathon d'Albi existe et occupe une place importante dans le calendrier régional. 39 ans avec des tas d'anecdotes et de moments forts, avec des changements de lieu e départ et d'arrivées mais avec surtout un parcours quasi plat en aller-retour au bord du Tarn qui a le chic pour animer les passions et attirer les spécialistes. Cette année avec une météo difficile, un vent violent balayant sans arrête l'ensemble du parcours, ils furent de nouveau un peu plus de 2000 à avoir retiré un dossard. Presque 500 sur l'épreuve reine et le reste réparti entre le 10 km et le semi comme à l'accoutumée. C'est dire que l'organisation pour le moins expérimentée avec à sa tête, Philippe Aubert, véritable bible de l'athlétisme régional, et Francis Bec, non loin, passionné devant l'éternel et toute leur équipe de l'association "Marathon d'Albi", est appréciée de tous et n'a plus ses preuves à faire. On peut citer également l'Ekiden ou les Europe de 24h, bref un savoir-faire où se mêlent à merveille professionnalisme et convivialité... Pour cette année, côté résultats, c'est Simon Munuytu, le coureur d'Errea, déjà vainqueur en 2015, a récidivé, même si il avouera avoir énormément souffert u vent et ne signe du coup qu'un maigre 2h26', qui l'emporte. Et c'est sa compagne, Marta Komu qui en finissant 7ème au général, réussit la belle performance du jour en 2h50'. Sur le semi, Khalid Lablak, double vainqueur à Blagnac sur le semi, l'emporte en 1h06' et quelques secondes, Marie-Julie Rabet est victorieuse en féminines sur cette distance et enfin sur le 10km, sans souci, Benoît Dunet et Sophie Mazenc, sont les lauréats du jour !
Très belle 38ème édition du Marathon d'Albi cette année avec près de 2000 participants répartis en gros avec 400 marathoniens, 800 sur le semi et 700 sur le 10km. Malgré tout avec un fort vent glacial, la météo n'était pas propice à des records et évidemment plus la distance était longue, notamment avec les longues lignes droites au bord du Tarn et plus c'était compliqué. Le plateau des élites était pourtant particulièrement relvé et dense avec une dizaine de solides gaillards venus des hauts plateaux africains. Ainsi sur le marathon, épreuve roi, ils furent quatre à batailler ferme en tête de course. Wilson, Félix, Simon et Josephat. Le grand favori sur le papier avec un record à 2h12', Félix Kiriu,n'a pas manqué le coche et il s'impose en 2h21'51'' devançant de justesse donc son compatriote Wilson Kebenei. Simon Munuyutu bien connu de tous les français finit troisième et c'est sa compagne, Martha Komu qui l'emporte facilement chez les féminines en 2h40'21''. On notera que le premier régional s'appelle JUlien Irigony de Biarritz en 2h454. Sur le semi; c'est sans nul doute là que l'arrivée fut la plus disputée. Jean-Claude Niyonizigiye, le Blagnacais, a dû sortir un gros sprint pour l'emporter finalement en 1h08'27'' devant son pote Onésphore. Sylvain Gobin prend une magnifique troisième place en 1h10'29'' et tombe son record. Chez les féminines, c'est le briviste, tout sourire, Diane Cutillos qui l'emporte. Elle qui a commencé à courir il y a un an et demi n'en revenait toujours pas à l'arrivée. Enfin sur le 10km, on retiendra que Teddy Fualdes a réussi à contenir le retour de Sébastien Marmonteil jusqu'au out du bout et surtout que la jeune cadette, Mélody Julien impressionne toujours son monde avec une victoire en 39'15''. Albi reste une épreuve à part, où tout est toujours bien organisé, bien carré mais aussi plein d'humanité et de convivialité. Bref une épreuve de connaisseurs encadrée par des passionnés avec tout de même près de 400 bénévoles...
De la pluie au réveil, vers 7h du mat, et puis ensuite une accalmie. Et puis un départ à peu près sec pour les 2100 concurrents de cette 36ème édition du Marathon d'Albi, d'abord à 8h45' pour le semi et le marathon et à 9h55' pour le 10km, et puis la pluie est revenue. Tranquillement d'abord, avec finesse, et puis de plus en plus fort et elle ne nous aura plus guère quitté. Bref c'était prévu ainsi et cette fois Météo France s'est pas loupé. Du coup il a fallu faire contre mauvaise fortune bon coeur et les coureurs, eux, ne s'en sont pas vraiment plaints, sauf peut-être ceux du marathon qui terminaient plus tard... Bref si on ne va pas citer tout le monde, on notera tout de même le beau chrono réalisé par Stanley Kiprotich, le kenyan que l'on avait vu lièvre à Toulouse. Il signe un 2h16'27'', ce qui le met tout près du vieux record de la course qui date de quelques poignées d'années déjà. A 45'' en gros ! Derrière lui Mechekar est à 9'. La première féminine n'est autre que Vita Poteriuk, l'Ukrainiène, qui réalise un très beau 2h38'49''.
Ils furent donc pas loin des 2000 à avoir choisi de se rendre à Albi en cette fraiche matinée de fin avril. Fraiche mais tout de même idéale avec une température avoisinant les 7°C au départ à 8h45'. La distance de 42km regroupait à elle seule plus de 500 partants, ce qui constitue une belle progression pour Albi depuis quelques années. Sur cette distance reine, on aura pu noter la belle performance de Rachid Boulhadid qui en est à son troisième marathon seulement et qui ne cesse de battre son record. Cette fois il finit en 2h21' après avoir fait une course régulière et prudente pour revenir sur les talons du Kenyan Isaac Birui qui aura mené tout du long, comptant même jusqu'à 2' d'avance au 30ème kilo, avant de se faire doubler dans les deux derniers kilomètres. Imaculate Chemutaï gagne pour la troisième fois elle à Albi. En 2h49', elle finit même 13ème au scratch. Le semi a été dominé par les Ethiopiens. Ainsi Shambel Tufa gagne en 1h03', toujours en tête et Gidéon Rutto, le Kenyan du team 12, est deuxième en 1h08'. Nedi Tadeleh, première fille, est tout simplement sixième de la course en 1h14'. Plus de 700 coureurs étaient inscrits sur cette distance intermédiaire. Enfin sur le 10km, on retiendra que Alexis Dubois et Aurélie Alguacil n'ont pas été inquiétés. Alexandre Bourgeois, le récent vainqueur de Montgiscard, finit deuxième. Il a tenu jusqu'au 6ème kilo avant de laisser filer la victoire.
C'est tout d'abord la météo qui aura beaucoup fait parler d'elle lors de ce week-end consacré au 34ème marathon d'Albi. Car le vent qui a soufflé avec force le samedi durant toute la journée ne laissait vraiment rien augurer de bon... Mais dans la nuit tout aura viré finalement à la pluie et après les trombes d'eau, c'est finalement un petit soleil qui attendait les courageux coureurs du dimanche matin. Avec donc pas de vent du tout et une température fraîche vraiment idéale... Ils furent une nouvelle fois un peu plus de 1500 à s'être donnés le mot. Répartis inégalement sur les trois distances proposées. C'est le semi qui regroupe comme d'habitude le plus de monde avec 670 inscrits contre un peu plus de 400 sur le 10km et le reste sur le marathon... Mais prenons donc les courses dans l'ordre chronologique des arrivées. Sur le 10km, le jeune papa Ludovic Calastrenc, venu de la Roche sur Yon mais originaire du coin, a fait très vite la différence. Il voulait passer sous la barre des 33'. Ce sera le seul à y parvenir. Patrice Sanchez et Habib Benama sont derrière. Florance Longuemart venue elle avec une grosse délégation narbonnaise est première féminine en 38' et quelques poussières... Sur le semi, un homme va étonner tout le monde, il s'agit bien d'Abdelkader Lasfar. Celui que l'on a l'habitude de voir dans la région et qui doit enchaîner avec les 10km de Balma mardi est en grande forme. C'est lui qui va partir en tête sur l'ensemble du semi et marathon. Il passe son 1er kilo en 3'03''. Incroyable. Il finit donc tout seul son périple en 1h07'48''. Si il avait été à la bagarre, sûrement le chrono aura avoisinné les 1h05'. Ouf ! Derrière lui Mathieu Brulet du SATUC est bien loin. Mais en 1h13', il obtient sa qualif pour les Frances. C'était son objectif. Et surtout il a bien résisté aux retours de Nourredine Laiddi et GuillaumeLacclergue, ces deux mêmes qu'il avait doublé vers le 8ème kilo... Chez les féminines, Maria Fedosseva, était aussi du lot. A 42 ans, elle avouait être déjà venu trois fois à Albi. Une fois sur le marathon où elle avait fini 3ème, une autre sur le 10km qu'elle avait emporté et enfin aujourd'hui avec une victoire sur semi. Sur la distance reine enfin, le plateau était cette année des plus alléchants. Et un homme va faire parler la poudre. Il s'agit en l'occurence de l'Ukrainien, Sergeii Marchuk.
Il a pris ses reponsabilités vers le 25ème kilomètre à l'entrée du premier tunnel. Il était jusque là accompagné des deux Kenyans, Bitok et N'Geny et de l'Algérien Belmokta. Finalement il va réaliser un chrono énorme de 2h18'. Le record n'est pas battu évidemment. C'était en 2h15' il y a pas mal de temps déjà mais le parcours n'était pas tout à fait le même non plus....Chez les féminines, il n'y a pas eu photo. Immaculate Cherutai, la tenante du titre, écrase la concurrence en 2h45' et 9ème place au général. Enfin, on ne peut conclure sans parler des régionaux. On attendait en effet beaucoup de nos amis, David Lorrain, Laurent Redon et Patrice Bruel. Qui avaient préparé au mieux le rendez-vous, du moins pour les deux premiers cités. Laurent sera le mieux classé avec une 7ème place et un chrono de 2h40'54''. C'est son record. Il aurait voulu passer sous les 2h40'. Patrice finit 8ème en 2h43'. Mais il avouait avoir fait une semaine énorme en vue de préparer un cent bornes. J'ose même pas vous en parler. Enfin David, parti le plus vite des trois, va craquer à partir du 30ème kilo. Il finit plus loin en 2h48' et une 12ème place. Un peu déçu donc ! Mais ainsi en va-t-il de l'histoire du marathon, où tout n'est jamais écrit à l'avance. Et c'est bien pour cela que l'on aime tant cette épreuve !