Archives 2023//r : 2023 : Janvier - Fevrier - Mars - Avril - Mai - Juin - Juillet - Aout - Septembre - Octobre - Novembre - Decembre -
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C'était une première édition et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce fut une belle et grande réussite. Le Lavaur Athlétisme avait donc décidé en cet avant-dernier jour de l'année de tenter le coup en organisant un trail du côté de Massac Seran et en reprenant l'idée d'un parcours sur le fameuse voie romaine. Certains auront prédit une météo froide ou pluvieuse et bien il n'en fut rien et plus de 350 traileurs se sont donc retrouvés sous un grand et beau soleil printanier en ce samedi 30 décembre. Qui l'aurait cru? Bref pour une première, tous les feux étaient donc au vert et il y a fort à parier qu'une classique est bien née. Les parcours, aussi bien le 12 que le 18, proposaient un aller-retour sur la voie avec donc quelques belles petites côtes. Sur la courte distance, ce sont Camille Peyrefiche et Gilles Manse (que l'on retrouve donc avec plaisir) qui inscrivent meurs noms au palmarès pour la première fois. Sur le 18km, Anne Trempat a été la plus véloce et Lionel Villeneuve, comme à son habitude, revient à ses amours de trail en fin ou début d'année. On devrait le retrouver au trail des Côteaux Bellevue en tout début d'année... à n'en pas douter !
Près de 500 partants, même plus avec les enfants pour cette dernière compétition de 2023. la Corrida d'Auch a fait le plein et ça fait plaisir. En effet, toute l'équipe de l'Athlétic Club Auscitain, sous la houlette de Bernard Médiamole se démène pour apporter le meilleur aux coureurs de la région, histoire de bien terminer l'année. Sous une température chaude pour la saison, chacun a pu bénéficier du circuit fermé dans les rues et sur les berges du Gers de la capitale Gasconne. Des déguisements à la pelle, des Chapeliers fous aux Mime Marceau, de la mouette à la Fée Clochette, du Rasta à la Casa de Papel, les plus belles tenues étaient de sortie et c'est ça aussi qui fait l'image de cet événement. Certes, certains sont là aussi pour la compétition en tant que tel et chez les hommes, Damien Andrada du CA Balma est le plus rapide en 25'25" sur ces 8,4 km. Il est suivi de Thomas Téofili du même club, 5 secondes derrière, et de Paul Kraemer du Toulouse Running Academy. Mélody Julien de l'AM Montredonnaise l'emporte sans surprise chez les féminines devant Jeanne Lehair du CA Balma et Caroline Rivière la "locale". On notera que Thibault DAURAT, seul handisport engagé, boucle la course en 18'35".
Cela a chauffé dans les rues de Tarascon en Ariège pour la traditionnelle Corrida. Cette année, les organisateurs avaient proposé en hors d'oeuvre un petit demi-kv pour ceux qui souhaitaient se chauffer les gambettes. Il fallait juste attendre quelques heures pour que le soleil décline et que dans le froid de la nuit, le départ des 6,5 km soit donné. Evidemment la plupart des engagés étaient surtout venus pour passer un bon moment et profiter de l'ambiance si conviviale du moment... Cependant c'est quand même allé très vite avec un Séb Capus intenable qui l'emporte devant Mathieu Penza. Chez les dames, c'est Solène Gauthier qui gagne les lauriers du soir !
C'est toujours impressionnant. Près de 1500 père et mère noël lancés dans les rues de Toulouse depuis les quais de la Daurade. Désormais la Corrida de Noël de Toulouse est bien ancrée dans le paysage régional des courses à pied. Cette épreuve, chère à l'animateur et également président du comité du hors-stade du 31, Christian Reina, a fait très rapidement le plein. Près de 1200 sur le 10km. Près de 300 sur le 5km, Et on ne sait plus trop combien de marcheurs. Le quota max était donc atteint bien avant la date fatidique et ce sont des milliers d'euros qui seront reversés à Hôpital des enfants via l'institut Saint-Jacques cette année. Comme quoi le Père Noël avait un sacré cadeau dans sa hotte. Mais pouvions-nous en douter. Pour ce qui est des résultats, même si cela avait peu d'importance, admettons-le, Mehdi Chebbah et Anaïs Sulpice remportent le 5km et Marine Denécé et Vincent Amsaleg le 10km !
Presque 800 concurrents en tout, c'est un peu moins que l'an passé pour la Nocturne du Coeur de Verfeil mais l'ambiance était toujours aussi grandiose et conviviale avec cette soupe à l'oignon qui vous réchauffe les corps, avec aussi cette remise des prix haute en couleurs... et puis ce petit vin chaud qui a délié les langues. Bref tous les ingrédients pour passer un bon moment et surtout faire une bonne action. En effet une nouvelle fois tous les bénéfices, et absolument tous puisque même les prestataires jouent le jeu à la Nocturne, sont reversés à une association. L'an passé c'était les Petits Coeurs de Beurre et cette année ce fut donc "Tous en Selles contre la SLA" qui aide dans le lutte contre la maladie de Charcot. Un chèque de près de 8000 euros sera ainsi remis en fin de soirée. Sinon le parcours était, on s'en doute, bien glissant et la soirée déjà bien humide et froide avec un premier départ à 18h et des dernières arrivées vers 20h30. Côté résultats, même si ce n'était pas le plus important là-vas, on retiendra que le jeune cadet Antoine Tassy a impressionné sur le 9km en 39'22'' mais avec plus de 240m de D+. Audrey Magnan l'emporte chez les dames. Et sur le 15km, ce sont Mikaël Juricic et Laure Saint-Cirq qui ont été les plus rapides et pas vraiment inquiétés...
Le week-end du Gruissan Poli Trail est un week-end à part dans le calendrier régional. Pour beaucoup de passionnés, cela reste une référence. Et pour cause, les meilleurs français se sont frottés aux sentiers caillouteux du Massif de la Clape. L'épreuve a longtemps été une manche du Trail Tour National. Depuis beaucoup de modifications ont été amenées, la plupart imposée par des obligations environnementales. L'endroit est en effet de plus en plus protégé et les organisateurs s'adaptent de bon coeur aux nouvelles mesures. Ainsi le quota maximal possible est de 1500 dossards sur l'ensemble du week-end, ainsi la date ne peut plus être choisie au hasard. Ainsi de février nous sommes passés à novembre l'an passé et donc décembre cette année. Mais la beauté du site est toujours aussi envoûtante et les traileurs adorent toujours autant ce GPT qui a donc fait le plein. Pour le samedi, tous les yeux étaient tournés vers le 18 et le 12km, les deux distances proposées. Ainsi Estelle Giovannangeli et Gautier Cochonneau se sont imposés sur le long et Artur Bador et Chloé Barré s'adjugent la courte. Météo clémente et même idéale le dimanche. Sur l'épreuve phare des 50km, les Esclops d'Azun ont dicté leur loi. Robin Bonduelle s'impose en 4h51' devant Cyril Pasturel en 4h53'... Laure Paradan est victorieuse sur cette distance. Et enfin sur le 25km, ce sont Nicolas Godin et Bérénice Gautier qui inscrivent leurs noms au palmarès !
La Ronde de Ramonville a donc fêté ses dix années d'existence. Après les autres années de vie de l'ancienne Ronde du Feu. Et pour l'occasion les organisateurs de l'ACCR avaient décidé de voir les choses en grand avec une distance en plus (un 5km) en lever de rideau et un parcours légèrement modifié. Au total donc ce sont plus de 1600 dossards qui seront distribués et si on rajoute à cela les courses enfants, le record a largement été battu. Année anniversaire. Année fraîche aussi. Avec toujours cette ambiance si particulière de bord de canal. C'est la classique de l'hiver de la région toulousaine. On aime aussi y venir pour essayer d'améliorer son chrono sur un parcours réputé roulant. Côté résultats cette année, on retiendra donc que Anaïs Sulpice et Alois Abraham (le prodige cadet) n'ont guère eu de soucis à s'imposer sur la petite distance. Sur le 10km, Gaetan Cals s'impose en 30'09'' et Sophie Pourcel l'emporte en 37'04'' devant Mathilde Sagnes !
Il fallait être courageux ce matin pour aller courir. C'est pourtant ce qu'on fait plus de 600 sportifs du côté de Launaguet pour la traditionnelle Launagu'Etoile. Deux parcours au choix avec un 6 et un 12km alliant chemins et routes et puis une marche nordique aussi pour les spécialistes. C'était aussi l'occasion de retrouver une nouvelle équipe aux commandes de cette classique de décembre et pour une onzième édition, on peut dire que la motivation et la bonne humeur sont toujours bien présentes. Il est vrai que les bénéfices de la course sont, comme toujours, reversées à des associations telles que le Baobab ou à l'aide de la recherche sur la sclérose en plaques. Bref si on rajoute tous les marcheurs et les enfants, on doit une nouvelle fois être pas loin des 1000 dossards distribués. Le relais est bel et bien transmis... Côté résultats, sur le court, on notera que Anaïs Sulpice et Emma Gratier finissent au sprint alors que Laurent Guillon s'impose plus nettement. Et sur le 12km, Sally Onn gagne une nouvelle fois. C'est la femme en forme de cette fin de saison. Ugo Ginestet inscrit aussi son nom au palmarès de la course. Vivement donc la 12ème édition. 
La Teulatoise, cinquième édition, a donc eu lieu sous un beau soleil hivernal. Les températures étaient basses mais en tout cas il n'a pas plu. Et les presque 200 coureurs qui avaient noté cette date sur leur calendrier auront pu profiter de l'hospitalité teulatoise. Une ambiance de village avec un groupe de musique local pour animer l'épreuve, le Teulat Social Club. Avec un aligot pour clore la soirée. Avec aussi des produits locaux en dotation comme le miel de Lola, les légumes de Loïc. Tous deux habitants le village. Sans parler de la bière offerte à tous, la fameuse Tanis, brassée juste à côté. Le parcours proposait une alternance de chemins et petites toutes, de montées et descentes comme autant d'allers et retours vers la lac de la Balerme. Soit un total de 11km pour 210 m de D+. De quoi croquer le trail à pleines dents ou du moins s'y essayer en passant. Côté résultats, on a quelques habitués des lieux qui sont revenus. Une nouvelles fois. Mylène Bacon remporte le trophée. Elle termine onzième au scratch et finit devant Célianne Junca. Chez les hommes, le duel fut de toute beauté entre Pablo Valade et Victor Danieau, le cycliste. Tout se jouera quasiment au sprint. Et finalement dans la toute dernière montée, le dernier mur dans un champ, Victor fera la différence !
Météo parfaite ce 18 novembre pour les 242 coureurs qui se sont élancés de St Julien de Rodelle pour arpenter la vallée du Dourdou avant de remonter via Rodelle et Maymac sur Bezonnes à la Maison du Causse, lieu d’arrivée de cette 6° édition des Vagues Nocturnes du Dourdou. 25 vagues se sont donc élancés suivant l’âge et le sexe des participants. Les objectifs étaient bien différents pour chacun : revenir sur la tête de course et jouer la victoire finale pour certains, finir devant son meilleur ami pour d'autres, essayer de dénicher le jambon caché dans le dernier quart du parcours ou encore finir la course avec le déguisement le plus originalo-electroluminescent possible ! Bref, à ce petit jeu, les records sont tombés ! Et c'est à nouveau Annie DOUZIECH qui remporte l’épreuve en explosant le record et en passant sous l’heure, une première ! Derrière, c’est Robert Dajean qui prend une belle seconde place pour sa 1° participation. Derrière, ils sont 7 athlètes à se tenir en 1’15 ! Dans l’ordre : Corentin Causse, Nicolas Boyer, Alex Molin Pradel, Nicolas Teffo, Sébastien Rolland, Loïc Raynal et Loan Arguel ! Quelle bagarre dans la nuit auréolée de centaines de bougies mis en place par les bénévoles sur le parcours. La nuit a été particulièrement lumineuse dans la vallée du Dourdou et sur le plateau du Causse. La soupe au fromage a pu réchauffer les corps alors que le jambon caché à 300m de l'arrivée a finalement trouvé preneur : Alex Paulhac de Muret le Château. 
La Boucle des Côteaux, on y vient pour passer un bon moment de convivialité et de fraternité. On y vient aussi pour se casser les pâtes avec quelques petites bosses que tout le monde connait bien. Les Zinzins du Bitume organisent ce rendez-vous depuis quelques décennies déjà. On ne compte plus. Pour autant ce week-end était particulièrement chargé avec pas moins de trois courses dans une zone géographie assez rapprochée. Aussi avec 250 dossards distribués, en tout, les organisateurs faisaient contre mauvais fortune bon coeur. Et la météo était bien là pour donner le sourire à tous. Sur le 10km, Sally Onn n'a pas fait dans la détail. Chez les hommes, c'est Jules Charpentier qui l'emporte devant Jean-Phi Pereira. Sur la courte distance, Clémence Mouysset et Jérémy Lefèvre inscrivent leurs noms au palmarès. Vive les Zinzins !
Et oui déjà vingt ans que la Boucle du Confluent existe. Vingt d'années de petites histoires et d'anecdotes qui pourraient facilement remplir tout un livre. Cette classique d'automne, instaurée par les premiers piliers du PAC (Portet Athlétic Club), a toujours été un bon moment de convivialité, de partage mais aussi de performance. La grande famille du PAC, tout de rouge et blanc vêtue, a toujours su faire l'équilibre entre professionnalisme et esprit familial. Les parcours sont mesurés et très roulants et les coureurs ne s'y sont jamais trompés. Cette année, pour fêter l'anniversaire, les inscriptions ont été closes bien avant la date fatidique. Le quota des 1200 dossards a été atteint sans souci. Et avec la météo franchement idéale de ce jour, tout porte à croire qu'il y aurait pu y en avoir quelques centaines de plus. On ne parle même pas des enfants qui sont toujours aussi choyés par là-bas et qui se comptaient par centaines. Bref un beau succès, à n'en pas douter. Mais bien sûr, il y a aussi une course et comme à l'habitude quelques champions de la région sont venus usés leur running sur l'asphalte local. Il n'y a pas eu de suspense en tête du 10km. Nicolas Fernandez a pris d'entrée la poudre d'escampette et avec 30'09'' au final en solitaire, il bat le record de l'épreuve qui était de 30'22''. Chez les féminines, c'est l'ariégeoise Anais Piton qui l'emporte sans souci. Son frère Allan prendra au passage la troisième place du 3km. Cette distance été survolé par l'incroyable Simon Prady qui gagne donc en 14'41'' mais surtout qui a enchaîné avec le 10 où il prend la deuxième place en 31'45''. Emma Lledos, pour être complet, s'adjuge cette même distance en 19'11''. Longue vie à la Boucle du Confluent !
Ce n'était que la deuxième édition de la Britestole de Briatexte et pourtant les inscriptions sont montées en flèche. On est passé de 500 dossards à 700 en une année seulement. Il est vrai aussi qu'en 2022, il n'y avait qu'une seule distance de 16km proposée en plus de la traditionnelle marche et que cette année, les organisateurs avaient rajouté un 10km. Bref le record a été explosé et cela a mis du baume au coeur des bénévoles locaux. Et de l'enthousiasme il en fallait car la pluie, elle, n'a pas fait faux bond. La météo avait annoncé "rares averses" et bien dès le deuxième départ donné, après 11h, elle n'aura eu de cesse de mouiller les courageux traileurs. Evidemment le terrain était pour le moins hyper gras et boueux. On retiendra donc dans ces conditions pas évidentes que Sylvain Morel double la mise sur le 16km et Marjorie Delpeuch gagne en féminines. Sur le court, les premiers à inscrire leurs noms au palmarès sont Malo Giren et Lou-Ann Chaume. La Britestole semble avoir une longue vie devant elle !
La pluie n'aura pas fait de cadeaux aux organisateurs de la Gailhardaise. Il a fallut attendre la fin d'après-midi pour qu'elle ne fasse son apparition. Mais ensuite, elle n'aura plus jamais quitté les lieux, du côté de Mongailhard donc dans l'Ariège près de Foix et comme le trail nocturne se déroulait donc en soirée, les traileurs n'auront vraiment pas été épargnés. On peut évidemment imaginer que c'est une météo de circonstance et que dans cette discipline, on apprécie souvent cela, en tout cas pour l'organisation, ce n'est jamais vraiment évident. Malgré tout, et ce avec un calendrier hyper chargé en ce week-end, ils furent près de 300 à avoir pris un dossard. Sur la course solo, Philippe Elliot s'impose assez nettement devant Matteo Vannier. Alison Jehl a été impériale en féminines. Sur l'épreuve en duo, Grégory bé associé à Julien Augé l'emportent avec juste quelques secondes d'avance ! On retrouvera cette sympathique et motivée équipe d'organisation en juin prochain pour le Trail de Montgailhard !
L'Oritrail a profité d'une belle éclaircie de ce samedi matin pour se dérouler des conditions quasi idéales pour la pratique de la course nature. Pas trop froid, pas chaud, pas trop de vent et un sentier un peu humide mais pas hyper boueux non plus. Bref à un jour près, cela aurait pu être totalement différent mais c'est ce qui fait le hasard d'un calendrier justement. Les organisateurs du Despé avaient donc remis le couvert pour cet Oritrail qu'ils ont repris depuis deux ans maintenant. Et le succès ne se dément pas avec quasiment le plein de fait sur les deux distances. 200 sur le 10km, au taquet, et 250 sur le 21. A cela on rajoute bien sûr quelques dizaines de marcheurs et l'affaire est dans le sac. La bière de l'arrivée a coulé à flots. Là-bas, du côté de Sorèze, la passion ne fait pas défaut et les parcours sont toujours très engagés pour ne pas dire "joueurs". Côté résultats, on retrouve un peu les habitués. Sur le court, par exemple, ce sont Virginie Barthes et Florian Pech qui s'imposent. Sur le 21km, Carole Philomin et Benjamine Boyer ont été les plus rapides. Mais cela se joue à pas grand chose à chaque fois. De belles bagarres en terre tarnaise donc !
Les Bacchantes étaient bien de retour dans les rues de Toulouse. Et malgré un week-end très chargé dans le secteur avec notamment au moins deux épreuves à plus de 800 inscrits en banlieue toulousaine, cela n'aura pas empêché l'épreuve caritative d'engranger près de 1000 dossards également au départ. 650 sur la course de 8km et quelques centaines de marcheurs. La boucle de 4km entre les deux ponts, à faire donc une ou deux fois, permettait de découvrir les plus beaux spots de la ville rose. Et si on retiendra que Yanyce Flamant l'emporte devant Gaëtant Boucher suite à un beau sprint, cela reste bien anecdotique tant l'important est ailleurs sur cette épreuve. Entre cause défendue, soleil retrouvé et ambiance festive. Moustache de rigueur donc pour cette matinée avec, rappelons le, tous les fonds qui sont reversés à la lutte contre le cancer de la prostate.
Le retour d'"une Foulée pour la vie" était très attendu... Car à l'époque, début novembre, beaucoup avaient pris l'habitude de se retrouver du côté de Seysses pour ce rendez-vous qui avait fêté ces 30 ans. Les grandes années, plus de 1200 participants répondaient présent pour cette épreuve à but caritatif. 
Le moins que l'on puisse dire, c'est que le TBZ est béni des Dieux. Après cinq jours de pluie et de météo exécrable dans la région (et même ailleurs) l'éclaircie est donc venue en ce premier dimanche de novembre. Résultats des courses, un beau soleil, un peu de boue mais pas trop et puis tout de même pas mal de vent. Une météo quasi idéale donc pour un traileur. Aussi pour cette sixième édition, le Trail de Baziège nous prouve une nouvelle fois, si l'on en doutait encore, que c'est la course toulousaine de référence de l'automne. Plus de 1000 dossards distribués, des parcours joueurs et pas si évidents aux portes de la ville rose et puis une ambiance vraiment familiale pour couronner le tout. Le quota de participants a de nouveau été atteint et Joan Grenet et toute son équipe d'organisation ne peuvent que se réjouir. Le succès est là et ne se dément pas. On notera aussi toute l'application et la passion que met l'organisateur en personne pour maintenir l'actualité sur son épreuve (nota : son petit bébé) tout du long de l'année. On ne s'ennuie jamais sur le mur du TBZ et les traileurs apprécient volontiers. Bref une histoire d'amour qui perdure. Cette année, au niveau des résultats, on retiendra que sur le 14km, ce sont des habitués qui l'emportent. Mylène Bacon et Eric Rivals. Sur le 21km, Nicolas Miquel ne l'emporte pas cette fois et laisse la place de leader à Baptiste Coatantiec. Sur la petite distance de 8,5km, ce sont Cyril Roques et Emmanuelle Moillard qui inscrivent leurs noms au palmarès ! Enfin Sophie Pourcel, décidément très en forme, gagne elle le 21km.
L'équipe de Sandrine Laurent, articulée autour du club d'athlétisme de Castelginest, a de quoi se réjouir. Sa petite course ne cesse de progresser et de s'étoffer au fil des ans et déjà, pour une troisième édition, on a passé la barre des 600 dossards distribués. Entre courses et marches. Il est vrai que l'organisatrice est passionnée et attentionnée. Elle ne laisse aucun détail de côté et chaque concurrent pourra témoigner que là-bas, dans l'ouest toulousain, tout est carré et impeccable. Ce sont des conditions premières pour tenter de performer sur une distance quelqu'elle soit. Et les coureurs ne s'y trompent donc pas. Avec cette météo idéale de fin octobre, les parcours proposés, aussi bien sur 5 que sur 10, sont mesurés et homologués. On sait donc à quoi s'attendre. Depuis peu d'ailleurs, le club de Castelginest a rejoint l'entente Grand Toulouse Athlétisme, ce qui lui permettra sans aucun doute de tutoyer d'autres sommets ou de se fixer de nouveaux objectifs. Pour l'heure, on retiendra que sur le 10km, c'est bien Julia Bruni qui ,s'impose en 39'10''. Mais que derrière elle, Sally Onn n'est pas si loin, à une poignée de secondes, elle qui venait de remporter quelques minutes plus tôt le 5km de la course en 18'36''. Juste le temps de souffler quelques minutes entre les deux départs. 9h15 pour le 5km et 10h pour le 10km. Eric Rivals sur cette distance n'a pas eu à forcer son talent. Il gagne en 32'38'' avec près d'une minute d'avance sur son dauphin. C'est un peu l'homme en forme du moment puisqu'en juste deux mois, il a engrangé pas mal de lauriers ici ou là aussi bien sur route qu'en trail. Enfin pour être complet, on notera que Joshua Couteaux gagne, lui, la petite distance. Assez aisément aussi. En tout cas les 10km de Castelginest semblent bien ancrés dans le paysage local. Comme une belle classique d'automne ! Rappelons en conclusion que la course vient une nouvelle fois en aide à deux associations caritatives, Histoire de Coeur et Handy-Sitter !