Il y a un film très connu qui a rendu cette phrase célèbre : "Winter is Coming !" Et le plus souvent souvent cela colle parfaitement à l'ambiance du Black Mountain Trail. Pour cette neuvième année malgré tout, ce ne fut pas pire que d'autres fois. Bien sûr, il n'a pas fait chaud, bien sûr il y a eu du vent dans les sommets, de la gadoue, de la neige, de l'humidité... mais au bout du compte c'était juste tous les ingrédients pour rendre encore inoubliable cette édition. Légèrement rugueuse diront certains mais surtout très rude, tout de même, de l'avis de tous. Trêve de plaisanteries, il vaut mieux être bien affûté et entraîné pour s'attaquer à l'épreuve reine, la Coupo Cambo avec ses 65 km et 3800m de D+. Tout dans le pentu, tout dans le glissant, tout dans l'éprouvant. Un truc de costauds, un truc de géants. Ils étaient 500 à avoir choisi cette option. Le quota max pour la première fois. D'ailleurs toutes les distances ont fait le plein et les dossards se sont même revendus au marché noir, le fameux "Black Market" ! C'est donc la première fois que le BMT refusait du monde et jouait à guichets fermés. 3000 courageux, les yeux emplis d'étoile et la tête de rêves. Les organisateurs étaient ravis même si l'inquiétude de ne pas se rater, de ne rien manquer, persistait jusqu'à la grande soirée de libération... Côté résultats, cette année sur le long c'est Mathieu Colzato qui s'impose dans un excellent chrono de 6h52'. Sur le 40km, Aurélie Larribeau marque les esprits en finissant dans le Top 20 et gagne donc en féminines alors que Gauthier Dubrana est le vainqueur hommes. Sur le 20km avec trois vagues au départ et le plus d'inscrits, ce sont finalement Emmanuelle Etcheverria et Adrien Payot qui seront les plus costauds. Enfin Céline Lavrilleux et Lucas Gardelle inscrivent leurs noms sur la petite distance de 10km. Enfin pour être complet, on retiendra que Manon Poulaliou remporte le Coupo Cambo (65km) en 8h58' en féminines devant Yanid Arango qui réalise un superbe début d'année !
Retrouvez les résultats du Black Mountain Trail en rubrique "résultats" et des photos et vidéos dans la foulée
04/03/23 Quand l'hiver se pointe au Black Moutain Trail !
Le Black Mountain Trail (BMT) a déjà tout connu dans sa courte histoire. Une annulation pour COVID, une autre pour intempéries. Une année aussi de transition avec une date modifiée pour assurer le coup. C'était l'an dernier au mois de juin. Mais le BMT s'en est toujours remis. Grâce à la volonté d'un groupe d'irréductibles. A Saint-Amant Soult, petit village reculé du fin fond du Tarn, on aime quand c'est rugueux, quand c'est rude, quand il faut se battre pour arriver à ses fins. Et cette année, une nouvelle fois, les courageux traileurs n'ont pas été épargnés (ou ont été gâtés c'est selon!). Le froid et le vent étaient donc les deux invités principaux de la matinée. Et comme on dit par là-bas : "quand ça souffle en bas, c'est l'enfer au Pic". Avec des restes de neige, un vent à décorner les boeufs et une température négative, personne ne s'est trop attardé dans les hauteurs du parcours. Le Pic de Nore se passait pour la plupart au sprint, sans même penser à faire un selfie souvenir. Rajoutez à cela des parcours hyper difficiles, souvent droits dans la pente et techniques à souhaites avec ses feuilles mortes qui cachent des petits cailloux fuyants et vous aurez tout compris. Le BMT n'est pas une histoire de traileurs novices. Il fallait être aguerris et peut-être sans doute un peu "fous" pour aller au bout de ses 63km et 3800m de D+. Ce n'est pas Benat Marmissolle, le parrain de l'épreuve, déjà vainqueur l'an passé aux côtés de Pau Capell, et qui le faisait en préparation cette fois, qui dira le contraire. Le BMT, on s'en souvient ensuite toute sa vie et c'est d'ailleurs pour en chier que l'on s'inscrit. Pour preuve, les 2400 dossards sont tous partis longtemps avant la fin de la date limite. Côté résultats, Aurélien Escolano est bien arrivé en tête, largement, mais même si il dominait son sujet, il s'est trompé de parcours et n'a pas fait toute la totalité des 64km. Du coup, c'est Mejia Daniel qui est déclaré vainqueur en 7h15'. Sur le 37km, Lucille Roullaud et Loan Le Rohellec ont fait le show et l'emportent sans souci. Sur la petite distance, la nouvelle de 10km, Christel Sautter gagne de nouveau. Romain Cavalier complète le podium en masculins. Enfin sur le 18km, partis en deux vagues, ce sont Estelle Andrieu et Cyril Pasturel qui se sont distingués...
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04/06/22 Quand le Black Moutain se met à l'heure d'été !
Et oui il a fait chaud sur le Black Mountain Trail cette année. Même bien chaud pour certains. La fraîcheur du matin a en effet vite laissé place à une chaleur quasi estivale. Heureusement que les parcours proposés empruntent pas mal de parties boisées et ventées... Cette année donc et pour la première fois, la date de la célèbre épreuve tarnaise a été modifiée. Comme l'explique fort volontiers Philippe Arnaud, l'emblématique organisateur, cela est dû à plusieurs annulations et reports successifs qui auront mis à mal les structures même de l'association organisatrice. En clair si cette édition avait dû être annulée pour diverses raisons, et la météo en fait donc partie, et bien cela aurait la fin du BMT. Aussi avec ce changement de date, l'épreuve a attiré un peu moins de monde que d'habitue. C'est une évidence. Presque moitié moins. Mais au moins, elle a bien eu lieu et les fans des premiers pourront se réjouir très vite car il est question dès 2023 de retrouver une date plus hivernale (en mars donc) et sûrement aussi une distance en plus (plus longue). Bref ce sera le retour aux fondamentaux. Du dur, du rugueux, du froid ! Pour autant, cette édition chaude a attiré quelques pointures du trail. Et notamment un certain Paul Capell, espagnol au palmarès élogieux, qui avait confirmé sa participation déjà en 2019 et qui a donc juste décalé son passage parmi nous. Il finit main dans la main avec Benat Marmissolle, invité surprise de dernière minute, troisième au dernier Grand Raid de la Réunion. Ils finissent en moins de 6h, explosant donc au passage le record de la course. Sur le 33km, Thomas Brunel a été le plus costaud avec un beau chrono de 3h15 mais sur cette distance, c'est Stéphanie Lamy, la Réunionnaise, qui impressionne tout le monde. Elle qui a pris la semaine dernière la troisième place des Frances de Trail à Salers (1er Master 2), finit tout simplement 4ème au général dans un chrono de 3h22'. Sur le 18km, avec le jeu des diverses vagues au départ, il faudra attendre que tout le monde soit arrivé pour connaître le chrono le plus rapide. Et cela va se jouer à quelques secondes entre Romain Barthez et Jonhatan Coufourier, tous deux des locaux (ou presque). 1h35'04'' pour ce dernier contre 1h35'16'' pour Romain. Pour s'affranchir des 18km aller-retour jusqu'au Pic de Nore ! Enfin, on retiendra aussi que Kiara Bisaro, la championne de VTT, s'impose sur le 55km en 7h20. Elle qui n'était pas habituée à une telle distance !!
Retrouvez tous les résultats du Black Mountain Trail en rubrique "résultats" et des photos et vidéos dans la foulée
Ah ce fameux Black Moutain Trail ! C'est vraiment une épreuve à part. Y a pas à dire. Rien que le teaser est un phénomène à lui seul. Mais bon c'est surtout son parcours et son ambiance qui font toute la différence. Rappelons-le, c'est tout une vallée qui se mobilise pour faire de cet événement quelque chose de grandiose. Et avec plus de 2000 concurrents toutes épreuves confondues, le succès ne se dément pas au fil des années. Aussi on ne va pas revenir ici sur tous les résultats, mais sachez que sur le 18km, Julien Rodriguez et Aurélie Larribeau auront été les plus véloces dans cette montée directe au Pic de Nore et descente dans la foulée. Sur le 33km, le niveau était stratosphérique et Fleury Roux en 3h01 a placé la barre très haut, si l'on peut dire... Elise Guillot de Blagnac remporte la mise en féminines. Enfin sur le 55km et ses 3600m de D+, Maxime Tuaillon a été royal. En 6h16', c'est vraiment hyper rapide. Audrey Maqueda, la Catalane, l'emporte en moins de 8h (7h51 pour être précis) !
03/03/18 Un Black Moutain Trail sous le signe du soleil !
Et oui il a fait beau cette année au Black Moutain. Oubliée l'annulation de l'année passée avec cet exceptionnel épisode neigeux. Mais si le soleil était bien présent en ce samedi 3 mars, avouons aussi que cela s'est joué à pas grand chose. Deux jours auparavant en effet, cela aurait été beaucoup compliqué avec le vent très fort ou la neige. Bref la température même fraîche était vraiment idéale et le soleil qui brillait sur le Pic de Nore à partir de midi et réchauffait les quelques centimètres de neige encore présents faisait plaisir à voir. C'était splendide. Mais bien sûr le Black, c'est aussi un parcours à couper au couteau. Très rude et souvent droit dans la pente avec un savant mélange de boue, de feuilles mouillées, de neige donc, de caillasses, de rochers, de ruisseaux à traverser. Une épreuve pour costauds à n'en pas douter. Sur le long parcours de 55 km et 3500m de D+, Patrice Nalet a été majestueux en 6h38'. Blandine Lhirondel n'a pas fait dans le détail non plus en 7h25' et une 21ème place au scratch. Même si il est vrai quelques coureurs se sont un peu trompés de parcours et ont sans doute pas la distance totale. D'ailleurs c'est sur le 34km qu'il y a eu un petit souci avec un bénévole qui a mal orienté les premiers coureurs et Maxime Durand qui était alors en tête n'aura plus que ses yeux pour pleurer, si l'on peut dire, après avoir fait, tout comme ses sept poursuivants, six bornes en plus. Du coup sur le papier, c'est bien Camille Defer, jeune femme au talent très prometteur, qui rafle la mise au général en 3h30'. Sur le court enfin, avec 800 coureurs au départ répartis sur une douzaine de vagues, c'est le jeune Valentin Lecerf qui a été le plus véloce bouclant l'aller-retour au pic en moins de 1h30. Il devance Jérôme Alayrac, récent vainqueur du Trailhounet, de près de 5'... Mais tout cela se terminait comme à l'accoutumée devant une bière et une saucisse avant, pour ceux qui sont restés sur place, la grande nuit du trail dans le village. Tout un programme !
Retrouvez les résultats du BMT en rubrique "résultats" et photos et vidéos dans la foulée
05/03/16 Conditions dantesques sur le Black Moutain Trail
Il y a des courses que l'on oubliera jamais. Et ce pour toutes sortes de raisons en fait. Et bien cette deuxième édition de la Black Moutain restera dans les annales et dans les mémoires de tous ceux qui s'y étaient inscrits. C'est certain. Les conditions météos étaient en effet particulièrement difficiles cette année, tout le contraire de l'an passé où un grand soleil avait régné tout du long. Là avec toute la pluie qui est tombée durant la semaine, les courageux traileurs, 240 sur le 55km, 340 sur le 36 et plus de 400 sur le 18km, ont eu droit à de la boue sur une grosse partie des parcours, des roches glissantes, de la neige dans les hauteurs, du froid et du vent au Pic de Nore, de l'eau coulant en ruisseau sur les petits singles, de la pluie en début d'après-midi... bref la totale. Un bon vieux trail de costauds comme on les aime. Si l'on peut dire. Côté résultats, on retiendra pour le moment que Pascal Massou, terminant pourtant troisième, semble le seul des trois premiers à avoir fait la totalité du parcours sur le 55km. Marion Clignet en vraie guerrière des sentiers remporte cette distance. Sur le 36km, c'est la belle surprise du jour avec la victoire de Benoit Sentost qui a bien bagarré, notamment face à Nicolas Jalabert qui craque sur la fin, pour finalement s'imposer. Sans aucun doute, une des plus belles lignes de son palmarès. Juliette Buisson l'emporte et entre même dans le top 20. La fille de Brassac a des jambes de feu. Sur le 18km, couru comme d'habitude en contre la montre, Romain Durbiano et Mylène Bacon s'imposent sans coup férir. Tout cela se terminait aussi devant des saucisses chaudes, du jambon, du fromage... avant la grande nuit du trail. Mais ça, c'est une autre histoire, bien sûr !
Retrouvez les premiers résultats du trail en rubrique "résultats" et quelques photos déjà ICI et la vidéo de départ LA. A venir dès demain, toutes vos photos individuelles en cliquant LA
(05/03/2016)
07/03/15 Une 1ère édition du Black Mountain de folie !
Quand les choses ne se passent pas bien, il ne faut pas hésiter à le dire. Mais quand les choses se passent et bien, il ne faut pas non plus s'empêcher de le crier haut et fort. Et du côté du Black Mountain, pour une première édition et de l'avis de tous, ce fut une énorme réussite, une organisation quasi-parfaite. Tout y était. A commencer par la météo qui nous a offert une magnifique soleil, ce qui a permis aux coureurs de profiter d'un panorama exceptionnel, surtout du côté du Pic de Nore. Ensuite l'ambiance sur place avec la bière et les sausicces, inéviatbles et tant attendues. Et puis aussi tous les bénévoles, des dizaines et des dizaines, partout, sur le parcours, dans la montagne, aux ravitos... toujours avec le sourire, tellement heureux d'être là pour cet événement nouveau. Et puis enfin l'organisation proprement dite qui a fait tout ce qu'il fallait justement pour que cette épreuve soit connue et reconnue, au niveau communication, au niveau des viduels, au niveau des gens qui les ont aidé sur place. Bref tout est quasi parfait. Seul peut-être un petit endroit sur le parcours où quelques uns ont un peu raffûté. Mais c'est juste pour dire... Sinon trois distances étaient au programme. Et en tout près de 700 concurrents. Sur le 17km, Thomas Avril et Corinne Bouttes ont été les plus véloces. Sur le 32km, Elisa Bollonjeon était intouchable alors que Thomas Mayer a dû s'employer jusqu'au bout pour se défaire de Nicolas Jalabert en belle forme. Sur le 50km, on ne peut que souligner l'excellente prestation de Nicolas Miquel, qui l'emporte devant Nahu Passerat en 4h28' avec 20' d'avance. 50km et 2500m de D+. Inutile de rajouter quelque chose. Ah ah... Stéphanie Thibault du Portet Athlétic Club a parfaitement maîtrisé son sujet de bout en bout. Elle aussi l'emporte avec une belle marge d'avance. Mais il tarde déjà d'être à la deuxième édition car il parait évident qu'une belle classique vient de naître dans le Tarn !
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Il y a un film très connu qui a rendu cette phrase célèbre : "Winter is Coming !" Et le plus souvent souvent cela colle parfaitement à l'ambiance du Black Mountain Trail. Pour cette neuvième année malgré tout, ce ne fut pas pire que d'autres fois. Bien sûr, il n'a pas fait chaud, bien sûr il y a eu du vent dans les sommets, de la gadoue, de la neige, de l'humidité... mais au bout du compte c'était juste tous les ingrédients pour rendre encore inoubliable cette édition. Légèrement rugueuse diront certains mais surtout très rude, tout de même, de l'avis de tous. Trêve de plaisanteries, il vaut mieux être bien affûté et entraîné pour s'attaquer à l'épreuve reine, la Coupo Cambo avec ses 65 km et 3800m de D+. Tout dans le pentu, tout dans le glissant, tout dans l'éprouvant. Un truc de costauds, un truc de géants. Ils étaient 500 à avoir choisi cette option. Le quota max pour la première fois. D'ailleurs toutes les distances ont fait le plein et les dossards se sont même revendus au marché noir, le fameux "Black Market" ! C'est donc la première fois que le BMT refusait du monde et jouait à guichets fermés. 3000 courageux, les yeux emplis d'étoile et la tête de rêves. Les organisateurs étaient ravis même si l'inquiétude de ne pas se rater, de ne rien manquer, persistait jusqu'à la grande soirée de libération... Côté résultats, cette année sur le long c'est Mathieu Colzato qui s'impose dans un excellent chrono de 6h52'. Sur le 40km, Aurélie Larribeau marque les esprits en finissant dans le Top 20 et gagne donc en féminines alors que Gauthier Dubrana est le vainqueur hommes. Sur le 20km avec trois vagues au départ et le plus d'inscrits, ce sont finalement Emmanuelle Etcheverria et Adrien Payot qui seront les plus costauds. Enfin Céline Lavrilleux et Lucas Gardelle inscrivent leurs noms sur la petite distance de 10km. Enfin pour être complet, on retiendra que Manon Poulaliou remporte le Coupo Cambo (65km) en 8h58' en féminines devant Yanid Arango qui réalise un superbe début d'année !
Le Black Mountain Trail (BMT) a déjà tout connu dans sa courte histoire. Une annulation pour COVID, une autre pour intempéries. Une année aussi de transition avec une date modifiée pour assurer le coup. C'était l'an dernier au mois de juin. Mais le BMT s'en est toujours remis. Grâce à la volonté d'un groupe d'irréductibles. A Saint-Amant Soult, petit village reculé du fin fond du Tarn, on aime quand c'est rugueux, quand c'est rude, quand il faut se battre pour arriver à ses fins. Et cette année, une nouvelle fois, les courageux traileurs n'ont pas été épargnés (ou ont été gâtés c'est selon!). Le froid et le vent étaient donc les deux invités principaux de la matinée. Et comme on dit par là-bas : "quand ça souffle en bas, c'est l'enfer au Pic". Avec des restes de neige, un vent à décorner les boeufs et une température négative, personne ne s'est trop attardé dans les hauteurs du parcours. Le Pic de Nore se passait pour la plupart au sprint, sans même penser à faire un selfie souvenir. Rajoutez à cela des parcours hyper difficiles, souvent droits dans la pente et techniques à souhaites avec ses feuilles mortes qui cachent des petits cailloux fuyants et vous aurez tout compris. Le BMT n'est pas une histoire de traileurs novices. Il fallait être aguerris et peut-être sans doute un peu "fous" pour aller au bout de ses 63km et 3800m de D+. Ce n'est pas Benat Marmissolle, le parrain de l'épreuve, déjà vainqueur l'an passé aux côtés de Pau Capell, et qui le faisait en préparation cette fois, qui dira le contraire. Le BMT, on s'en souvient ensuite toute sa vie et c'est d'ailleurs pour en chier que l'on s'inscrit. Pour preuve, les 2400 dossards sont tous partis longtemps avant la fin de la date limite. Côté résultats, Aurélien Escolano est bien arrivé en tête, largement, mais même si il dominait son sujet, il s'est trompé de parcours et n'a pas fait toute la totalité des 64km. Du coup, c'est Mejia Daniel qui est déclaré vainqueur en 7h15'. Sur le 37km, Lucille Roullaud et Loan Le Rohellec ont fait le show et l'emportent sans souci. Sur la petite distance, la nouvelle de 10km, Christel Sautter gagne de nouveau. Romain Cavalier complète le podium en masculins. Enfin sur le 18km, partis en deux vagues, ce sont Estelle Andrieu et Cyril Pasturel qui se sont distingués...
Et oui il a fait chaud sur le Black Mountain Trail cette année. Même bien chaud pour certains. La fraîcheur du matin a en effet vite laissé place à une chaleur quasi estivale. Heureusement que les parcours proposés empruntent pas mal de parties boisées et ventées... Cette année donc et pour la première fois, la date de la célèbre épreuve tarnaise a été modifiée. Comme l'explique fort volontiers Philippe Arnaud, l'emblématique organisateur, cela est dû à plusieurs annulations et reports successifs qui auront mis à mal les structures même de l'association organisatrice. En clair si cette édition avait dû être annulée pour diverses raisons, et la météo en fait donc partie, et bien cela aurait la fin du BMT. Aussi avec ce changement de date, l'épreuve a attiré un peu moins de monde que d'habitue. C'est une évidence. Presque moitié moins. Mais au moins, elle a bien eu lieu et les fans des premiers pourront se réjouir très vite car il est question dès 2023 de retrouver une date plus hivernale (en mars donc) et sûrement aussi une distance en plus (plus longue). Bref ce sera le retour aux fondamentaux. Du dur, du rugueux, du froid ! Pour autant, cette édition chaude a attiré quelques pointures du trail. Et notamment un certain Paul Capell, espagnol au palmarès élogieux, qui avait confirmé sa participation déjà en 2019 et qui a donc juste décalé son passage parmi nous. Il finit main dans la main avec Benat Marmissolle, invité surprise de dernière minute, troisième au dernier Grand Raid de la Réunion. Ils finissent en moins de 6h, explosant donc au passage le record de la course. Sur le 33km, Thomas Brunel a été le plus costaud avec un beau chrono de 3h15 mais sur cette distance, c'est Stéphanie Lamy, la Réunionnaise, qui impressionne tout le monde. Elle qui a pris la semaine dernière la troisième place des Frances de Trail à Salers (1er Master 2), finit tout simplement 4ème au général dans un chrono de 3h22'. Sur le 18km, avec le jeu des diverses vagues au départ, il faudra attendre que tout le monde soit arrivé pour connaître le chrono le plus rapide. Et cela va se jouer à quelques secondes entre Romain Barthez et Jonhatan Coufourier, tous deux des locaux (ou presque). 1h35'04'' pour ce dernier contre 1h35'16'' pour Romain. Pour s'affranchir des 18km aller-retour jusqu'au Pic de Nore ! Enfin, on retiendra aussi que Kiara Bisaro, la championne de VTT, s'impose sur le 55km en 7h20. Elle qui n'était pas habituée à une telle distance !!
Ah ce fameux Black Moutain Trail ! C'est vraiment une épreuve à part. Y a pas à dire. Rien que le teaser est un phénomène à lui seul. Mais bon c'est surtout son parcours et son ambiance qui font toute la différence. Rappelons-le, c'est tout une vallée qui se mobilise pour faire de cet événement quelque chose de grandiose. Et avec plus de 2000 concurrents toutes épreuves confondues, le succès ne se dément pas au fil des années. Aussi on ne va pas revenir ici sur tous les résultats, mais sachez que sur le 18km, Julien Rodriguez et Aurélie Larribeau auront été les plus véloces dans cette montée directe au Pic de Nore et descente dans la foulée. Sur le 33km, le niveau était stratosphérique et Fleury Roux en 3h01 a placé la barre très haut, si l'on peut dire... Elise Guillot de Blagnac remporte la mise en féminines. Enfin sur le 55km et ses 3600m de D+, Maxime Tuaillon a été royal. En 6h16', c'est vraiment hyper rapide. Audrey Maqueda, la Catalane, l'emporte en moins de 8h (7h51 pour être précis) !
Et oui il a fait beau cette année au Black Moutain. Oubliée l'annulation de l'année passée avec cet exceptionnel épisode neigeux. Mais si le soleil était bien présent en ce samedi 3 mars, avouons aussi que cela s'est joué à pas grand chose. Deux jours auparavant en effet, cela aurait été beaucoup compliqué avec le vent très fort ou la neige. Bref la température même fraîche était vraiment idéale et le soleil qui brillait sur le Pic de Nore à partir de midi et réchauffait les quelques centimètres de neige encore présents faisait plaisir à voir. C'était splendide. Mais bien sûr le Black, c'est aussi un parcours à couper au couteau. Très rude et souvent droit dans la pente avec un savant mélange de boue, de feuilles mouillées, de neige donc, de caillasses, de rochers, de ruisseaux à traverser. Une épreuve pour costauds à n'en pas douter. Sur le long parcours de 55 km et 3500m de D+, Patrice Nalet a été majestueux en 6h38'. Blandine Lhirondel n'a pas fait dans le détail non plus en 7h25' et une 21ème place au scratch. Même si il est vrai quelques coureurs se sont un peu trompés de parcours et ont sans doute pas la distance totale. D'ailleurs c'est sur le 34km qu'il y a eu un petit souci avec un bénévole qui a mal orienté les premiers coureurs et Maxime Durand qui était alors en tête n'aura plus que ses yeux pour pleurer, si l'on peut dire, après avoir fait, tout comme ses sept poursuivants, six bornes en plus. Du coup sur le papier, c'est bien Camille Defer, jeune femme au talent très prometteur, qui rafle la mise au général en 3h30'. Sur le court enfin, avec 800 coureurs au départ répartis sur une douzaine de vagues, c'est le jeune Valentin Lecerf qui a été le plus véloce bouclant l'aller-retour au pic en moins de 1h30. Il devance Jérôme Alayrac, récent vainqueur du Trailhounet, de près de 5'... Mais tout cela se terminait comme à l'accoutumée devant une bière et une saucisse avant, pour ceux qui sont restés sur place, la grande nuit du trail dans le village. Tout un programme !
Il y a des courses que l'on oubliera jamais. Et ce pour toutes sortes de raisons en fait. Et bien cette deuxième édition de la Black Moutain restera dans les annales et dans les mémoires de tous ceux qui s'y étaient inscrits. C'est certain. Les conditions météos étaient en effet particulièrement difficiles cette année, tout le contraire de l'an passé où un grand soleil avait régné tout du long. Là avec toute la pluie qui est tombée durant la semaine, les courageux traileurs, 240 sur le 55km, 340 sur le 36 et plus de 400 sur le 18km, ont eu droit à de la boue sur une grosse partie des parcours, des roches glissantes, de la neige dans les hauteurs, du froid et du vent au Pic de Nore, de l'eau coulant en ruisseau sur les petits singles, de la pluie en début d'après-midi... bref la totale. Un bon vieux trail de costauds comme on les aime. Si l'on peut dire. Côté résultats, on retiendra pour le moment que Pascal Massou, terminant pourtant troisième, semble le seul des trois premiers à avoir fait la totalité du parcours sur le 55km. Marion Clignet en vraie guerrière des sentiers remporte cette distance. Sur le 36km, c'est la belle surprise du jour avec la victoire de Benoit Sentost qui a bien bagarré, notamment face à Nicolas Jalabert qui craque sur la fin, pour finalement s'imposer. Sans aucun doute, une des plus belles lignes de son palmarès. Juliette Buisson l'emporte et entre même dans le top 20. La fille de Brassac a des jambes de feu. Sur le 18km, couru comme d'habitude en contre la montre, Romain Durbiano et Mylène Bacon s'imposent sans coup férir. Tout cela se terminait aussi devant des saucisses chaudes, du jambon, du fromage... avant la grande nuit du trail. Mais ça, c'est une autre histoire, bien sûr !
Quand les choses ne se passent pas bien, il ne faut pas hésiter à le dire. Mais quand les choses se passent et bien, il ne faut pas non plus s'empêcher de le crier haut et fort. Et du côté du Black Mountain, pour une première édition et de l'avis de tous, ce fut une énorme réussite, une organisation quasi-parfaite. Tout y était. A commencer par la météo qui nous a offert une magnifique soleil, ce qui a permis aux coureurs de profiter d'un panorama exceptionnel, surtout du côté du Pic de Nore. Ensuite l'ambiance sur place avec la bière et les sausicces, inéviatbles et tant attendues. Et puis aussi tous les bénévoles, des dizaines et des dizaines, partout, sur le parcours, dans la montagne, aux ravitos... toujours avec le sourire, tellement heureux d'être là pour cet événement nouveau. Et puis enfin l'organisation proprement dite qui a fait tout ce qu'il fallait justement pour que cette épreuve soit connue et reconnue, au niveau communication, au niveau des viduels, au niveau des gens qui les ont aidé sur place. Bref tout est quasi parfait. Seul peut-être un petit endroit sur le parcours où quelques uns ont un peu raffûté. Mais c'est juste pour dire... Sinon trois distances étaient au programme. Et en tout près de 700 concurrents. Sur le 17km, Thomas Avril et Corinne Bouttes ont été les plus véloces. Sur le 32km, Elisa Bollonjeon était intouchable alors que Thomas Mayer a dû s'employer jusqu'au bout pour se défaire de Nicolas Jalabert en belle forme. Sur le 50km, on ne peut que souligner l'excellente prestation de Nicolas Miquel, qui l'emporte devant Nahu Passerat en 4h28' avec 20' d'avance. 50km et 2500m de D+. Inutile de rajouter quelque chose. Ah ah... Stéphanie Thibault du Portet Athlétic Club a parfaitement maîtrisé son sujet de bout en bout. Elle aussi l'emporte avec une belle marge d'avance. Mais il tarde déjà d'être à la deuxième édition car il parait évident qu'une belle classique vient de naître dans le Tarn !