Le Taramuret Trail, c'est devenu une habitude se joue à guichets fermés. 1000 dossards distribués et pas un de plus. Trois distances au programme et des parcours de toute beauté alternant côteaux murètains et bords de Garonne. Cette année la boue a laissé sa place, an tant qu'invité numéro un, au brouillard. Et celui-ci a tenu bon toute la matinée.... Il fallait donc être courageux pour prendre son départ dans cette humidité ambiante. Idéal toutefois pour courir avec une température fraîche mais agréable. Les organisateurs du Tarahumaras Club que l'on croise tout au long de l'année sur plein d'autres épreuves dans la région étaient tout heureux de constater de la belle réputation qu'a pu gagner leur épreuve au fil des années. Ce n'est pas un hasard et quelques uns travaillent d'arrache pied durant quelques semaines ou mois pour qu'il en soit ainsi. Quand on se rend désormais sur le Tara, on sait que l'on ne sera pas déçu.... Côté résultats, on retiendra cette fois que Emmanuelle Moiollard et Doris Lapeze remportent le 11km, Cécile Resseguier et Nawal Pinna le 16km chez ces dames et Titouan Corrège en masculins... Enfin sur la longue distance de 32km, ce sont Tiphanie Muller et Alan Hernandez qui inscrivent leur nom au palmarès. Le Tara Muret Trail est devenu la grande classique de l'hiver en Haute-Garonne, au même titre donc que le Trail des Côteaux !
Retrouvez les résultats du Tara Muret Trail en rubrique "résultats" et des photos et vidéos dans la foulée
L'édition 2023 du Taramuret Trail est à marquer du pierre blanche dans le livre du souvenir de l'épreuve. En effet tous les éléments étaient réunis pour que la fête soit grande et inoubliable. Les conditions météos tout d'abord. Du soleil et une température froide. Pas de boue ou si peu. Pas de vent ou si peu. L'afflux des concurrents ensuite. De mémoire d'organisateur, ils n'avaient jamais vu ça. Le quota maximum des 1000 dossards, toutes distances confondues bien sûr, était atteint largement avant la semaine fatidique d'avant course. Et ce malgré un calendrier pas évident, c'était sûrement le week-end le plus chargé depuis le début de l'année dans la région. Mais l'ambiance à l'image des Taras de Muret a fait la différence et petit à petit avec le bouche à oreille, plus personne n'a envie de rater ce rendez-vous devenu incontournable en hiver. On se prend pas la tête, on aime s'amuser mais la rigueur de l'organisation ne laisse pas de place au hasard. Les coureurs sont unanimes et plébiscitent désormais ce rendez cette course. Côté résultats, là aussi on n'est pas déçu. Il y a les habitués qui reviennent et il y a toujours un gros niveau. Sur toutes les distances. A commencer par le 26km, course un peu phare de la matinée. Nicolas Miquel est revenu et a une nouvelle fois gagné. Même si ce fut un peu plus serré que lors de ces récentes victoires 2023, aux Côteaux de Bellevue ou encore plus récemment à l'Embusque Trail. Il devance son dauphin du jour, Jordan Rabely de quelques secondes. Valérie Reynal a plus d'avance chez les féminines. Sur le 16km, ce sont aussi des habitués des lieux avec le couple Guillot-Castet. La première, Isabelle, gagne facilement et le deuxième Florent finit cette fois deuxième après un sprint face à Mathieu Colzato. Enfin sur le court, Adrien Latestere et Léa Aïchor se sont distingués. Bref que du beau monde pour un beau petit dimanche au soleil !
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Malgré un week-end particulièrement chargé en trails en tous genres (une poignée d'organisations dans les 50 kilomètres autour de Toulouse), le Tara Muret Trail a tenu ses promesses avec près de 1000 dossards distribués sur les trois distances proposées. Autant dire que le plein était fait à la plus grande joie des organisateurs qui remettait donc le couvert suite à deux années de disette. COVID oblige. Trois parcours étaient donc de nouveau proposés avec le Raramuri et ses 26km, la Sierra et ses 16 km et enfin la Barranca et ses 11 km. A peu près 300 coureurs, voire un peu plus, pour chaque distance. La météo était elle aussi de la partie, et quelques rayons de soleil sont venus bercés la progression des courageux traileurs du jour avec une température vraiment idéale malgré un vent assez fort. Il était également plaisant, suite à l'effort, de se laisser aller autour de la fameuse piste de Muret, une bière (ou autre) à la main. J'en profite d'ailleurs pour saluer à nouveau Robert Dedieu, figure emblématique des organisations murétaines qui connaissait bien sûr l'endroit comme sa poche et qui nous a donc quitté l'an passé. Côté résultats, pour revenir à la course, on aura tous noté avec joie la présence exceptionnelle de Mylène Bacon. Venue depuis les Alpes où elle réside désormais pour un week-end choc, entre la soirée Barkley au Bistronomique vendredi soir et le Trail du dimanche matin, elle a fait le plein. Sur le 16km, elle est malgré tout tombée sur un os en la personne d'Elise Guillot plus en forme que jamais qui s'impose sans coup férir. Florent Castet, son ami, remportant au passage cette même distance au scratch. Sur le 11km, Salomé Lecoq et Anthony Vales ont été les plus rapides alors que sur le long, Chloé Labarrère l'emporte et Gwenaël Busseuil impressionne avec un chrono en 1h50' !
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C'était un weekend bien chargé dans la région toulousaine avec le 10km et Semi-Marathon de Blagnac, bien entendu, l'un des gros rendez-vous de l'année dans le département, mais encore une épreuve caritative contre le cancer organisé par le C.A Balma... Et l'on rajoutait encore à tout ça le Tarahumaras du côté de Muret! Côté participation, c'était annoncé, on avait le carton plein puisque les organisateurs avaient atteint leur maximum souhaité sur les 3 distances proposées, à savoir le 26 et le 11km, ainsi que le 36km, nouveauté de cette 5e édition! Autour d'un millier de sportifs ont pris le départ, de quoi ravir tout le monde! Côté météo aussi, on était plutôt gâté avec peu de vent, du soleil, et des températures très correctes! Et c'était déjà un petit plus pour s'attaquer aux côtes bien corsées de ce tracé coriace, comportant on le rappelle autour de 800m de dénivelé positif, avec pas mal d'endroits où l'adhérence laissait à désirer. Heureusement la boue n'était pas non plus omniprésentes et les paysages valaient le détour, notamment de superbes vues sur les Pyrénées enneigées! La nouveauté venait donc de cette longue distance de 36km, rajoutée pour l'occasion qui promettait entre autres un beau détour dans la forêt d'Eaunes. En terme de résultats, il conviendra de saluer la perf canon livrée par Nicolas Miquel ce matin! Il a tout simplement survolé l'épreuve en mettant déjà pas mal d'avance sur les premières bornes! Son écart va peu à peu s'accentuer et personne ne sera en mesure de contrer sa foulée! Nicolas franchit la ligne d'arrivée en 2h49', un chrono impressionnant sur un tel tracé avec des conditions hivernales. Derrière, Samir Hijazi et Anthony Villot gagnent leur place sur le podium de belle manière, mais en rendant tout de même autour de 15mn au vainqueur du jour! Chez les dames, on peut aussi féliciter Magali Alquier qui s'impose en 3h38'46'', avec là encore beaucoup d'avance sur ses poursuivantes. La matinée fut d'ailleurs propices aux performances Sylvain Heliez et Virginie Dominquez remportent de leur côté la Raramuri, le trail de 26km. Quant à la petite distance, elle fut survolée par Jérôme Amathieu, qui a pu savourer sa course faute d'adversaires en mesure de l'inquiéter! Il faudra revenir l'an prochain de toute façon, puisque tout le monde avait le sourire aux lèvres, sans compter que l'organisation l'a précisé: "On vous réserve une jolie surprise pour l'édition suivante!"
Et oui les organisateurs du Tara Muret Trail ont fait le plein. Sur les distances proposées mais aussi sur la marche, bref près de 900 dossards en tout distribués et pour couronner le tout, il a fait beau, même si le vent soufflait pas mal. La température était même idéale et les sentiers très praticables et plus autant inondés d'eau que les jours passés (mais cela quand on est traileur, on aime ou on aime pas !) Cette année, on le rappelle, l'épreuve a adhéré à la Trail Runner Foundation qui lutte pour une pratique "propre" de la discipline à savoir sans plastique, sans pollution... bref pour préserver notre environnement ! En ce qui concerne les résultats, on a vu de nouveaux quelques champions régionaux et même nationaux prendre le départ. Sur le 11km, Jérôme Amathieu s'impose à nouveau, lui qui était tenant du titre. Pourtant il a dû batailler fort face à un Jérémy Lafforgue toujours très en forme.En féminines, la surprise est venue De Glassys Larzul, championne internationale de natation, championne du 200m papillon en titre, qui pour sa première course, a mis tout le monde d'accord. Elle finit devant Claudine Viros, une habituée des lieux. Sur le long, là aussi ce fut une énorme bagarre. Nicolas Miquel a mis un petit moment à se mettre en jambes, du coup Aurélien Lescure, l'international de triathlon, a mené un bon moment. Mais dans les derniers kilos, Nicolas prendra les devants pour l'emporter. Chez les dames, là la logique était tout à fait respecter avec la belle victoire de Marie Perrier, championne de France de trail court 2018, qui de retour à la compétition après blessure, s'est un peu rassurée. On retiendra que Magalie Alquier, troisième, a doublé avec le Gruissan Poli Trail de la vieille. Dur ! Tout cela se terminait donc pas la traditionnelle bière et la saucisse chaude cuite sur place !
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Après avoir remporté l'an passé les 11km du Tara Muret Trail, Laurent Razat avait décidé de franchir le pas et s'était inscrit cette année sur le 23km. Malgré une belle concurrence notamment en la personne de Jérôme Bellanca, pas adepte du trail, certes, mais en début de préparation pour les prochains mondiaux de 100km. Mais Laurent a su gardé un peu de fraîcheur sur la fin pour contrer le retour de Jérôme et donc l'emporter de fort belle manière. C'est donc bien le grand Monsieur du Tara Muret Trail qui fêtait au passage son troisième anniversaire. Chez les féminines, la victoire n'a souffert d'aucune discussion puisque Mylène Bacon éclabousse de toute sa classe l'épreuve en prenant la quatrième place au général. Sur le 11km, c'est Jérôme Amathieu qui prend sa revanche sur l'an passé. Il est vrai que Laurent Razat le tenant du titre n'était pas sur la distance du coup. Mélissa Hourdebaigts gagne en féminines. On notera une légère baisse au niveau des effectifs, 700 en gros contre 800 l'an passé mais les organisateurs faisaient contre mauvaise fortune bon coeur et ne boudaient pas leur plaisir puisqu'entre le début des vacances scolaires et la concurrence du Gruissan Phoebus Trail qui attire toujours autant de Toulousains, la date n'était pas si évidente. La bière et la saucisse d'arrivée remettaient tout le monde d'accord, surtout avec les rayons de soleil retrouvé et le froid persistant !
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19/02/17 Le Taramuret Trail fait de nouveau carton plein !
Vendredi. Le vendredi d'avant course déjà, le Taramuret Trail avait affiché complet. 400 coureurs sur le 11km et 400 coureurs sur le 23km. Plus une centaine de marcheurs. Le quota maximum était donc atteint et ce pour la deuxième édition seulement. Il est vrai que la date est bien choisie, que la météo était au rendez-vous, que les parcours non loin de Toulouse sont abordables et bucoliques et que surtout le Tarahumaras Muret Club a quelque chose d'un peu différent. En effet cette structure assez récente a pris pour emblème donc les coureurs légendaires d'Amérique du sud qui ont été mis en lumière surtout par le livre "Born to Run" et ce n'est pas un hasard. Ce sont des passionnés de course nature et surtout des vrais de vrais comme on dit, des authentiques. Une autre chose qui ne trompe pas, c'est qu'une partie des bénéfices de la course a été reversée à "Bilou Toguma" une association qui vient en aide à des personnes au Mali, notamment avec la construction depuis quelques années déjà de plusieurs barrages. Bref avec le Taramuret Trail, on est dans du concret, dans du réel et ça fait vraiment du bien. Côté résultats, Guilhem Pailleret s'impose avec un dossard sur le 23 km après avoir mené de bout en bout et avoir résisté au retour de Stéphane Cavalca dans les derniers kilomètres. Leslie Dufort gagne chez les féminines. Sur le court, Jérôme Amathieu n'a rien pu faire, lui venu en voisin, contre la fusée Laurent Raza qui boucle son périple en 38'38''. Ludivine Loze gagne assez facilement également dans cette catégorie.
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Les Tarahumaras sont un peuple vivant dans la région de la Barranca del Cobre (Ravins du Cuivre en espagnol), au nord du Mexique, dans l'État de Chihuahua. Ils ont été rendus célèbres dans le monde de la course à pied par le best-seller de Christopher MacDougall, « Born to run » ! Et c'est ce mélange d’endurance extrême et de convivialité sans égale qui a tant plu aux membres du Tarahumaras Muret Club, quelques potes à la base qui voulaient juste partager leur passion et faire découvrir leurs sentiers adorés des hauteurs murétaines… Ainsi pour Jean-Louis, Marc, Charly et les autres, ce premier trail de Muret s’imposait comme une évidence, même si ils ont été vraiment surpris par le succès de la première. « Nous ne nous attendions pas à faire le plein d’entrée » confie Marc. « Nous voulions juste faire un petit galop d’essai, si je puis dire. Et là les quotas de 300 par courses ont été rapidement atteints. Nous avons été obligés de refuser du monde, énormément de monde. A voir comment cela évoluera pour les années à venir. En tout cas, nous espérons que ceux qui sont venus, auront apprécié nos parcours et aussi la bière et le sandwich à l’arrivée ! » La météo était également de la partie et tout le monde en a clairement profité. Tant mieux. Pour ce qui est des résultats, sur le 21 km et ses 550 m de D+, c’est donc bien Mickäel Pasero, le spécialiste trail, qui s’impose assez nettement. Jérôme Amathieu, blessé au pied, se contentera de la troisième place. Stéphane Calvalca réussissant à s’intercaler. Houria Fréchou, quand à elle, gagne de nouveau pas loin de chez elle. Pour l’anecdote, elle aidait l’organisation la veille à la remise des dossards. Caroline Nectoux et Hélène Abadie complètent ce podium. Sur le 11km, Lilian Médus était au-dessus du lot avec ses records à 32’ sur 10. Il a pris d’entrée le départ pour l’emporter. Jérôme Laforgue et Vincent Guardia prennent les autres marches du podium. Vanessa Morales, elle, gagne chez les féminines !
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Le Taramuret Trail, c'est devenu une habitude se joue à guichets fermés. 1000 dossards distribués et pas un de plus. Trois distances au programme et des parcours de toute beauté alternant côteaux murètains et bords de Garonne. Cette année la boue a laissé sa place, an tant qu'invité numéro un, au brouillard. Et celui-ci a tenu bon toute la matinée.... Il fallait donc être courageux pour prendre son départ dans cette humidité ambiante. Idéal toutefois pour courir avec une température fraîche mais agréable. Les organisateurs du Tarahumaras Club que l'on croise tout au long de l'année sur plein d'autres épreuves dans la région étaient tout heureux de constater de la belle réputation qu'a pu gagner leur épreuve au fil des années. Ce n'est pas un hasard et quelques uns travaillent d'arrache pied durant quelques semaines ou mois pour qu'il en soit ainsi. Quand on se rend désormais sur le Tara, on sait que l'on ne sera pas déçu.... Côté résultats, on retiendra cette fois que Emmanuelle Moiollard et Doris Lapeze remportent le 11km, Cécile Resseguier et Nawal Pinna le 16km chez ces dames et Titouan Corrège en masculins... Enfin sur la longue distance de 32km, ce sont Tiphanie Muller et Alan Hernandez qui inscrivent leur nom au palmarès. Le Tara Muret Trail est devenu la grande classique de l'hiver en Haute-Garonne, au même titre donc que le Trail des Côteaux !
L'édition 2023 du Taramuret Trail est à marquer du pierre blanche dans le livre du souvenir de l'épreuve. En effet tous les éléments étaient réunis pour que la fête soit grande et inoubliable. Les conditions météos tout d'abord. Du soleil et une température froide. Pas de boue ou si peu. Pas de vent ou si peu. L'afflux des concurrents ensuite. De mémoire d'organisateur, ils n'avaient jamais vu ça. Le quota maximum des 1000 dossards, toutes distances confondues bien sûr, était atteint largement avant la semaine fatidique d'avant course. Et ce malgré un calendrier pas évident, c'était sûrement le week-end le plus chargé depuis le début de l'année dans la région. Mais l'ambiance à l'image des Taras de Muret a fait la différence et petit à petit avec le bouche à oreille, plus personne n'a envie de rater ce rendez-vous devenu incontournable en hiver. On se prend pas la tête, on aime s'amuser mais la rigueur de l'organisation ne laisse pas de place au hasard. Les coureurs sont unanimes et plébiscitent désormais ce rendez cette course. Côté résultats, là aussi on n'est pas déçu. Il y a les habitués qui reviennent et il y a toujours un gros niveau. Sur toutes les distances. A commencer par le 26km, course un peu phare de la matinée. Nicolas Miquel est revenu et a une nouvelle fois gagné. Même si ce fut un peu plus serré que lors de ces récentes victoires 2023, aux Côteaux de Bellevue ou encore plus récemment à l'Embusque Trail. Il devance son dauphin du jour, Jordan Rabely de quelques secondes. Valérie Reynal a plus d'avance chez les féminines. Sur le 16km, ce sont aussi des habitués des lieux avec le couple Guillot-Castet. La première, Isabelle, gagne facilement et le deuxième Florent finit cette fois deuxième après un sprint face à Mathieu Colzato. Enfin sur le court, Adrien Latestere et Léa Aïchor se sont distingués. Bref que du beau monde pour un beau petit dimanche au soleil ! 
Malgré un week-end particulièrement chargé en trails en tous genres (une poignée d'organisations dans les 50 kilomètres autour de Toulouse), le Tara Muret Trail a tenu ses promesses avec près de 1000 dossards distribués sur les trois distances proposées. Autant dire que le plein était fait à la plus grande joie des organisateurs qui remettait donc le couvert suite à deux années de disette. COVID oblige. Trois parcours étaient donc de nouveau proposés avec le Raramuri et ses 26km, la Sierra et ses 16 km et enfin la Barranca et ses 11 km. A peu près 300 coureurs, voire un peu plus, pour chaque distance. La météo était elle aussi de la partie, et quelques rayons de soleil sont venus bercés la progression des courageux traileurs du jour avec une température vraiment idéale malgré un vent assez fort. Il était également plaisant, suite à l'effort, de se laisser aller autour de la fameuse piste de Muret, une bière (ou autre) à la main. J'en profite d'ailleurs pour saluer à nouveau Robert Dedieu, figure emblématique des organisations murétaines qui connaissait bien sûr l'endroit comme sa poche et qui nous a donc quitté l'an passé. Côté résultats, pour revenir à la course, on aura tous noté avec joie la présence exceptionnelle de Mylène Bacon. Venue depuis les Alpes où elle réside désormais pour un week-end choc, entre la soirée Barkley au Bistronomique vendredi soir et le Trail du dimanche matin, elle a fait le plein. Sur le 16km, elle est malgré tout tombée sur un os en la personne d'Elise Guillot plus en forme que jamais qui s'impose sans coup férir. Florent Castet, son ami, remportant au passage cette même distance au scratch. Sur le 11km, Salomé Lecoq et Anthony Vales ont été les plus rapides alors que sur le long, Chloé Labarrère l'emporte et Gwenaël Busseuil impressionne avec un chrono en 1h50' !
C'était un weekend bien chargé dans la région toulousaine avec le 10km et Semi-Marathon de Blagnac, bien entendu, l'un des gros rendez-vous de l'année dans le département, mais encore une épreuve caritative contre le cancer organisé par le C.A Balma... Et l'on rajoutait encore à tout ça le Tarahumaras du côté de Muret! 
Et oui les organisateurs du Tara Muret Trail ont fait le plein. Sur les distances proposées mais aussi sur la marche, bref près de 900 dossards en tout distribués et pour couronner le tout, il a fait beau, même si le vent soufflait pas mal. La température était même idéale et les sentiers très praticables et plus autant inondés d'eau que les jours passés (mais cela quand on est traileur, on aime ou on aime pas !) Cette année, on le rappelle, l'épreuve a adhéré à la Trail Runner Foundation qui lutte pour une pratique "propre" de la discipline à savoir sans plastique, sans pollution... bref pour préserver notre environnement ! En ce qui concerne les résultats, on a vu de nouveaux quelques champions régionaux et même nationaux prendre le départ. Sur le 11km, Jérôme Amathieu s'impose à nouveau, lui qui était tenant du titre. Pourtant il a dû batailler fort face à un Jérémy Lafforgue toujours très en forme.En féminines, la surprise est venue De Glassys Larzul, championne internationale de natation, championne du 200m papillon en titre, qui pour sa première course, a mis tout le monde d'accord. Elle finit devant Claudine Viros, une habituée des lieux. Sur le long, là aussi ce fut une énorme bagarre. Nicolas Miquel a mis un petit moment à se mettre en jambes, du coup Aurélien Lescure, l'international de triathlon, a mené un bon moment. Mais dans les derniers kilos, Nicolas prendra les devants pour l'emporter. Chez les dames, là la logique était tout à fait respecter avec la belle victoire de Marie Perrier, championne de France de trail court 2018, qui de retour à la compétition après blessure, s'est un peu rassurée. On retiendra que Magalie Alquier, troisième, a doublé avec le Gruissan Poli Trail de la vieille. Dur ! Tout cela se terminait donc pas la traditionnelle bière et la saucisse chaude cuite sur place !
Après avoir remporté l'an passé les 11km du Tara Muret Trail, Laurent Razat avait décidé de franchir le pas et s'était inscrit cette année sur le 23km. Malgré une belle concurrence notamment en la personne de Jérôme Bellanca, pas adepte du trail, certes, mais en début de préparation pour les prochains mondiaux de 100km. Mais Laurent a su gardé un peu de fraîcheur sur la fin pour contrer le retour de Jérôme et donc l'emporter de fort belle manière. C'est donc bien le grand Monsieur du Tara Muret Trail qui fêtait au passage son troisième anniversaire. Chez les féminines, la victoire n'a souffert d'aucune discussion puisque Mylène Bacon éclabousse de toute sa classe l'épreuve en prenant la quatrième place au général. Sur le 11km, c'est Jérôme Amathieu qui prend sa revanche sur l'an passé. Il est vrai que Laurent Razat le tenant du titre n'était pas sur la distance du coup. Mélissa Hourdebaigts gagne en féminines. On notera une légère baisse au niveau des effectifs, 700 en gros contre 800 l'an passé mais les organisateurs faisaient contre mauvaise fortune bon coeur et ne boudaient pas leur plaisir puisqu'entre le début des vacances scolaires et la concurrence du Gruissan Phoebus Trail qui attire toujours autant de Toulousains, la date n'était pas si évidente. La bière et la saucisse d'arrivée remettaient tout le monde d'accord, surtout avec les rayons de soleil retrouvé et le froid persistant !
Vendredi. Le vendredi d'avant course déjà, le Taramuret Trail avait affiché complet. 400 coureurs sur le 11km et 400 coureurs sur le 23km. Plus une centaine de marcheurs. Le quota maximum était donc atteint et ce pour la deuxième édition seulement. Il est vrai que la date est bien choisie, que la météo était au rendez-vous, que les parcours non loin de Toulouse sont abordables et bucoliques et que surtout le Tarahumaras Muret Club a quelque chose d'un peu différent. En effet cette structure assez récente a pris pour emblème donc les coureurs légendaires d'Amérique du sud qui ont été mis en lumière surtout par le livre "Born to Run" et ce n'est pas un hasard. Ce sont des passionnés de course nature et surtout des vrais de vrais comme on dit, des authentiques. Une autre chose qui ne trompe pas, c'est qu'une partie des bénéfices de la course a été reversée à "Bilou Toguma" une association qui vient en aide à des personnes au Mali, notamment avec la construction depuis quelques années déjà de plusieurs barrages. Bref avec le Taramuret Trail, on est dans du concret, dans du réel et ça fait vraiment du bien. Côté résultats, Guilhem Pailleret s'impose avec un dossard sur le 23 km après avoir mené de bout en bout et avoir résisté au retour de Stéphane Cavalca dans les derniers kilomètres. Leslie Dufort gagne chez les féminines. Sur le court, Jérôme Amathieu n'a rien pu faire, lui venu en voisin, contre la fusée Laurent Raza qui boucle son périple en 38'38''. Ludivine Loze gagne assez facilement également dans cette catégorie.