Cela fait donc dix ans que le Despérado Trail existe. Et l'on peut dire sans détour que c'est devenu une vraie référence dans la région. Organisé depuis le début par un groupe de passionnés, de fervents pratiquants aussi au niveau souvent élevé, il a su se faire rapidement une place au soleil. Tout d'abord, le rendez-vous était donné du côté du lac de Saint-Ferréol, mais depuis quelques années, c'est à Durfort que ça se passe. Et les parcours n'en sont que plus hardus et pentus. Car l'autre spécificité de l'épreuve, ce sont les passages dans certaines portions ouvertes il y a quelques années par les organisateurs eux-mêmes avec des noms de segments assez évocateurs comme la Barkley, le Vomito et bien d'autres. Tous ceux qui habitent dans le coin connaissent bien mais ceux qui découvrent sont toujours assez surpris. C'est un trail de costauds à n'en pas douter. Pour la 10ème, les quotas max ont vite été atteints et en tout ce sont donc pas loin de 900 dossards distribués. La météo était un peu plus clémente que l'an passé, en tout cas moins étouffante ou caniculaire. Juste ce qu'il fallait pour le plaisir des traileurs malgré bien sûr la pluie survenue après midi. Côté résultats, c'est Bruno Lecerf qui est l'homme du jour avec 4h09' sur le 42km et plus de 2000m de D+. Sur le 25km, on a assisté à une belle bagarre entre Hussein Khangui et Romain Barthes. Ces deux-là ne se sont pas fait de cadeau et finalement le premier cité s'impose quasi au sprint en 2h05'. Wiebke Rubke l'emporte en féminines. Sur le court de 9km, les frères Idrissa ont fait la loi. Premier et deuxième les deux Mahorais et Marie Vauchelard était au-dessus du lot ! Et pour être complet, on notera que Camille Rolland gagne le 42km de belle manière en féminines !
Retrouvez les résultats du Despérado Trail en rubrique "résultats" et des photos et vidéos dans la foulée
Le Despérado Trail, c'est une épreuve pas facile. Sans concession, diront certains. Il est vrai que les parcours y sont abrupts et difficiles. Avec le dénivelé qui va bien. Il est vrai que les organisateurs, tous des pratiquants passionnés et pour la plupart fins connaisseurs de la discipline, aiment bien corser un peu les choses. Ils vont chercher des passages inédits, des petits sentiers de traverse qu'ils tracent eux-même, ouvrent pour l'occasion et sont heureux de proposer en exclusivité. Et donc pour les traileurs, c'est du pain béni. On n'est jamais déçu. Mais, surtout quand le soleil tape dur comme en ce dimanche de juin, le Despé laisse des traces. Aussi bien dans les corps que dans les têtes. Cette année, c'est Cyril Pasturel qui a marqué les esprits. Il remporte le long parcours de 28km dans un temps canon de 2h43'. C'est vrai qu'il a gagné déjà pas mal de courses cette année, notamment le Brassactrail ou le Black Moutain. Il devance Nicolas Miquel revenu en terre tarnaise pour effacer sa mésaventure de l'an passé... Line Loda remporte la mise sur la longue distance. Sur le 13km, Idrissa Ouildane et Marion Van de Steene s'imposent et enfin sur le 9km, les jeunes ont fait leur loi. Kevin Marcon et Peggy Gemar inscrivent leurs noms au palmarès. Ils étaient un peu plus de 700 en tout à avoir pris un dossard. Toujours une belle réussite du côté de Durfort !
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Le Despé, c'est une histoire de potes avant tout. Une histoire de quelques passionnés de trail qui se retrouvent une ou deux fois par semaine dans le massif de la montagne noire. Mais côté ouest. Vers Sorèze, Durfort et Revel. Quelques potes qui ont sillonné et sillonnent toujours tous les sentiers et chemins alentour. Des dizaines et des dizaines de kilomètres. Quelques potes qui ont décidé aussi d'en créer d'autres, des sentiers. Tous aussi plus rudes et ardus les uns que les autres. Aux doux noms évocateurs de Vomito, Barkley, Medeline, Berniquaut... Bref ils se sont faits plaisir et ont entraîné dans leur passion bien d'autres coureurs. Ce coin-là est devenu un spot incontournable pour tout traileur de la région. On y prend vite 900m de D+ dans la tronche sans s'en apercevoir. Ils ont aussi lancer pas mal d'épreuves. Certaines officielles comme les 6h de Berniquaut, le Despérado Trail donc et d'autres officieuses comme dernière les 24h de Durfort. Cette année, pour le grand retour de l'épreuve après la période COVID, le rendez-vous était donc donné pour la première fois du côté de Durfort. Nouveaux parcours, nouveau programme aussi, nouvelles distances. Un peu plus de 500 partants. Un peu moins que d'habitude mais c'est la tendance actuelle. Le calendrier est fort chargé et il faudra sans doute attendre 2023 pour un retour à la normale. Alors côté résultats, on a pu constater que la chaleur a fait quelques victimes. Sur le 14km, Baptiste Leguevaque sest rappelé à notre bon souvenir et l'emporte en dévalant la dernière descente. Stéphanie Mallet gagne cette distance avec seulement quelques secondes d'avance. Sur le court de 9km, ce sont Marie Vachelard et Gabin Ledeul qui ont été les plus véloces. Enfin sur le 29km, véritable distance reine, Hugo Stéphan est allé au bout de ses efforts pour finalement s'imposer en un peu plus de trois heures. Isabelle Lamy, la championne réunionnaise, n'est pas si loin. Deuxième au général.
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Cela fait donc dix ans que le Despérado Trail existe. Et l'on peut dire sans détour que c'est devenu une vraie référence dans la région. Organisé depuis le début par un groupe de passionnés, de fervents pratiquants aussi au niveau souvent élevé, il a su se faire rapidement une place au soleil. Tout d'abord, le rendez-vous était donné du côté du lac de Saint-Ferréol, mais depuis quelques années, c'est à Durfort que ça se passe. Et les parcours n'en sont que plus hardus et pentus. Car l'autre spécificité de l'épreuve, ce sont les passages dans certaines portions ouvertes il y a quelques années par les organisateurs eux-mêmes avec des noms de segments assez évocateurs comme la Barkley, le Vomito et bien d'autres. Tous ceux qui habitent dans le coin connaissent bien mais ceux qui découvrent sont toujours assez surpris. C'est un trail de costauds à n'en pas douter. Pour la 10ème, les quotas max ont vite été atteints et en tout ce sont donc pas loin de 900 dossards distribués. La météo était un peu plus clémente que l'an passé, en tout cas moins étouffante ou caniculaire. Juste ce qu'il fallait pour le plaisir des traileurs malgré bien sûr la pluie survenue après midi. Côté résultats, c'est Bruno Lecerf qui est l'homme du jour avec 4h09' sur le 42km et plus de 2000m de D+. Sur le 25km, on a assisté à une belle bagarre entre Hussein Khangui et Romain Barthes. Ces deux-là ne se sont pas fait de cadeau et finalement le premier cité s'impose quasi au sprint en 2h05'. Wiebke Rubke l'emporte en féminines. Sur le court de 9km, les frères Idrissa ont fait la loi. Premier et deuxième les deux Mahorais et Marie Vauchelard était au-dessus du lot ! Et pour être complet, on notera que Camille Rolland gagne le 42km de belle manière en féminines !
Le Despérado Trail, c'est une épreuve pas facile. Sans concession, diront certains. Il est vrai que les parcours y sont abrupts et difficiles. Avec le dénivelé qui va bien. Il est vrai que les organisateurs, tous des pratiquants passionnés et pour la plupart fins connaisseurs de la discipline, aiment bien corser un peu les choses. Ils vont chercher des passages inédits, des petits sentiers de traverse qu'ils tracent eux-même, ouvrent pour l'occasion et sont heureux de proposer en exclusivité. Et donc pour les traileurs, c'est du pain béni. On n'est jamais déçu. Mais, surtout quand le soleil tape dur comme en ce dimanche de juin, le Despé laisse des traces. Aussi bien dans les corps que dans les têtes. Cette année, c'est Cyril Pasturel qui a marqué les esprits. Il remporte le long parcours de 28km dans un temps canon de 2h43'. C'est vrai qu'il a gagné déjà pas mal de courses cette année, notamment le Brassactrail ou le Black Moutain. Il devance Nicolas Miquel revenu en terre tarnaise pour effacer sa mésaventure de l'an passé... Line Loda remporte la mise sur la longue distance. Sur le 13km, Idrissa Ouildane et Marion Van de Steene s'imposent et enfin sur le 9km, les jeunes ont fait leur loi. Kevin Marcon et Peggy Gemar inscrivent leurs noms au palmarès. Ils étaient un peu plus de 700 en tout à avoir pris un dossard. Toujours une belle réussite du côté de Durfort !
Le Despé, c'est une histoire de potes avant tout. Une histoire de quelques passionnés de trail qui se retrouvent une ou deux fois par semaine dans le massif de la montagne noire. Mais côté ouest. Vers Sorèze, Durfort et Revel. Quelques potes qui ont sillonné et sillonnent toujours tous les sentiers et chemins alentour. Des dizaines et des dizaines de kilomètres. Quelques potes qui ont décidé aussi d'en créer d'autres, des sentiers. Tous aussi plus rudes et ardus les uns que les autres. Aux doux noms évocateurs de Vomito, Barkley, Medeline, Berniquaut... Bref ils se sont faits plaisir et ont entraîné dans leur passion bien d'autres coureurs. Ce coin-là est devenu un spot incontournable pour tout traileur de la région. On y prend vite 900m de D+ dans la tronche sans s'en apercevoir. Ils ont aussi lancer pas mal d'épreuves. Certaines officielles comme les 6h de Berniquaut, le Despérado Trail donc et d'autres officieuses comme dernière les 24h de Durfort. Cette année, pour le grand retour de l'épreuve après la période COVID, le rendez-vous était donc donné pour la première fois du côté de Durfort. Nouveaux parcours, nouveau programme aussi, nouvelles distances. Un peu plus de 500 partants. Un peu moins que d'habitude mais c'est la tendance actuelle. Le calendrier est fort chargé et il faudra sans doute attendre 2023 pour un retour à la normale. Alors côté résultats, on a pu constater que la chaleur a fait quelques victimes. Sur le 14km, Baptiste Leguevaque sest rappelé à notre bon souvenir et l'emporte en dévalant la dernière descente. Stéphanie Mallet gagne cette distance avec seulement quelques secondes d'avance. Sur le court de 9km, ce sont Marie Vachelard et Gabin Ledeul qui ont été les plus véloces. Enfin sur le 29km, véritable distance reine, Hugo Stéphan est allé au bout de ses efforts pour finalement s'imposer en un peu plus de trois heures. Isabelle Lamy, la championne réunionnaise, n'est pas si loin. Deuxième au général.