25/10/25 Une belle seconde édition du Trail des Frontignes !
Les Frontignes, ces étendues de verdure qui bordent le petit village de Saint Pé d’Ardet, sur les premiers contreforts de la chaîne Pyrénéenne. Ici, tout est nature. L’automne a donné ses couleurs aux feuillages déjà décimés. Le sol n’est que pierres que l’humidité régnante en cette saison a rendues glissantes. Pas de boue, ni de flaques, le tapis végétal a absorbé l’eau des pluies. On entend les cloches des vaches qui paissent sur les versants, des oiseaux gazouillent, un âne brait. Dans ce décor idyllique de paix, un peloton d’êtres humains va passer au galop, va, quelque temps, troubler l’ordre établi. La seconde édition du Trail des Frontignes organisée par l’association éponyme et par le comité des fêtes sera victime de son succès. 220 dossards ont été distribués, une limite souhaitée. Ils étaient bien plus nombreux. Faute de dossards, beaucoup de clandestins se sont joints aux officiellement inscrits. L’attrait d’une épreuve qui régale, qui donne à s’enivrer d’air pur, à se repaître d’endorphines, à dépasser ses limites pour le plaisir. Les gars seront gâtés, les parcours présentent une configuration topographique bigrement difficile pour des bipèdes. 8, 17 ou 32 km, 400, 900 ou 1700 mètres de dénivelé positif, l’éventail du choix n’est pas cornélien. Chacun mesure sa peine et son effort. Et puisqu’il s’agit d’une course, il y en a forcément qui finissent premiers. Un classement est établi. S’il convient de saluer la performance de chacun, au jeu du « c’est le plus rapide qui gagne », seuls les premiers méritants recevront les récompenses réservés aux mieux classés. Le vainqueur du 8 km, John Chafaie, n’a que 15 ans. Il précède ses aînés, Thibaud Laborde et Jules Marcos. Sa sœur, Julia Chafaie, 16 ans, termine également sur le podium, devancée par les championnes locales, Sandrine Daram et Izia Meyre-Baqué. Sur le 17km, le coude à coude opposant Jordi Cortes, 19 ans à l’expérimenté Clément Gustave tournera aussi à l’avantage du plus jeune, bien plus leste dans la dernière copieuses ascension. Camille Defer, première féminine, réalise l’exploit de se classer 4ème au scratch. Sur la longue distance, 32 bornes de relief particulièrement exigeant, Antoine Fauchart, habitué aux lauriers, s’impose en 2h41, quelques secondes avant son premier poursuivant Maxime Gaillard. Chez les dames, Marie Hatier a largement dominé la concurrence. La manifestation terminée, le site a retrouvé son calme naturel.
Retrouvez les résultats du Trail des Frontignes en rubrique "résultats" et des photos et des vidéos dans la foulée
Les Frontignes, ces étendues de verdure qui bordent le petit village de Saint Pé d’Ardet, sur les premiers contreforts de la chaîne Pyrénéenne. Ici, tout est nature. L’automne a donné ses couleurs aux feuillages déjà décimés. Le sol n’est que pierres que l’humidité régnante en cette saison a rendues glissantes. Pas de boue, ni de flaques, le tapis végétal a absorbé l’eau des pluies. On entend les cloches des vaches qui paissent sur les versants, des oiseaux gazouillent, un âne brait. Dans ce décor idyllique de paix, un peloton d’êtres humains va passer au galop, va, quelque temps, troubler l’ordre établi. La seconde édition du Trail des Frontignes organisée par l’association éponyme et par le comité des fêtes sera victime de son succès. 220 dossards ont été distribués, une limite souhaitée. Ils étaient bien plus nombreux. Faute de dossards, beaucoup de clandestins se sont joints aux officiellement inscrits. L’attrait d’une épreuve qui régale, qui donne à s’enivrer d’air pur, à se repaître d’endorphines, à dépasser ses limites pour le plaisir. Les gars seront gâtés, les parcours présentent une configuration topographique bigrement difficile pour des bipèdes. 8, 17 ou 32 km, 400, 900 ou 1700 mètres de dénivelé positif, l’éventail du choix n’est pas cornélien. Chacun mesure sa peine et son effort. Et puisqu’il s’agit d’une course, il y en a forcément qui finissent premiers. Un classement est établi. S’il convient de saluer la performance de chacun, au jeu du « c’est le plus rapide qui gagne », seuls les premiers méritants recevront les récompenses réservés aux mieux classés. Le vainqueur du 8 km, John Chafaie, n’a que 15 ans. Il précède ses aînés, Thibaud Laborde et Jules Marcos. Sa sœur, Julia Chafaie, 16 ans, termine également sur le podium, devancée par les championnes locales, Sandrine Daram et Izia Meyre-Baqué. Sur le 17km, le coude à coude opposant Jordi Cortes, 19 ans à l’expérimenté Clément Gustave tournera aussi à l’avantage du plus jeune, bien plus leste dans la dernière copieuses ascension. Camille Defer, première féminine, réalise l’exploit de se classer 4ème au scratch. Sur la longue distance, 32 bornes de relief particulièrement exigeant, Antoine Fauchart, habitué aux lauriers, s’impose en 2h41, quelques secondes avant son premier poursuivant Maxime Gaillard. Chez les dames, Marie Hatier a largement dominé la concurrence. La manifestation terminée, le site a retrouvé son calme naturel.