Pour beaucoup, c'est le rendez-vous incontournable du début de saison. Un peu comme une classique de printemps en cyclisme. Chacun sait pertinemment qu'il va souffrir tant et plus sur ces sentiers bichonnés et entretenus par une bande de passionnés surmotivés mais l'envie est trop forte. L'appel des Citadelles n'a pas son pareil. On y vient pour en prendre plein les yeux, pour passer un week-end hors du commun aussi entre pasta-party animées et repas d'après-course à refaire le monde (ou juste la course à défaut). Le Trail des Citadelles c'est bien plus qu'une simple course nature, c'est une quête ou un pèlerinage. Et à part peut-être la plus grande des distances qui n'a pas fait le plein, toutes les autres ont fermé plus tôt que prévu. Le Trail, c'est aussi, il faut le souligner, une communication en amont très "marquée" par de nombreux visuels de l'organisateur en chef himself (Michel Arnaud donc !) qui mettent tout de suite le courageux traileur dans le bain. Les Citadelles ariégeoises, comme Montségur ou Roquefixade sont autant d'atouts indéniables d'une épreuve qui a vraiment tout pour plaire. Elles sont partie du patrimoine régional. Pour ce qui est des résultats, comme à l'habitude, il y a toujours un grand contingent de costauds, voire très costauds, qui a pris l'habitude de s'inscrire à Lavelanet. On peut citer par exemple à la volée Luis Alberto Hernando mais aussi Maxime Cazajous, Nicolas Martin, Julien Chorier, Pierre-Lo Viguier, Nahuel Passerat et j'en passe.... Cette année donc sur le 10km, ce sont Guillaume Lherisson et Maena Vannier qui l'emportent sans trop de souci. Sur le 24km, Will Juillaguet, malgré un départ hyper rapide de Allan Piton, fait la course parfaite et est le seule à passer sous les 2h de course. Chez les féminines, Carlotta Finn qui a gagné la Forêt Royale en février juste à côté, remporte la mise et finit même dans le Top 10. Sur le 40km, Julien Durand a fait sa loi tout comme Sébastien Soulans sur le 55.Enfin on retiendra surtout que l'homme du jour s'appelle Johantan Coufourier qui s'offre donc la longue distance et la femme du jour, bien sûr, Silvia Triguero,, fidèle au rendez-vous et qui n'a pas de rivale à sa poigne !
Retrouvez les résultats du Trail des Citadelles en rubrique "résultats" et des vidéos et photos dans la foulée
Le Trail des Citadelles est une épreuve référence dans le Sud-Ouest. Un trail où tous les ingrédients sont réunis pour en faire un grand moment de son calendrier personnel, un objectif d'une année. Michel Arnaud et son équipe de plus de 160 bénévoles à la tête de la course depuis désormais quinze ans a bien compris les désiratas et les souhaits des traileurs, étant lui-même pratiquant assidu. Aussi avec des parcours magnifiques qui font la part belle aux différentes citadelles et châteaux alentour pour remonter un peu dans l'histoire locale, avec une pasta-party et un repas d'après-course des plus conviviaux où l'on n'hésite pas à se resservir de la bière à volonté, avec aussi un des plateaux les plus relevés qui soit en terme de haut-niveau dans le coin, le palmarès de la grande distance parle de lui-même (Iker Karrera, Nicolas Martin, Thomas Lorblanchet et bien d'autres ont gagné à Lavelanet), avec le sourire et la passion de tous les bénévoles acquis à la cause, c'est un Trail des Citadelles grand cru qui s'est déroulé cette année encore. Bien sûr les taquins diront que sans la pluie et la boue, ce n'était pas tout à fait la même chose mais bon, d'autres auront tout de même bien apprécié le soleil et le terrain sec. Côté résultats, à la volée, on retiendra que sur le 24km, Will Juillaquet et Manon Maury ont été les plus véloces et Maël Allaire a survolé la petite distance de 10km. Sur les longues distances, c'est Mathilde Sagnes qui impressionne. La championne montalbanaise, termine en effet deuxième au scratch du 40km. Seul Valentin Bernard a réussi à la devancer pour l'emporter donc. Sur le 55km, nouvelle distance du jour, Sébastien Capus a de nouveau été royal. Audrey Carrere gagne sur cette distance. Et enfin sur le 70km, David Manenteau n'a jamais été inquiété. Il finit en 6h40'. Costaud ! L'Espagnole Silvia Trigueras, quadruple vainqueur, ne réussit pas la passe de cinq. Elle termine en effet troisième derrière une Mélanie Egalon intouchable !
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Le Trail des Citadelles tombe toujours à peu près le même jour que Paris-Roubaix et si souvent on se risque à cette comparaison, c'est tout simplement parce que dans les deux cas, les conditions météos sont telles que l'enfer n'est jamais loin. Et bien pas cette année. Après deux ans d'absence, les Citadelles signaient leur grand retour en ce dimanche d'avril sous un soleil printanier. Voire quasi estival. Et le parcours dans son ensemble était plutôt sec. Chose plutôt rare pour être signalée. En tout cas parmi les quelques 2500 inscrits, les avis sont partagés sur la météo. Certains préfèrent les conditions plus "trail" avec pluie et boue et d'autres sont soulagés quand c'est moins "dangereux", moins "difficile" aussi. Bref en tout cas ce fut une nouvelle fois une mémorable journée de trail sous la houlette du chef d'orchestre, Michel Arnaud, qui ne lésine jamais sur le travail pour que le moindre détail soit réglé et que tout soit vraiment impeccable. Il peut s'appuyer pour cela sur une belle et grande équipe de bénévoles. Plus de 150 en vérité. Quatre distances étaient au programme cette année avec donc la nouveauté d'un "petit" 10km en plus nommé Sanctus pour l'occasion. Histoire aussi de pouvoir faire participer à la fête ceux qui n'avaient pas bénéficié d'un report de dossards depuis deux ans. Côté résultats, on aura surtout noté la déjà grande forme de Maxime Cazajous qui l'emporte donc sur le 70km en 6h40'. Il met un bon quart d'heure au second qui n'était pourtant autre que Sébastien Capus. L'Espagnole Silvia Trigueros, la grande favorite, fait office à son statut et reste intouchable devant Magali Alquier, l'inusable. Sur le 40km, très disputé comme à l'accoutumée, Eugénie Scweitzer gagne en féminines mais ce fut donc serré chez les hommes avec la victoire de Guillaume Ducasse en 3h38' mais avec une minute d'avance seulement sur Bastien Ladouade. Sur le 24km, Marc Conesa l'espagnol s'impose sans souci et la locale Carlotta Finn est lauréate en féminine. Enfin, on retiendra aussi que sur le Sanctus, le 10km, la fratrie Pitton a encore frappé. Anaïs et Alan l'emportent en effet tous les deux !
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21/04/19 Quand les Citadelles se laissent prendre...
Cela pourra surprendre les habitués mais pour une fois le Trail des Citadelles n'a pas versé dans le bain de boue. C'est ainsi. La météo plutôt clémente cette dernière semaine, voire printanière même, a asséché pas mal des kilomètres des parcours proposés et si les coureurs ne s'en sont pas plaints, forcément c'est un peu comme si on avait retiré la cerise de dessus le gâteau. Mais avec plus de 2000 partants et quatre belles distances proposées, avec un amour du tracé comme seul Michel Arnaud en a le secret, avec aussi une vraie passion qui déborde de plein d'instants passés à table à la pasta de la veille ou à table au repas d'après-course, ce Trail des Citadelles reste un moment fort dans le calendrier du Sud-Ouest. Un peu comme le Paris-Roubaix marque les classiques cyclistes. Il a donc fait plutôt bon pour aller courir en ce dimanche matin de fin avril même si une petite pluie en fin de nuit et début de matinée rendait quelques passages un peu glissants. Que voulez-vous, les citadelles restent les citadelles! Pas le grand soleil de l'année passée mais pas si loin. Bref idéal pour de nombreux amateurs de sentiers. L'Ariège sait offrir des moments d'exception et cette balade entre Montségur, Roquefixade, Roquefort et Lavelanet garde une saveur toute particulière. On n'en ressort jamais tout à fait le même. Il tarde d'ailleurs de découvrir l'Ultra Ariège de 2020. Quelques organisateurs se sont unis et le rendez-vous est d'ores et déjà prometteur... Mais revenons aux Citadelles. Le grand vainqueur du jour n'est autre que Benoît Cori. Pouvait-il en être autrement. Il survole ce début de saison. On l'a vu gagner à Gruissan mais aussi chez lui aux Pays Basques. Bref il semble avoir retrouvé sa forme des grandes années. Mais il a dû batailler ferme tout de même car Maxime Tuaillon lui a tenu tête jusqu'à Montferrier avant de lâcher un peu dans la terrible montee vers Roquefixade...et de tenir jusqu'au bout et résister au retour de Antoine Biard qui monte sur le podium.Chez les féminines, Marie-Noëlle Bourgeois, une nouvelle fois, a été impériale. Elle rentre même dans le Top 20. Sur le 40km, Bastien Prosperi, pourtant pas en tête en haut de Roquefixade, a bien géré sa course pour doubler Stéphane Zonca dans la descente et finalement l'emporter. Emilie Livignac a eu moins de souci de son côté pour l'emporter. Enfin sur le 24km, Mylène Bacon (5ème au scrach) et Stéphane Cavalca, avaient de la marge pour gagner largement ! A noter enfin, que Julien Courbet s'impose avec une énorme avance sur le 55km et que Sophie Patarin, entre route et trail, entre court et long, est toujours aussi gaillarde...
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01/04/18 Le soleil avait rendez-vous avec les Citadelles !
Magnifique édition du Trail des Citadelles cette année avec un soleil éclatant durant toute la journée de course malgré une température plutôt fraîche pour les premiers départs, avec un record de participants et plus de 2000 participants et avec surtout la venue de quelques champions de pointure de renommées internationales. Bref tout était donc réuni pour que le succès soit au rendez-vous et pour donner le sourire au principal organisateur, Michel Arnaud. Par contre côté boue, y a pas à dire, c'était bien un édition dans la droite lignée de tout ce que l'on connait déjà du côté de Lavelanet. De la glissante, de la tenace, de l'adhérente, de la gluante, de la visqueuse, personne n'a pu y échapper et cela a rendu l'avancée de chacun encore plus rude qu'à l'habitude. Il est tombé, en effet, énormément d'eau ces derniers temps, on l'a tous constaté. Côté résultats, on peut dire que la logique a été respectée. On ne va pas rentrer en détail dans toutes les courses mais si je vous dis que Nico Martin et Sandra Martin (pas de la même famille !) remportent le 72km, Louis Alberto Alzagua, le champion du Monde espagnol, le 54km, nouveau parcours rajouté pour l'occasion, Nico Bouviez-Gaz le 24km, tout cela semble fort logique pour le moins. Rajoutons aussi que Florent Ghirard et Nadège Servant s'offrent le 42km et on sera à peu près complet pour le moment...Ah si, Anaïs Piton est lauréate sur la petite distance aussi... On aura pu également noté le beau retour de Patrick Bruni sur le long qui finit deuxième après avoir gagné cette épreuve, il y a plus d'une décennie. Superbe. Tout cela se finissait comme à l'habitude, autour d'une belle tablée ariégeoise !!
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Bon, vous allez me dire qu'il n'est pas tombé la moindre goutte de pluie cette année sur le Trail des Citadelles. Et vous aurez bien raison. La météo était même idéale voire un poil chaude pour ceux qui ont terminé tard dans l'après-midi mais bon cela fait aussi partie du jeu et certains auront peut-être préféré cette version-là. Allez savoir. En tout cas Michel Arnaud, emblématique et passionné organisateur, a de nouveau fait le plein et très longtemps à l'avance. Presque 2000 coureurs en tout répartis sur trois distances désormais mythiques. Le premier départ fut donné sous la fraîcheur à 6h du mat, encore dans le noir, et on aura noté la victoire du Basque Espagnol, Ior Azpiros alors que Pascal Massou aura tout fait pour essayer de le rattraper, pris aussi mentalement par d'autres soucis. Grégoire Varona, l'amoureux du coin, finit encore sur le podium. Chez les féminines, Jocelyne Pauly l'emporte, elle, après une superbe empoignade face à Corine Kagerer. Sur le 40km, où il y avait le plus de monde inscrit, on a vu le beau retour de Pierre-Lo Viguier qui a de nouveau volé au-dessus du sentier pour l'emporter en 3h30'. Lui qui avait déjà ici plusieurs fois et notamment sur le long. Chez les féminines, c'est Brunilde Girardet qui est restée impériale. Enfin sur la courte distance, qui faisait cette année 24km et non plus 22, le berger pyrénéen, Brice Delsoulier gagne sans souci et Bénédicte Séguret l'emporte chez les féminines. Tout cela se terminait au soleil sur la place de Lavelanet devant une bonne bière mérité comme à l'accoutumée !
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Pour tous ceux qui sont arrivés la veille de la course, du côté de Lavelanet, ils ne faisaient aucun doute que l'été était quasi arrivé en Ariège. Et ce malgré la date de fin mars. Mais évidemment c'était sans compter sur la réputation des Citadelles que personne ne semble pouvoir modifier. On fera ce que l'on voudra, il faut qu'il pleuve un peu du côté de cette mythique épreuve. Aussi la pluie est tombée dans la nuit et en début de matinée et les sentiers se sont vites retrouvés détrempés et ce malgré le soleil des derniers jours. Il fallait donc être courageux pour s'élancer à 6h du mat sous la pluie pour aller s'enquiller les 70km. Ils furent en tout une nouvelle fois près de 1500 en tout à avoir réussi à obtenir un dossard sur l'une des trois distances. Sur le 22km, Michel Rabat, invité de dernière minute, multiple vainqueur ici même, s'impose à nouveau sans souci. Il devance Marcelin Giro en grande forme. Chez les féminines, Célianne Junca qui s'essayait pour la première aux Citadelles l'emporte. Sur le 40km, Nicolas Miquel qui l'avait déjà emporté sur ces terres, finit main dans la main avec Mickael Canton. Marion Clignet, tenante du titre, gagne à nouveau. Elle a dû batailler ferme face à la tenace Juliette Bouisson. Sur le long enfin, longtemps Thomas Galpin a été pointé en tête. Pourtant il se fera doubler sur la fin de parcours par le surprenant breton, Gwenael Le Boulch. Grégoire Varona complète le podium. Le repas traditionnel d'après-course permettait, sous le soleil retrouvé, de se refaire la santé ! Sylvia Triguéros, la Catalane, remporte encore cette distance...devant Juliette Blanchet et Maria Sermerjan !
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19/04/15 Passerat, Buffard, Viguier et Durand aux Citadelles
Qui a pu penser, qui a pu dire, en début de semaine que le Trail des Citadelles se déroulerait cette année sous le soleil? Hein qui? La pluie est arrivée en retard certes mais elle était bien là. Elle est tombée toute la nuit avec intensité et n'aura guère quitté ce dimanche de course. Du coup on aura eu droit à de vraies citadelles, tout simplement. Bien grasses avec de nombreuses portions genre patinoires et donc des centaines de chutes en tous genres. Les photos d'ailleurs valent le détour rien que pour ça, si je puis dire. Côté résultats, car il faut aussi noter que ce trail n'est pas juste qu'un tobogan, Maxime Durand et Mylène Bacon ont été impériaux sur la courte distance de 22km. Sur le 40km, c'est un avion, en l'ocurence Pierre-Lo Viguier qui s'impose en 3h25'. Et oui c'est allé très vite. Il n'était pas au mieux pour s'aligner sur le long (deux fois vainqueur on le sait), mais il avait la hargne sur le 40km... Sur le 73km enfin, véritable clou du spectacle, Nahu Passerat signe un beau retour en forme et fini main dans la main avec Sébastien Buffard qu'il aura donc repris.Chez les féminines, Monica Grajera et Silvia Garrote s'imposent dans cet ordre sur le 40 et le 73 km !
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21/04/14 Trail des Citadelles 2014 : le petit film souvenir !
Comme promis et sans prétention aucune, voici le petit film de souvenir de cette 15ème édition du Trail des Citadelles. Pour replonger un peu dans l'ambiance magique de la course !
(21/04/2014)
20/04/14 Viguier, Rabat et Cazajous maîtres du Trail des Citadelles
Cela faisait longtemps, très longtemps même que les conditions n'avaient pas été aussi favorables sur le Trail des Citadelles. De mémoire même, il y a peut-être une année, il y a sept ou huit ans où il a fait beau et donc où le sentier était sec, mais là véritablement c'était quasi parfait. De l'avis de tous ! Une petite pluie en fin de nuit, en début de matinée et puis l'acalmie est venu dès 7h du mat. Et puis la fameuse pluie attendue et redoutée n'est jamais venue. Aussi le terrain était quasi sec de partout et cela change pas mal de choses, il faut bien l'avouer. A commenter par les chronos qui ont tous été explosés, ou quasiment. Avant de revenir plus en détail très bientôt sue l'ensemble des résultats, on retiendra en vrac que sur le 20km c'est le Portugais, Rui Muga qui gagne haut la main, lui l'international de course de montagne. Il devance le bondissant Romain de Stofflet de 6' et Jérôme Amathieu, auteur de deux chites finit sur la dernière marche du podium. Agnés Rabat, la soeur de Michel, gagne chez les féminines. Sur le 40km, Maxime Cazajous et Michel Rabat, qui après sept victoires sur le 20km avait décidé de passer sur plus long, ne sont pas arrivés à se départager. Ils finissent main dans la main. Mickaël Canton est troisième. Thierry Breuil qui aura hésité jusqu'au dernier moment pour venir était un peu à cours de compétition et fini quatrième. Chez les féminines, Sarah Vieville l'emporte devant Catie Audrey. Enfin sur le 72 km, c'est une nouvelle fois Pierre-Lo Viguier, tout juste remis d'une douleur au mollet, qui gagne à nouveau. Il devance largement Nicolas Bouvier-Gaz qui fait donc un bond dans la classement après sa septième place l'an passé. Pascal Massou, l'Agenais, lui aussi habitué des lieux, termine troisième...
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01/04/13 Le petit clip souvenir du Trail des Citadelles !
Sans prétention aucune, voici un petit montage vidéo pour vous faire revivre quelques moments forts de cette édition 2013 du Trail des Citadelles. Je suis sûr que ça rappellera pas mal de choses à nombreux des courageux qui étaient inscrits ! Bon film !
31/03/13 Nico, Pierlo et Michel, les rois des Citadelles
Les Citadelles 2013 auront donc été boueuses, terriblement boueuses, évidemment boueuses. Et avec un petit passage rajouté comme une petite montée à travers un champ réservé habituellement aux vaches, on était véritablement servi... Ceux qui aiment quand c'est dur, ont été gâtés et bien gâtés. Mais ça, on s'y attendait quand même pas mal. Les Citadelles, ce sont les Citadelles. Du coup si on doit résumer la course en quelques mots et bien on peut dire que Pierre-Laurent Viguier, malgré une préparation pas optimale, a régné sur le 73km de main de maître. Après sa deuxième place à la Saintélyon en fin d'année dernière, il prouve bien qu'il est très performant même sur des longues distances. Il devance Maxime Cazajous. Véronique Chastel l'emporte en féminine en finissant tout de même dans le TOP 25 ! Chapeau. C'est vrai que la bagarre fut de haute volée face à l'Espagnole Ainhoa Trigerus. Sur le 40km, et malgré une belle concurrence, Nicolas Miquel a su jouer de sa technique qui n'est plus à démontrer, pour s'envoler au-dessus de la boue et des roches humides. Il devance David Andrieu qui n'est pourtant pas le premier venu avec un début de saison tonitruant. Cécile Cambus reste la reine en ses terres qu'elle connait si bien. Sur le 20km enfin, Michel Rabat, gagne et gagne encore. Et toujours. Il devance Brice Delsoullier de cinq minutes. Caroline Lestrade est lauréate chez les féminines. Mais mon Dieu que le repas d'après-course fait du bien et retape les organismes. Les Citadelles, ce n'est pas un trail facile. C'est le moins que l'on puisse dire !
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Et voici donc comme promis, la vidéo-souvenir de cette 13ème édition du Trail des Citadelles. Que du bonheur. Cadeau pour tous ceux qui aiment !!
(09/04/2012)
08/04/12 Bataille de folie sur le 73km au Trail des Citadelles !
En une dizaine d'années d'existence, et ce fut assez rare pour être copieusement souligné un peu partout, l'an passé le Trail des Citadelles s'offrait un généreux soleil et le parcours était sec. Comme jamais. Cette année, pour sa treizième édition, on y aura cru jusqu'au bout. Ou presque. la semaine qui a précédé la course était quasiment estivale dans le sud-ouest et l'Ariège n'échappait pas à la règle. Pourtant quand nous avions joint Michel Arnaud, le dynamique organisateur, au téléphone quelques jours avant la date, il nous expliquait tout de même qu'il fallait se méfier et ne pas vendre la peau de l'ours... Bref samedi soir, à l'heure de la traditionnelle pasta party, cela n'a pas manqué. La pluie a fait son apparition et avec elle son lot d'orages incessants et déchirants... Cela aura duré une longue partie de la nuit et le parcours a été le premier râvi de pouvoir se rassasier ainsi d'une eau qu'il n'avait plus goûté depuis bien longtemps. Le Trail des Citadelles pouvait donc bien avoir lieu. La tradition était respectée et les sentiers de nouveau boueux à souhaits. C'est fou ce que l'état d'un terrain peut changer d'un jour à l'autre en Ariège ! Du coup, même si il n'a quasi pas plu durant toute la journée du dimanche, en tout cas, les conditions étaient difficiles et beaucoup des 1500 coureurs inscrits (le quota max était atteint largement avant la date !) rejoindront donc Lavelanet ereintés; épuisés... Tout comme moi d'ailleurs ! On retiendra donc au niveau des courses que sur le 20km, il n'y a guère eu de surprises, Michel Rabat, l'habitué des lieux, qui a rejoint donc lui aussi le Team Salomon, s'impose sans souci. Il est parti très vite en tête et a lâché son compagnon, Jérôme Amathieu, qui est né pas loin de Lavelanet, du team Running Olivan, avant même le début de la bosse vers Lavelanet. Il finit avec 3 minutes d'avance sur Jérôme qui lui même a gardé 3 minutes sur Eric Destrade. Chez les féminines, Fleur Nadal a bataillé ferme pour venir à bout de Joëlle Bassi... Sur le 40km, un homme a survolé les débats. Et on peut bien avouer que c'est un "revenant" en terre ariégeoise. Claude Escots, que tout le monde connait bien dans le coin, installé du côté du Pays Basque depuis quelques années, a fait un crochet sur les longues distances et puis depuis l'an passé, voyant qu'il n'arrivait pas à ses fins dans ce domaine, malgré tout de même un énorme palmarès, a décidé de se remettre un peu sur du court. Si l'on peut dire. Bref cette année, il réalise des prouesses et après une belle saison de cross, il est lui aussi parti quasiment d'entrée sur cette distance, ou presque puisqu'il reprend Patrick Bruni du Team Brooks, avant d'attaquer la grande montée vers le château de Montségur. En haut il a déjà une bonne minute d'avance et il finira son périple en 3h46', ce qui est, au vu des conditions, un vrai exploit. Les deux derniers vainqueurs étaient à chaque fois plus proche des 4h. D'ailleurs tout le monde est allé beaucoup plus vite cette année sur le 40km. Emil Hrnciar, espagnol en vadrouille, finit deuxième. Bruno Bareilles vainqueur en 2010, troisième. Célia Tajada Vitales, elle aussi espagnole, survole aussi sa course en 4h56' contre 5h22' pour Soraya Lafuente, la deuxième... Enfin sur le 73km, particulièrement relevé cette année, ce fut une bataille de chaque instant. D'habitude aux Citadelles sur cette distance, on a l'habitude de voir un coureur tout seul faire son show. On se souvient de Lorblanchet, d'Oscar Perez ou même de Bruni... Là ils vont rester très longtemps trois en tête. Et pas n'importe qui. Julien Chorier, double vainqueur de la Réunion, Iker Karrera, deuxième l'an passé à l'UTMB et tenant du titre (tous deux du Team Salomon), Maxime Cazajous (du team Brooks), l'homme en forme du moment qui enchaîne les victoires dans le sud de la France et qui tentait là son premier "long". Puis Maxime va tenter crânement sa chance. Iker veille au grain et ne perd jamais plus que deux ou trois minutes. Sur la fin tout s'accélère. Iker passe en tête. Maxime craque un peu. Julien arrive à le passer dans les cinq derniers kilomètres. Et il finit même sur les talons d'Iker... Moins d'une minute les séparent au finish. Vraiment du beau spectacle. Véronique Chastel gagne chez les féminines en 8h42' contre 8h44' à Leire Iruretagoyena Otegui. Là aussi ce fut une belle empoignade ! Mais mon Dieu que ce parcours est difficile et semé d'embûches... et aussi d'une beauté extraordinaire et toute cathare. On en redemande !
Retrouvez tous les résultats en rubrique "résultats", plein de photos en rubrique du même nom et aussi très vite quelques vidéos juste en dessous. Et enfin dès la semaine prohaine un reportage complet dans le numéro de Running Mag d'avril envoyé à chaque coureur et dans la semaine, une vidéo-souvenir sur le site www.runningmag.fr
Pour beaucoup, c'est le rendez-vous incontournable du début de saison. Un peu comme une classique de printemps en cyclisme. Chacun sait pertinemment qu'il va souffrir tant et plus sur ces sentiers bichonnés et entretenus par une bande de passionnés surmotivés mais l'envie est trop forte. L'appel des Citadelles n'a pas son pareil. On y vient pour en prendre plein les yeux, pour passer un week-end hors du commun aussi entre pasta-party animées et repas d'après-course à refaire le monde (ou juste la course à défaut). Le Trail des Citadelles c'est bien plus qu'une simple course nature, c'est une quête ou un pèlerinage. Et à part peut-être la plus grande des distances qui n'a pas fait le plein, toutes les autres ont fermé plus tôt que prévu. Le Trail, c'est aussi, il faut le souligner, une communication en amont très "marquée" par de nombreux visuels de l'organisateur en chef himself (Michel Arnaud donc !) qui mettent tout de suite le courageux traileur dans le bain. Les Citadelles ariégeoises, comme Montségur ou Roquefixade sont autant d'atouts indéniables d'une épreuve qui a vraiment tout pour plaire. Elles sont partie du patrimoine régional. Pour ce qui est des résultats, comme à l'habitude, il y a toujours un grand contingent de costauds, voire très costauds, qui a pris l'habitude de s'inscrire à Lavelanet. On peut citer par exemple à la volée Luis Alberto Hernando mais aussi Maxime Cazajous, Nicolas Martin, Julien Chorier, Pierre-Lo Viguier, Nahuel Passerat et j'en passe.... Cette année donc sur le 10km, ce sont Guillaume Lherisson et Maena Vannier qui l'emportent sans trop de souci. Sur le 24km, Will Juillaguet, malgré un départ hyper rapide de Allan Piton, fait la course parfaite et est le seule à passer sous les 2h de course. Chez les féminines, Carlotta Finn qui a gagné la Forêt Royale en février juste à côté, remporte la mise et finit même dans le Top 10. Sur le 40km, Julien Durand a fait sa loi tout comme Sébastien Soulans sur le 55.Enfin on retiendra surtout que l'homme du jour s'appelle Johantan Coufourier qui s'offre donc la longue distance et la femme du jour, bien sûr, Silvia Triguero,, fidèle au rendez-vous et qui n'a pas de rivale à sa poigne !
Le Trail des Citadelles est une épreuve référence dans le Sud-Ouest. Un trail où tous les ingrédients sont réunis pour en faire un grand moment de son calendrier personnel, un objectif d'une année. Michel Arnaud et son équipe de plus de 160 bénévoles à la tête de la course depuis désormais quinze ans a bien compris les désiratas et les souhaits des traileurs, étant lui-même pratiquant assidu. Aussi avec des parcours magnifiques qui font la part belle aux différentes citadelles et châteaux alentour pour remonter un peu dans l'histoire locale, avec une pasta-party et un repas d'après-course des plus conviviaux où l'on n'hésite pas à se resservir de la bière à volonté, avec aussi un des plateaux les plus relevés qui soit en terme de haut-niveau dans le coin, le palmarès de la grande distance parle de lui-même (Iker Karrera, Nicolas Martin, Thomas Lorblanchet et bien d'autres ont gagné à Lavelanet), avec le sourire et la passion de tous les bénévoles acquis à la cause, c'est un Trail des Citadelles grand cru qui s'est déroulé cette année encore. Bien sûr les taquins diront que sans la pluie et la boue, ce n'était pas tout à fait la même chose mais bon, d'autres auront tout de même bien apprécié le soleil et le terrain sec. Côté résultats, à la volée, on retiendra que sur le 24km, Will Juillaquet et Manon Maury ont été les plus véloces et Maël Allaire a survolé la petite distance de 10km. Sur les longues distances, c'est Mathilde Sagnes qui impressionne. La championne montalbanaise, termine en effet deuxième au scratch du 40km. Seul Valentin Bernard a réussi à la devancer pour l'emporter donc. Sur le 55km, nouvelle distance du jour, Sébastien Capus a de nouveau été royal. Audrey Carrere gagne sur cette distance. Et enfin sur le 70km, David Manenteau n'a jamais été inquiété. Il finit en 6h40'. Costaud ! L'Espagnole Silvia Trigueras, quadruple vainqueur, ne réussit pas la passe de cinq. Elle termine en effet troisième derrière une Mélanie Egalon intouchable !
Le Trail des Citadelles tombe toujours à peu près le même jour que Paris-Roubaix et si souvent on se risque à cette comparaison, c'est tout simplement parce que dans les deux cas, les conditions météos sont telles que l'enfer n'est jamais loin. Et bien pas cette année. Après deux ans d'absence, les Citadelles signaient leur grand retour en ce dimanche d'avril sous un soleil printanier. Voire quasi estival. Et le parcours dans son ensemble était plutôt sec. Chose plutôt rare pour être signalée. En tout cas parmi les quelques 2500 inscrits, les avis sont partagés sur la météo. Certains préfèrent les conditions plus "trail" avec pluie et boue et d'autres sont soulagés quand c'est moins "dangereux", moins "difficile" aussi. Bref en tout cas ce fut une nouvelle fois une mémorable journée de trail sous la houlette du chef d'orchestre, Michel Arnaud, qui ne lésine jamais sur le travail pour que le moindre détail soit réglé et que tout soit vraiment impeccable. Il peut s'appuyer pour cela sur une belle et grande équipe de bénévoles. Plus de 150 en vérité. Quatre distances étaient au programme cette année avec donc la nouveauté d'un "petit" 10km en plus nommé Sanctus pour l'occasion. Histoire aussi de pouvoir faire participer à la fête ceux qui n'avaient pas bénéficié d'un report de dossards depuis deux ans. Côté résultats, on aura surtout noté la déjà grande forme de Maxime Cazajous qui l'emporte donc sur le 70km en 6h40'. Il met un bon quart d'heure au second qui n'était pourtant autre que Sébastien Capus. L'Espagnole Silvia Trigueros, la grande favorite, fait office à son statut et reste intouchable devant Magali Alquier, l'inusable. Sur le 40km, très disputé comme à l'accoutumée, Eugénie Scweitzer gagne en féminines mais ce fut donc serré chez les hommes avec la victoire de Guillaume Ducasse en 3h38' mais avec une minute d'avance seulement sur Bastien Ladouade. Sur le 24km, Marc Conesa l'espagnol s'impose sans souci et la locale Carlotta Finn est lauréate en féminine. Enfin, on retiendra aussi que sur le Sanctus, le 10km, la fratrie Pitton a encore frappé. Anaïs et Alan l'emportent en effet tous les deux !
Cela pourra surprendre les habitués mais pour une fois le Trail des Citadelles n'a pas versé dans le bain de boue. C'est ainsi. La météo plutôt clémente cette dernière semaine, voire printanière même, a asséché pas mal des kilomètres des parcours proposés et si les coureurs ne s'en sont pas plaints, forcément c'est un peu comme si on avait retiré la cerise de dessus le gâteau. Mais avec plus de 2000 partants et quatre belles distances proposées, avec un amour du tracé comme seul Michel Arnaud en a le secret, avec aussi une vraie passion qui déborde de plein d'instants passés à table à la pasta de la veille ou à table au repas d'après-course, ce Trail des Citadelles reste un moment fort dans le calendrier du Sud-Ouest. Un peu comme le Paris-Roubaix marque les classiques cyclistes. Il a donc fait plutôt bon pour aller courir en ce dimanche matin de fin avril même si une petite pluie en fin de nuit et début de matinée rendait quelques passages un peu glissants. Que voulez-vous, les citadelles restent les citadelles! Pas le grand soleil de l'année passée mais pas si loin. Bref idéal pour de nombreux amateurs de sentiers. L'Ariège sait offrir des moments d'exception et cette balade entre Montségur, Roquefixade, Roquefort et Lavelanet garde une saveur toute particulière. On n'en ressort jamais tout à fait le même. Il tarde d'ailleurs de découvrir l'Ultra Ariège de 2020. Quelques organisateurs se sont unis et le rendez-vous est d'ores et déjà prometteur... Mais revenons aux Citadelles. Le grand vainqueur du jour n'est autre que Benoît Cori. Pouvait-il en être autrement. Il survole ce début de saison. On l'a vu gagner à Gruissan mais aussi chez lui aux Pays Basques. Bref il semble avoir retrouvé sa forme des grandes années. Mais il a dû batailler ferme tout de même car Maxime Tuaillon lui a tenu tête jusqu'à Montferrier avant de lâcher un peu dans la terrible montee vers Roquefixade...et de tenir jusqu'au bout et résister au retour de Antoine Biard qui monte sur le podium.Chez les féminines, Marie-Noëlle Bourgeois, une nouvelle fois, a été impériale. Elle rentre même dans le Top 20. Sur le 40km, Bastien Prosperi, pourtant pas en tête en haut de Roquefixade, a bien géré sa course pour doubler Stéphane Zonca dans la descente et finalement l'emporter. Emilie Livignac a eu moins de souci de son côté pour l'emporter. Enfin sur le 24km, Mylène Bacon (5ème au scrach) et Stéphane Cavalca, avaient de la marge pour gagner largement ! A noter enfin, que Julien Courbet s'impose avec une énorme avance sur le 55km et que Sophie Patarin, entre route et trail, entre court et long, est toujours aussi gaillarde...
Magnifique édition du Trail des Citadelles cette année avec un soleil éclatant durant toute la journée de course malgré une température plutôt fraîche pour les premiers départs, avec un record de participants et plus de 2000 participants et avec surtout la venue de quelques champions de pointure de renommées internationales. Bref tout était donc réuni pour que le succès soit au rendez-vous et pour donner le sourire au principal organisateur, Michel Arnaud. Par contre côté boue, y a pas à dire, c'était bien un édition dans la droite lignée de tout ce que l'on connait déjà du côté de Lavelanet. De la glissante, de la tenace, de l'adhérente, de la gluante, de la visqueuse, personne n'a pu y échapper et cela a rendu l'avancée de chacun encore plus rude qu'à l'habitude. Il est tombé, en effet, énormément d'eau ces derniers temps, on l'a tous constaté. Côté résultats, on peut dire que la logique a été respectée. On ne va pas rentrer en détail dans toutes les courses mais si je vous dis que Nico Martin et Sandra Martin (pas de la même famille !) remportent le 72km, Louis Alberto Alzagua, le champion du Monde espagnol, le 54km, nouveau parcours rajouté pour l'occasion, Nico Bouviez-Gaz le 24km, tout cela semble fort logique pour le moins. Rajoutons aussi que Florent Ghirard et Nadège Servant s'offrent le 42km et on sera à peu près complet pour le moment...Ah si, Anaïs Piton est lauréate sur la petite distance aussi... On aura pu également noté le beau retour de Patrick Bruni sur le long qui finit deuxième après avoir gagné cette épreuve, il y a plus d'une décennie. Superbe. Tout cela se finissait comme à l'habitude, autour d'une belle tablée ariégeoise !!
Bon, vous allez me dire qu'il n'est pas tombé la moindre goutte de pluie cette année sur le Trail des Citadelles. Et vous aurez bien raison. La météo était même idéale voire un poil chaude pour ceux qui ont terminé tard dans l'après-midi mais bon cela fait aussi partie du jeu et certains auront peut-être préféré cette version-là. Allez savoir. En tout cas Michel Arnaud, emblématique et passionné organisateur, a de nouveau fait le plein et très longtemps à l'avance. Presque 2000 coureurs en tout répartis sur trois distances désormais mythiques. Le premier départ fut donné sous la fraîcheur à 6h du mat, encore dans le noir, et on aura noté la victoire du Basque Espagnol, Ior Azpiros alors que Pascal Massou aura tout fait pour essayer de le rattraper, pris aussi mentalement par d'autres soucis. Grégoire Varona, l'amoureux du coin, finit encore sur le podium. Chez les féminines, Jocelyne Pauly l'emporte, elle, après une superbe empoignade face à Corine Kagerer. Sur le 40km, où il y avait le plus de monde inscrit, on a vu le beau retour de Pierre-Lo Viguier qui a de nouveau volé au-dessus du sentier pour l'emporter en 3h30'. Lui qui avait déjà ici plusieurs fois et notamment sur le long. Chez les féminines, c'est Brunilde Girardet qui est restée impériale. Enfin sur la courte distance, qui faisait cette année 24km et non plus 22, le berger pyrénéen, Brice Delsoulier gagne sans souci et Bénédicte Séguret l'emporte chez les féminines. Tout cela se terminait au soleil sur la place de Lavelanet devant une bonne bière mérité comme à l'accoutumée !
Pour tous ceux qui sont arrivés la veille de la course, du côté de Lavelanet, ils ne faisaient aucun doute que l'été était quasi arrivé en Ariège. Et ce malgré la date de fin mars. Mais évidemment c'était sans compter sur la réputation des Citadelles que personne ne semble pouvoir modifier. On fera ce que l'on voudra, il faut qu'il pleuve un peu du côté de cette mythique épreuve. Aussi la pluie est tombée dans la nuit et en début de matinée et les sentiers se sont vites retrouvés détrempés et ce malgré le soleil des derniers jours. Il fallait donc être courageux pour s'élancer à 6h du mat sous la pluie pour aller s'enquiller les 70km. Ils furent en tout une nouvelle fois près de 1500 en tout à avoir réussi à obtenir un dossard sur l'une des trois distances. Sur le 22km, Michel Rabat, invité de dernière minute, multiple vainqueur ici même, s'impose à nouveau sans souci. Il devance Marcelin Giro en grande forme. Chez les féminines, Célianne Junca qui s'essayait pour la première aux Citadelles l'emporte. Sur le 40km, Nicolas Miquel qui l'avait déjà emporté sur ces terres, finit main dans la main avec Mickael Canton. Marion Clignet, tenante du titre, gagne à nouveau. Elle a dû batailler ferme face à la tenace Juliette Bouisson. Sur le long enfin, longtemps Thomas Galpin a été pointé en tête. Pourtant il se fera doubler sur la fin de parcours par le surprenant breton, Gwenael Le Boulch. Grégoire Varona complète le podium. Le repas traditionnel d'après-course permettait, sous le soleil retrouvé, de se refaire la santé ! Sylvia Triguéros, la Catalane, remporte encore cette distance...devant Juliette Blanchet et Maria Sermerjan !
Qui a pu penser, qui a pu dire, en début de semaine que le Trail des Citadelles se déroulerait cette année sous le soleil? Hein qui? La pluie est arrivée en retard certes mais elle était bien là. Elle est tombée toute la nuit avec intensité et n'aura guère quitté ce dimanche de course. Du coup on aura eu droit à de vraies citadelles, tout simplement. Bien grasses avec de nombreuses portions genre patinoires et donc des centaines de chutes en tous genres. Les photos d'ailleurs valent le détour rien que pour ça, si je puis dire. Côté résultats, car il faut aussi noter que ce trail n'est pas juste qu'un tobogan, Maxime Durand et Mylène Bacon ont été impériaux sur la courte distance de 22km. Sur le 40km, c'est un avion, en l'ocurence Pierre-Lo Viguier qui s'impose en 3h25'. Et oui c'est allé très vite. Il n'était pas au mieux pour s'aligner sur le long (deux fois vainqueur on le sait), mais il avait la hargne sur le 40km... Sur le 73km enfin, véritable clou du spectacle, Nahu Passerat signe un beau retour en forme et fini main dans la main avec Sébastien Buffard qu'il aura donc repris.Chez les féminines, Monica Grajera et Silvia Garrote s'imposent dans cet ordre sur le 40 et le 73 km !
Cela faisait longtemps, très longtemps même que les conditions n'avaient pas été aussi favorables sur le Trail des Citadelles. De mémoire même, il y a peut-être une année, il y a sept ou huit ans où il a fait beau et donc où le sentier était sec, mais là véritablement c'était quasi parfait. De l'avis de tous ! Une petite pluie en fin de nuit, en début de matinée et puis l'acalmie est venu dès 7h du mat. Et puis la fameuse pluie attendue et redoutée n'est jamais venue. Aussi le terrain était quasi sec de partout et cela change pas mal de choses, il faut bien l'avouer. A commenter par les chronos qui ont tous été explosés, ou quasiment. Avant de revenir plus en détail très bientôt sue l'ensemble des résultats, on retiendra en vrac que sur le 20km c'est le Portugais, Rui Muga qui gagne haut la main, lui l'international de course de montagne. Il devance le bondissant Romain de Stofflet de 6' et Jérôme Amathieu, auteur de deux chites finit sur la dernière marche du podium. Agnés Rabat, la soeur de Michel, gagne chez les féminines. Sur le 40km, Maxime Cazajous et Michel Rabat, qui après sept victoires sur le 20km avait décidé de passer sur plus long, ne sont pas arrivés à se départager. Ils finissent main dans la main. Mickaël Canton est troisième. Thierry Breuil qui aura hésité jusqu'au dernier moment pour venir était un peu à cours de compétition et fini quatrième. Chez les féminines, Sarah Vieville l'emporte devant Catie Audrey. Enfin sur le 72 km, c'est une nouvelle fois Pierre-Lo Viguier, tout juste remis d'une douleur au mollet, qui gagne à nouveau. Il devance largement Nicolas Bouvier-Gaz qui fait donc un bond dans la classement après sa septième place l'an passé. Pascal Massou, l'Agenais, lui aussi habitué des lieux, termine troisième...
Les Citadelles 2013 auront donc été boueuses, terriblement boueuses, évidemment boueuses. Et avec un petit passage rajouté comme une petite montée à travers un champ réservé habituellement aux vaches, on était véritablement servi... Ceux qui aiment quand c'est dur, ont été gâtés et bien gâtés. Mais ça, on s'y attendait quand même pas mal. Les Citadelles, ce sont les Citadelles. Du coup si on doit résumer la course en quelques mots et bien on peut dire que Pierre-Laurent Viguier, malgré une préparation pas optimale, a régné sur le 73km de main de maître. Après sa deuxième place à la Saintélyon en fin d'année dernière, il prouve bien qu'il est très performant même sur des longues distances. Il devance Maxime Cazajous. Véronique Chastel l'emporte en féminine en finissant tout de même dans le TOP 25 ! Chapeau. C'est vrai que la bagarre fut de haute volée face à l'Espagnole Ainhoa Trigerus. Sur le 40km, et malgré une belle concurrence, Nicolas Miquel a su jouer de sa technique qui n'est plus à démontrer, pour s'envoler au-dessus de la boue et des roches humides. Il devance David Andrieu qui n'est pourtant pas le premier venu avec un début de saison tonitruant. Cécile Cambus reste la reine en ses terres qu'elle connait si bien. Sur le 20km enfin, Michel Rabat, gagne et gagne encore. Et toujours. Il devance Brice Delsoullier de cinq minutes. Caroline Lestrade est lauréate chez les féminines. Mais mon Dieu que le repas d'après-course fait du bien et retape les organismes. Les Citadelles, ce n'est pas un trail facile. C'est le moins que l'on puisse dire !
En une dizaine d'années d'existence, et ce fut assez rare pour être copieusement souligné un peu partout, l'an passé le Trail des Citadelles s'offrait un généreux soleil et le parcours était sec. Comme jamais. Cette année, pour sa treizième édition, on y aura cru jusqu'au bout. Ou presque. la semaine qui a précédé la course était quasiment estivale dans le sud-ouest et l'Ariège n'échappait pas à la règle. Pourtant quand nous avions joint Michel Arnaud, le dynamique organisateur, au téléphone quelques jours avant la date, il nous expliquait tout de même qu'il fallait se méfier et ne pas vendre la peau de l'ours... Bref samedi soir, à l'heure de la traditionnelle pasta party, cela n'a pas manqué. La pluie a fait son apparition et avec elle son lot d'orages incessants et déchirants... Cela aura duré une longue partie de la nuit et le parcours a été le premier râvi de pouvoir se rassasier ainsi d'une eau qu'il n'avait plus goûté depuis bien longtemps. Le Trail des Citadelles pouvait donc bien avoir lieu. La tradition était respectée et les sentiers de nouveau boueux à souhaits. C'est fou ce que l'état d'un terrain peut changer d'un jour à l'autre en Ariège ! Du coup, même si il n'a quasi pas plu durant toute la journée du dimanche, en tout cas, les conditions étaient difficiles et beaucoup des 1500 coureurs inscrits (le quota max était atteint largement avant la date !) rejoindront donc Lavelanet ereintés; épuisés... Tout comme moi d'ailleurs ! On retiendra donc au niveau des courses que sur le 20km, il n'y a guère eu de surprises, Michel Rabat, l'habitué des lieux, qui a rejoint donc lui aussi le Team Salomon, s'impose sans souci. Il est parti très vite en tête et a lâché son compagnon, Jérôme Amathieu, qui est né pas loin de Lavelanet, du team Running Olivan, avant même le début de la bosse vers Lavelanet. Il finit avec 3 minutes d'avance sur Jérôme qui lui même a gardé 3 minutes sur Eric Destrade. Chez les féminines, Fleur Nadal a bataillé ferme pour venir à bout de Joëlle Bassi... Sur le 40km, un homme a survolé les débats. Et on peut bien avouer que c'est un "revenant" en terre ariégeoise. Claude Escots, que tout le monde connait bien dans le coin, installé du côté du Pays Basque depuis quelques années, a fait un crochet sur les longues distances et puis depuis l'an passé, voyant qu'il n'arrivait pas à ses fins dans ce domaine, malgré tout de même un énorme palmarès, a décidé de se remettre un peu sur du court. Si l'on peut dire. Bref cette année, il réalise des prouesses et après une belle saison de cross, il est lui aussi parti quasiment d'entrée sur cette distance, ou presque puisqu'il reprend Patrick Bruni du Team Brooks, avant d'attaquer 
la grande montée vers le château de Montségur. En haut il a déjà une bonne minute d'avance et il finira son périple en 3h46', ce qui est, au vu des conditions, un vrai exploit. Les deux derniers vainqueurs étaient à chaque fois plus proche des 4h. D'ailleurs tout le monde est allé beaucoup plus vite cette année sur le 40km. Emil Hrnciar, espagnol en vadrouille, finit deuxième. Bruno Bareilles vainqueur en 2010, troisième. Célia Tajada Vitales, elle aussi espagnole, survole aussi sa course en 4h56' contre 5h22' pour Soraya Lafuente, la deuxième... Enfin sur le 73km, particulièrement relevé cette année, ce fut une bataille de chaque instant. D'habitude aux Citadelles sur cette distance, on a l'habitude de voir un coureur tout seul faire son show. On se souvient de Lorblanchet, d'Oscar Perez ou même de Bruni... Là ils vont rester très longtemps trois en tête. Et pas n'importe qui. Julien Chorier, double vainqueur de la Réunion, Iker Karrera, deuxième l'an passé à l'UTMB et tenant du titre (tous deux du Team Salomon), Maxime Cazajous (du team Brooks), l'homme en forme du moment qui enchaîne les victoires dans le sud de la France et qui tentait là son premier "long". Puis Maxime va tenter crânement sa chance. Iker veille au grain et ne perd jamais plus que deux ou trois minutes. Sur la fin tout s'accélère. Iker passe en tête. Maxime craque un peu. Julien arrive à le passer dans les cinq derniers kilomètres. Et il finit même sur les talons d'Iker... Moins d'une minute les séparent au finish. Vraiment du beau spectacle. Véronique Chastel gagne chez les féminines en 8h42' contre 8h44' à Leire Iruretagoyena Otegui. Là aussi ce fut une belle empoignade ! Mais mon Dieu que ce parcours est difficile et semé d'embûches... et aussi d'une beauté extraordinaire et toute cathare. On en redemande !