Le Brassacatrail, c'est avant tout une histoire de village. Pendant tout un week-end d'avril en effet, c'est l'âme de toute une commune, en effet, qui déteint sur un trail. Et cela fait quelques décennies désormais que ça dure. Au tout début, il y avait la Ronde Forestière. C'était dans les années 90. Et depuis 2010, il y a donc le Brassacatrail. Avec son ambiance unique, avec ses parcours d'une autre planète, techniques à souhait mais tellement irrésistibles, avec son niveau de ouf aussi et quelques champions qui ne rateraient le rendez-vous pour rien au monde. Les fameux habitués. Bien sûr Maxime Durand, l'enfant du pays à la mèche rebelle, a pris un peu de recul mais l'équipe de vice-présidents qui a repris le flambeau, Sophie et Stéphane en tête, est plus déterminée que jamais. La fête d'après-course est un moment d'anthologie. Les départs au son d'ACDC, un autre. On ne s'en lasse pas. Côté résultats donc, pas de surprise en vérité. Benjamin Bellamy remporte le 12km. Sa fille gagne d'ailleurs sa distance chez les petits... Michel Rabat, même en forme moyenne dirons-nous, s'impose sur le 23km. Lui qui vient ici depuis pus de dix ans désormais. Et Cyril Pasturel a été magistral sur le long de 42km avec 2500m de D+. 4h06', il explose son propre record sur le parcours. Lui qui a été sacré champion de France par équipes avec les Esclops la semaine précédente est donc en très grande forme. Chez les féminines, on retiendra que Mélisande Muller et Marie Lacaze inscrivent leurs noms au palmarès du 12 et 23... Marie-Astrid Vrel, quant à elle, s'impose de belle manière sur le long. Mais bien sûr après la course, la journée festive ne faisait que commencer !
Retrouvez les résultats du Brassactrail en rubrique "résultats" et des photos et vidéos dans la foulée
Difficile de résumer en quelques lignes une épreuve comme le Brassacatrail. Elle est à part tout simplement. A part car elle a su garder une dimension humaine. A part car ce sont tous les habitants de la ville qui vivent à l'unisson au rythme des traileurs durant tout un week-end. A part aussi car on sait y faire la fête et profiter des bons moments de la vie. A part parce qu'on y refait le monde chaque année un peu plus... Toutes ces petites raisons n'en sont pas vraiment mais pourtant font toute la différence. Maxime Durand et ses galopins brassagais font en tout cas tout ce qui est en leur pouvoir pour ce moment soit magique et unique. Les parcours sont rugueux, techniques et même un peu impressionnants et pourtant cela ne les a pas empêché de rajouter une distance marathon. Les repas d'avant et d'après courses sont chaleureux, conviviaux que l'on y lâche prise sans retenue. C'est tout cela que l'on aime tant dans le trail et que l'on perd un peu au fil du temps. Le Brassacatrail garde avec lui la force de l'authenticité. Et pourtant le plateau proposé est toujours des plus relevé avec près de 800 dossards répartis sur les différentes distances du programme. Sous le soleil d'avril, on retiendra donc que Cyril Pasturel a dominé les débats sur le 42km. Il met en effet plus de dix minutes à son dauphin du jour, Damien Portet. Celine Portolan remporte la mise en féminines. Sur le 18km, Tommy Maurin et Laura Galletaud inscrivent leurs noms au palmarès. Enfin sur le 9km, Elise Jouan et Maxime Fabre ont été les plus rapides !
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Brassac, Brassac, deux minutes d'arrêt. Petit village perdu au fin fond du Tarn, Brassac attendait le retour des traileurs avec impatience. Imaginez deux années d'abstinence entre reports et annulations. La COVID est bien sûr passée par là et les organisateurs, les Galopins Brassagais, commençaient sérieusement à piaffer d'impatience. Cette année, c'était donc le grand retour du Brassacatrail avec toujours les ingrédients qui ont fait son succès et aussi sa réputation un peu partout dans la région. Un accueil aux petits oignons et une authenticité non feinte. De la pasta party de la veille au goût de la bière d'hiver (et oui il fait encore froid à Brassac en avril à 400m d'altitude !) au repas d'après-course où tout le monde a fait la fête et s'est retrouvé au son d'un orchestre local, rien n'est laissé au hasard. Maxime Durand, le chef de file, connait bien son affaire et si vous rajoutez à cela un parcours tracé au couteau par lui-même avec des passages pour le moins techniques et vous aurez tout compris. On vient une fois à Brassac et on ne pense ensuite plus qu'à une chose, y revenir. Cette année, ils étaient 400 en gros à avoir pris un dossard. C'est un peu moins que d'habitude, mais la période post-covid y est sans doute pour beaucoup. Il faudra attendre l'année prochaine pour que tout rentre dans l'ordre. Sur la longue distance de 27km, dont le départ était donné à 8h30 au son d'un ACDC à fond les baffles, c'est l'enfant du pays, Cyril Pastuel qui l'emporte en 2h33'. Avec près de dix minutes d'avance sur Thomas Brunel. Chez les femmes, Mélanie Finas gagne logiquement mais elle n'a que peu d'écart face à sa rivale du jour, Agnés Rabat. Sur le court de 12km, Benjamin Bellamy, un habitué des lieux, s'impose en 1h02' avec presque deux minutes d'avance sur Michel Rabat. Malgré sa petite nuit. Enfin Marion Houel s'adjuge cette distance en féminines devant Céline Portolan et Coralie Bellamy. Tout cela reste très familial. A l'image quelque part de ce Brassacatrail. Tellement authentique et familial. Comme on aime les trails finalement !!
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On en parle et on en reparle. Le Brassacatrail est vraiment une épreuve à part. Une épreuve où tout un village se mobilise pour la cause du trail l'instant d'un week-end. Je sais que c'est un peu ce que l'on a écrit l'autre jour pour le Black Mountain. Alors qu'est-ce qui fait la différence? Et bien pas grand chose en fait. Les deux villages ne sont pas si loin et c'est toute la force de cette fraternité tarnaise. Bon du côté de Brassac, il y a aussi la passion d'un certain Maxime Durand. Champion au grand coeur qui ne cesse de partager sa vision de la course nature sur la page facebook de la course et qui nous en met plein les yeux à chaque fois. Un grand champion au palmarès énorme qui a su rester simple et veut nous faire connaitre son petit coin de paradis... Mais il y a aussi le parcours. Un parcours unanimement hors norme. Rugueux, piégeux, pentu, technique... Un truc de ouf en vérité fait pour hommes costauds où on n'a pas le droit à l'erreur. C'est d'ailleurs un jeune surdoué du trail, Valentin Lecerf, qui est en train de tout gagner actuellement dans la région et au-delà et qui n'est qu'espoir, qui s'impose avec une facilité déconcertante. Nico Darmaillacq est troisième, Romain Anglade quatrième... Karine Lopez gagne en féminines et le couple Michel Rabat-Camille Puech en équipes mixtes. Que du beau monde pour venir faire la fête à Brassac. Car le repas d'après-course vaut aussi le détour, surtout quand il fait beau comme ce fut le cas aujourd'hui... Aligot saucisse, soupe maison et puis la traditionnelle bière de l'amitié... Le Brassacatrail, un petit endroit du Tarn à découvrir. Assurément ! Mais il faut faire vite car chaque année désormais, les 1000 dossards sont distribués sans peine...
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La réputation du Brasscatrail n'est plus à faire. L'équipe de Maxime Durand, un groupe de tarnais passionnés, sait recevoir ses coureurs. Ce n'est pas une légende. L'amour du terroir est tel que le partage est hissé au rang de vertu. On ne vient pas à cette épreuve sans y repartir changé à jamais. Il y a le parcours, technique à souhaits et tellement envoûtant pourtant, il y a les bénévoles le coeur sur le main, il y a ces ravitos chargés en produits de qualité, il y a la pasta comme une fiesta et le repas d'après-course comme un moment de convivialité à l'unisson, il y a la fête à Brassac tout simplement avec des concerts et plein d'autres animations... Mais il y aussi une compétition avec des coureurs et pas des moindres. Du coup, on retiendra aussi que sur la longue distance de 28km, c'est Benoît Galand, l'enfant du pays, le "petit frère" de l'organisateur en quelque sorte qui l'emporte et Julie Latger en féminines. On notera aussi au passage que Mylène Bacon, s'est bien remise de son Eco Trail de Paris, et gagne sur le 14,5km avec une 8ème place au général. C'est Mathieu Rognant qui l'emporte chez les hommes. Enfin sur la petite distance, les jeunes étaient à la fête. Comme quoi la relève est assurée. Les gens des Esclops d'Azun sont venus en force du côté de Brassac et pourtant c'est pas à côté. Aussi si je vous dis que c'est une cadette du doux nom de Lanne qui l'emporte sur le 8km. Justine de son prénom. Cela fait plaisir à entendre. Loïc Robert, encore junior, est le plus fort chez les hommes. Et même si ces deux-là ne sont pas encore amateurs de bière, du moins l'esprit trail est bien là. Cela nous met le baume au coeur en ce week-end pascal !
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05/04/15 Rabat et Lafaye maîtres du Brassacatrail.
Belle réussite pour le Brassacatrail des Galopins brassaguais avec Maxime Durand en chef de file. Presque 500 participants, soit le record de l’épreuve avec cette nouvelle date qui a peut-être contribué un peu plus au succès. Mais cela est sans compter sur des circuits de haute voltige, techniques et exigeants et dont la réputation dépasse désormais le simple bouche à oreille. Si vous rajoutez à cela un balisage parfait et une ambiance des plus conviviales, ce Brassacatrail devrait faire de plus en plus d’émules dans la région et même au delà. Et c’est tout le mal qu’on leur souhaite. Coté résultats, sur le parcours de 29km et 1400m de D, là ou les cadors s’étaient donnés rendez-vous, Michel Rabat et Celine Lafaye ont été à la hauteur de leur palmarès et donc gagnent avec une certaine aisance. En relai c’est la paire mixte Bouvier/ Clignet qui gagne au scratch et sur la Forestière de 14km c’est Marcellin Giro qui dicte sa loi alors qu’Alix Paroux finit de justesse devant Corinne Boutes. Enfin sur le 7km, la nouvelle épreuve de cette année, c’est une féminine, Jessie Rimper, qui l’emporte devant Sébastien Martin. A noter qu’il y avait aussi des courses pour les enfants pour cloturer cette matinée. Autant dire que la matinée a été bien remplie du coté de Brassac, avec donc une belle foule, un joli soleil, un très beau niveau et une organisation digne des plus grandes … et que la reste de la journée et de la soirée s’annonce des plus festives … qu’on se le dise !
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14/07/13 Sarran et Trévisan irrésistibes au Brassacatrail !
Le Brassacatrail, c'est le petit "bébé" de Maxime Durand. Entendez par-là qu'il aide énormément à l'organisation, même si les Galopins Brassagais ne sont jamais loin. Mais bon pour le parcours, il a su conconcter quelque chose de solide, de consistant et aussi faire venir quelques uns de ses amis pour animer tout cela et on peut dire qu'il y avait du monde au départ. D'autant plus que le 30km était aussi une manche du challenge des Trails du Sud-Ouest. Bref en tout il y aura près de 400 coureurs. 200 sur le 15km, 120 sur le 30 et une quarantaine d'équipes de deux. Sur le 30km et sous une météo pas fraiche mais pas écrasante non plus, Pierre-Lo Viguier a pris les choses en main, lui qui avait déjà gagné là, mais cette fois Geoffroy Sarran ne l'entendait pas ainsi. Il finira avec cinq minites d'avance finalement. Et Gérald Montiapoule, déjà deuxième on s'en souvient au Trailhounet l'autre jour, complète le podium. C'est tout de même l'homme le plus régulier actuellement à ce niveau. Célia Trévisan gagne sur cette distance, toujours aussi radieuse. Sur le court, la bagarre fut encore plus serrée puisque David Vaucher, Youri Lesnikov et Patrice Ros n'ont jamais rien voulu lâcher. Finalement Patrice qui travaille énormément sa vitesse actuellement s'impose de quelques secondes devant David. Audrey Catie gagne en féminines. Et tout ce beau monde se retrouvait alors sur la pelouse pour le traditionnel repas et la fête... jusqu'à pas d'heure ! C'est la coutume à Brassac !
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(14/07/2013)
08/07/12 Viguier et Blay en mode guerrier au Brassacatrail.
Les galopins brassagais avaient tout pour se sentir orphelin en l’absence de leur coureur émérite et emblématique Maxime Durand. Mais cela était sans compter une organisation hors-pair et une motivation collective hors-norme. Bref tout ce qu’il fallait pour laisser Maxime aller chercher un joli top 20 au championnat d’Europe de Course de Montagne. Histoire aussi de pimenter la course Maxime avait "préparé" le terrain et même fait venir quelques belles pointures dont Pierre Laurent Viguier, son pote du Team Inov8, du coup inscrit sur le Brassacatrail long de 30km. PierLo ne va pas décevoir son ami puisqu’il va l’emporter haut la main … ou presque, car une équipe inscrite en relai va pimenter le déroulement de l’épreuve. Ce sont les espoirs Bé et Girma, de tout juste 20ans chacun, inscrits eux en relai, qui vont donc se payer le luxe de finir le circuit 7 minutes avant PierLo et du coup lui piquer un peu la vedette. Derrière ces 3 bolides, c’est finalement 2 autres individuels, Canal puis Vignaud qui vont franchir la ligne d’arrivée, mais bien plus tard. Le 2ème relai est encore plus loin, au moins à 35 minutes des vainqueurs du jour. Chez les filles, la lutte a été âpre et c’est au mental que Florence Blay va s’imposer devant Luisa Giraudeau. Toutes les 2 jouent la gagne sur le Challenge Trail du Sud Ouest et nous promettent ainsi un final haletant. Au dire de tous, le circuit proposé était aussi magnifique qu’exigeant : superbes points de vue sur les gorges de l’Agout, pierres glissantes, singles en sous bois et passages verdoyants, montées très raides et descentes techniques. Bref de quoi en prendre plein les jambes et plein les yeux. Mais surtout il fallait être bien armé pour franchir la ligne d'arrivée.
Sur la Ronde Forestière, deuxième épreuve de la journée mais cette fois-ci de 13km, c’est le gars de Top Chrono 11, Marcellin Giro, qui se fait un petit plaisir bouclant le parcours en tout juste 51 minutes et mettant à plus de 3 minutes ses poursuivants Calmettes et Lonak. Chez les filles, le suspens fut de mise puisque Florence Bonin l’emporte d’un cheveu sur Marie José Fabas.
Et c’est dans le parc de la Marquise que tous les concurrents vont se retrouver après leur périple, soit 300 concurrents, leur accompagnants et tous les bénévoles, autour des copieux buffets préparés par ces très sympathiques galopins. Leur légendaire générosité n’est vraiment pas usurpée, tout autant que leur convivialité. Qu’on se le dise !
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Le Brassacatrail, c'est avant tout une histoire de village. Pendant tout un week-end d'avril en effet, c'est l'âme de toute une commune, en effet, qui déteint sur un trail. Et cela fait quelques décennies désormais que ça dure. Au tout début, il y avait la Ronde Forestière. C'était dans les années 90. Et depuis 2010, il y a donc le Brassacatrail. Avec son ambiance unique, avec ses parcours d'une autre planète, techniques à souhait mais tellement irrésistibles, avec son niveau de ouf aussi et quelques champions qui ne rateraient le rendez-vous pour rien au monde. Les fameux habitués. Bien sûr Maxime Durand, l'enfant du pays à la mèche rebelle, a pris un peu de recul mais l'équipe de vice-présidents qui a repris le flambeau, Sophie et Stéphane en tête, est plus déterminée que jamais. La fête d'après-course est un moment d'anthologie. Les départs au son d'ACDC, un autre. On ne s'en lasse pas. Côté résultats donc, pas de surprise en vérité. Benjamin Bellamy remporte le 12km. Sa fille gagne d'ailleurs sa distance chez les petits... Michel Rabat, même en forme moyenne dirons-nous, s'impose sur le 23km. Lui qui vient ici depuis pus de dix ans désormais. Et Cyril Pasturel a été magistral sur le long de 42km avec 2500m de D+. 4h06', il explose son propre record sur le parcours. Lui qui a été sacré champion de France par équipes avec les Esclops la semaine précédente est donc en très grande forme. Chez les féminines, on retiendra que Mélisande Muller et Marie Lacaze inscrivent leurs noms au palmarès du 12 et 23... Marie-Astrid Vrel, quant à elle, s'impose de belle manière sur le long. Mais bien sûr après la course, la journée festive ne faisait que commencer !
Difficile de résumer en quelques lignes une épreuve comme le Brassacatrail. Elle est à part tout simplement. A part car elle a su garder une dimension humaine. A part car ce sont tous les habitants de la ville qui vivent à l'unisson au rythme des traileurs durant tout un week-end. A part aussi car on sait y faire la fête et profiter des bons moments de la vie. A part parce qu'on y refait le monde chaque année un peu plus... Toutes ces petites raisons n'en sont pas vraiment mais pourtant font toute la différence. Maxime Durand et ses galopins brassagais font en tout cas tout ce qui est en leur pouvoir pour ce moment soit magique et unique. Les parcours sont rugueux, techniques et même un peu impressionnants et pourtant cela ne les a pas empêché de rajouter une distance marathon. Les repas d'avant et d'après courses sont chaleureux, conviviaux que l'on y lâche prise sans retenue. C'est tout cela que l'on aime tant dans le trail et que l'on perd un peu au fil du temps. Le Brassacatrail garde avec lui la force de l'authenticité. Et pourtant le plateau proposé est toujours des plus relevé avec près de 800 dossards répartis sur les différentes distances du programme. Sous le soleil d'avril, on retiendra donc que Cyril Pasturel a dominé les débats sur le 42km. Il met en effet plus de dix minutes à son dauphin du jour, Damien Portet. Celine Portolan remporte la mise en féminines. Sur le 18km, Tommy Maurin et Laura Galletaud inscrivent leurs noms au palmarès. Enfin sur le 9km, Elise Jouan et Maxime Fabre ont été les plus rapides !
On en parle et on en reparle. Le Brassacatrail est vraiment une épreuve à part. Une épreuve où tout un village se mobilise pour la cause du trail l'instant d'un week-end. Je sais que c'est un peu ce que l'on a écrit l'autre jour pour le Black Mountain. Alors qu'est-ce qui fait la différence? Et bien pas grand chose en fait. Les deux villages ne sont pas si loin et c'est toute la force de cette fraternité tarnaise. Bon du côté de Brassac, il y a aussi la passion d'un certain Maxime Durand. Champion au grand coeur qui ne cesse de partager sa vision de la course nature sur la page facebook de la course et qui nous en met plein les yeux à chaque fois. Un grand champion au palmarès énorme qui a su rester simple et veut nous faire connaitre son petit coin de paradis... Mais il y a aussi le parcours. Un parcours unanimement hors norme. Rugueux, piégeux, pentu, technique... Un truc de ouf en vérité fait pour hommes costauds où on n'a pas le droit à l'erreur. C'est d'ailleurs un jeune surdoué du trail, Valentin Lecerf, qui est en train de tout gagner actuellement dans la région et au-delà et qui n'est qu'espoir, qui s'impose avec une facilité déconcertante. Nico Darmaillacq est troisième, Romain Anglade quatrième... Karine Lopez gagne en féminines et le couple Michel Rabat-Camille Puech en équipes mixtes. Que du beau monde pour venir faire la fête à Brassac. Car le repas d'après-course vaut aussi le détour, surtout quand il fait beau comme ce fut le cas aujourd'hui... Aligot saucisse, soupe maison et puis la traditionnelle bière de l'amitié... Le Brassacatrail, un petit endroit du Tarn à découvrir. Assurément ! Mais il faut faire vite car chaque année désormais, les 1000 dossards sont distribués sans peine...
La réputation du Brasscatrail n'est plus à faire. L'équipe de Maxime Durand, un groupe de tarnais passionnés, sait recevoir ses coureurs. Ce n'est pas une légende. L'amour du terroir est tel que le partage est hissé au rang de vertu. On ne vient pas à cette épreuve sans y repartir changé à jamais. Il y a le parcours, technique à souhaits et tellement envoûtant pourtant, il y a les bénévoles le coeur sur le main, il y a ces ravitos chargés en produits de qualité, il y a la pasta comme une fiesta et le repas d'après-course comme un moment de convivialité à l'unisson, il y a la fête à Brassac tout simplement avec des concerts et plein d'autres animations... Mais il y aussi une compétition avec des coureurs et pas des moindres. Du coup, on retiendra aussi que sur la longue distance de 28km, c'est Benoît Galand, l'enfant du pays, le "petit frère" de l'organisateur en quelque sorte qui l'emporte et Julie Latger en féminines. On notera aussi au passage que Mylène Bacon, s'est bien remise de son Eco Trail de Paris, et gagne sur le 14,5km avec une 8ème place au général. C'est Mathieu Rognant qui l'emporte chez les hommes. Enfin sur la petite distance, les jeunes étaient à la fête. Comme quoi la relève est assurée. Les gens des Esclops d'Azun sont venus en force du côté de Brassac et pourtant c'est pas à côté. Aussi si je vous dis que c'est une cadette du doux nom de Lanne qui l'emporte sur le 8km. Justine de son prénom. Cela fait plaisir à entendre. Loïc Robert, encore junior, est le plus fort chez les hommes. Et même si ces deux-là ne sont pas encore amateurs de bière, du moins l'esprit trail est bien là. Cela nous met le baume au coeur en ce week-
Belle réussite pour le Brassacatrail des Galopins brassaguais avec Maxime Durand en chef de file. Presque 500 participants, soit le record de l’épreuve avec cette nouvelle date qui a peut-être contribué un peu plus au succès. Mais cela est sans compter sur des circuits de haute voltige, techniques et exigeants et dont la réputation dépasse désormais le simple bouche à oreille. Si vous rajoutez à cela un balisage parfait et une ambiance des plus conviviales, ce Brassacatrail devrait faire de plus en plus d’émules dans la région et même au delà. Et c’est tout le mal qu’on leur souhaite. Coté résultats, sur le parcours de 29km et 1400m de D, là ou les cadors s’étaient donnés rendez-vous, Michel Rabat et Celine Lafaye ont été à la hauteur de leur palmarès et donc gagnent avec une certaine aisance. En relai c’est la paire mixte Bouvier/ Clignet qui gagne au scratch et sur la Forestière de 14km c’est Marcellin Giro qui dicte sa loi alors qu’Alix Paroux finit de justesse devant Corinne Boutes. Enfin sur le 7km, la nouvelle épreuve de cette année, c’est une féminine, Jessie Rimper, qui l’emporte devant Sébastien Martin. A noter qu’il y avait aussi des courses pour les enfants pour cloturer cette matinée. Autant dire que la matinée a été bien remplie du coté de Brassac, avec donc une belle foule, un joli soleil, un très beau niveau et une organisation digne des plus grandes … et que la reste de la journée et de la soirée s’annonce des plus festives … qu’on se le dise !
Le Brassacatrail, c'est le petit "bébé" de Maxime Durand. Entendez par-là qu'il aide énormément à l'organisation, même si les Galopins Brassagais ne sont jamais loin. Mais bon pour le parcours, il a su conconcter quelque chose de solide, de consistant et aussi faire venir quelques uns de ses amis pour animer tout cela et on peut dire qu'il y avait du monde au départ. D'autant plus que le 30km était aussi une manche du challenge des Trails du Sud-Ouest. Bref en tout il y aura près de 400 coureurs. 200 sur le 15km, 120 sur le 30 et une quarantaine d'équipes de deux. Sur le 30km et sous une météo pas fraiche mais pas écrasante non plus, Pierre-Lo Viguier a pris les choses en main, lui qui avait déjà gagné là, mais cette fois Geoffroy Sarran ne l'entendait pas ainsi. Il finira avec cinq minites d'avance finalement. Et Gérald Montiapoule, déjà deuxième on s'en souvient au Trailhounet l'autre jour, complète le podium. C'est tout de même l'homme le plus régulier actuellement à ce niveau. Célia Trévisan gagne sur cette distance, toujours aussi radieuse. Sur le court, la bagarre fut encore plus serrée puisque David Vaucher, Youri Lesnikov et Patrice Ros n'ont jamais rien voulu lâcher. Finalement Patrice qui travaille énormément sa vitesse actuellement s'impose de quelques secondes devant David. Audrey Catie gagne en féminines. Et tout ce beau monde se retrouvait alors sur la pelouse pour le traditionnel repas et la fête... jusqu'à pas d'heure ! C'est la coutume à Brassac !
Les galopins brassagais avaient tout pour se sentir orphelin en l’absence de leur coureur émérite et emblématique Maxime Durand. Mais cela était sans compter une organisation hors-pair et une motivation collective hors-norme. Bref tout ce qu’il fallait pour laisser Maxime aller chercher un joli top 20 au championnat d’Europe de Course de Montagne. Histoire aussi de pimenter la course Maxime avait "préparé" le terrain et même fait venir quelques belles pointures dont Pierre Laurent Viguier, son pote du Team Inov8, du coup inscrit sur le Brassacatrail long de 30km. PierLo ne va pas décevoir son ami puisqu’il va l’emporter haut la main … ou presque, car une équipe inscrite en relai va pimenter le déroulement de l’épreuve. Ce sont les espoirs Bé et Girma, de tout juste 20ans chacun, inscrits eux en relai, qui vont donc se payer le luxe de finir le circuit 7 minutes avant PierLo et du coup lui piquer un peu la vedette. Derrière ces 3 bolides, c’est finalement 2 autres individuels, Canal puis Vignaud qui vont franchir la ligne d’arrivée, mais bien plus tard. Le 2ème relai est encore plus loin, au moins à 35 minutes des vainqueurs du jour. Chez les filles, la lutte a été âpre et c’est au mental que Florence Blay va s’imposer devant Luisa Giraudeau. Toutes les 2 jouent la gagne sur le Challenge Trail du Sud Ouest et nous promettent ainsi un final haletant. Au dire de tous, le circuit proposé était aussi magnifique qu’exigeant : superbes points de vue sur les gorges de l’Agout, pierres glissantes, singles en sous bois et passages verdoyants, montées très raides et descentes techniques. Bref de quoi en prendre plein les jambes et plein les yeux. Mais surtout il fallait être bien armé pour franchir la ligne d'arrivée.