Nant. Cinq minutes d'arrêt. Tout le monde descend. C'est sans aucun doute par là-bas, au fin fond de l'Aveyron, que tout a commencé. Du moins une certaine histoire du trail national. Pourtant si le festival des Templiers s'en est allé du côté de Millau pris par d'autres ambitions, il n'en reste pas moins vrai qu'une autre organisation, plus conviviale et plus restreinte, a décidé de maintenir cette belle aventure chargée de souvenirs. Tous les ans début novembre, c'est donc le moment des Hospitaliers. Et l'on retrouve sans peine cette ambiance bonne enfant qui avait fait chavirer le coeur de certains passionnés de course nature. Trois courses au programme. Deux le samedi, un 29 et un 14, et une le dimanche. la grande de 75km. Le programme ne change pas. Les places sont limitées. On s'y tient. Et tous les ans donc, ils sont un peu plus de mille à se donner le mot. Les Hospitaliers gardent leur âme. C'est ainsi. Sur la longue distance, on a bien cru que Jean Blancheteau, le tenant du titre, allait encore s'imposer. Lui que l'on avait laissé du côté de la Picapica des étoiles plein les yeux. Florian Petit ne l'entendait pas de cette oreille et a su recoller dans les derniers kilomètres pour ensuite se faire la belle. Virginie Alleaud s'impose en féminines. La veille, Martin Rousset et Emmanuelle Ziegler avait fait le show sur le 29km regroupant quasiment 500 partants !
Retrouvez les résultats des Hospitaliers en rubrique "résultats" plus quelques photos de Virginie Govignon ICI
(30/10/2022)
30/10/21 Des Hospitaliers difficiles et enchantés !
Après les Templiers, les Hospitaliers. Presqu'au même endroit mais pas avec la même météo. Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas en Aveyron. Il est vrai que l'on est tout de même quasiment en novembre et que c'est un peu normal que le brouillard, la bruine et le vent perturbent un peu quelques beaux trails, ou du moins les rendent plus corsés. Aussi avec les Hospitaliers, c'est un pied de mis dans l'authenticité et dans les origines. Tous ceux qui prennent un départ du côté de Nant, petit village aveyronnais, ne peuvent se souvenir du passé, des premières éditions de ce que fut les premiers Templiers, ceux qui ont un peu lancé le reste de l'histoire de la discipline. Il est vrai que l'endroit reste propice à la pratique du trail, c'est une évidence. Aux Hospitaliers, il y avait le choix entre un 30km et un 75 km. Et même un 16 pour faire patienter. Le dimanche était réservé comme d'habitude à la seule grande distance. Philippe Viala était aux manettes et il ne cachait pas son plaisir de retrouver autant de monde après deux années blanches. Ainsi Julien Benetteau remporte l'épreuve dans le super chrono de 7h34 et Lucie Bidault a été royale en féminines en finissant dans le top 35 en 9h58.
Retrouvez les résultats des Hospitaliers en rubrique "résultats" et quelques photos ICI
(30/10/2021)
29/10/17 Bousquet remporte les Hospitaliers !
Vous sentez pas? Mais si, c'est le bon air du trail champêtre et rural. Du bon vieux trail d'antan où il fait bon venir salir ses chaussures et respirer la convivialité et le partage. A Nant, berceau donc de la discipline si il en est, les Templiers ont laissé place depuis longtemps aux Hospitaliers mais les parcours proposés, eux sont toujours aussi splendides, aussi pittoresques. Et cette année, en plus, la météo était de la partie. Aussi les organisateurs, Philippe Viala en tête, ont rapidement fait le plein des trois distances du menu. 500 pour chacune, ni plus, ni moins. Juste de quoi garder un côté familial et ne pas virer dans la démesure. Et pour ceux qui n'auraient pas eu leur ticket cette fois et bien l'épreuve devrait continuer encore quelques décennies. Bref on retiendra donc que le grand vainqueur du week-end fut Sébastien Bousquet qui s'impose en 7h37'. Il devance Johnny Lherminier de 7'. Camille Defer, dans le top 15, est la première féminine en 8h59'. Sur les deux autres courses qui se déroulaient la veille, Benoît Galand gagne sans souci, tout comme Virginie Covignon sur le Trail du Larzac et ses 30 bornes et Nicolas Boyer a été facile sur le 14,5 km....
Retrouvez les résultats des Hospitaliers en rubrique "résultats". Photo de Wonder Trail. Quelques autres photos ICI et la vidéo des arrivées LA
(29/10/2017)
06/11/14 Grand retour sur le Trail des Hospitaliers !
Retour sur le Festival des Hospitaliers avec son chef d’orchestre, organisateur, Philippe Viala :
« Des 7 heures 30, c’est la Jobar’Nant, course crée pour les 5 ans du Festival des Hospitaliers, qui prend son départ du Clos. 39 concurrents ont décidé de se lever tôt pour affronter les pentes du St Alban. Et ainsi de pourvoir laisser leur empruntes dans cette épreuve spéciale et éphémère dans le calendrier des courses Nantais. Après la pause de midi, c’est autour des départs des épreuves de s’enchainer, et tout d’abord nos plus jeunes concurrents vont connaitre la joie de se glisser dans la peau des Trailleurs grâce aux 2 épreuves concoctées pour eux par les organisateurs, la barbaresque et le Durzon. Peu importe le résultat seule compte la joie des enfants à l’arriver sous le regard admiratifs de leurs parents. A 14 heures, c’est le Trail Larzac-Dourbie, morceau de choix pour cette journée, qui prend son départ au coup de fusil de Monsieur Fiols, (Maire de Nant). 30 km sont au menu de cette épreuve qui va permettre de découvrir les paysages du Larzac, de la vallée de la Dourbie, et du causse Bégon avant de descendre par le Roc Nantais sur Nant, mais aussi le ravitaillement de Cantobre avec ses crêpes. Un plaisir immense d’après les participants même si le dernier tiers de la course leur laisse les jambes lourdes. C’est ensuite à nos jeunes « ado » de prendre le départ pour le mini-trail de la Dourbie long de 2,5 km, comme pour nos plus jeunes concurrents, le résultat compte peu. Et pour clore cette série de départ, c’est la Nantaise (15km) qui aux ordres du starter nantais (monsieur le Maire) quitte le parc du Clos pour grimper vers le causse Bégon, descendre vers la Dourbie et remonter la rivière en direction de Nant. Le plaisir de courir dans de beaux paysages automnaux permet d’oublier les difficultés concocté par les organisateurs. Le lendemain, de très bonne heure, depuis plusieurs minutes, le nombre de coureurs augmente sur la place du village, le moment du départ approche, car c’est à 5 heures du matin sous les seules lumières des frontales et du feu d’artifice, que les 500 coureurs partent pour faire 75 km entre les causses et les Cévennes. Au levée du jour, même si les 1er sont déjà en train de monter vers le St Guiral, de nombreux concurrents sont encore sur le Causse du Larzac ou profite de l’accueil du village de Sauclière pour prendre un premier rafraichissement. Dans quelques kilomètres le St Guiral, dont le début de la montée commence à la sortie du village de St Jean du Bruel, est le sommet de cette journée, que dire des conditions météorologiques que nos concurrents peuvent connaitre au pied du rocher granitique, brouillard, humidité, vent, froids. C’est donc avec beaucoup de plaisir qu’ils échangent quelques paroles avec l’équipe des bénévoles dirigés par Bruno qui endure les même conditions. Enfin Dourbies, (Benjamin BAUME passe en tête de course), 1er ravitaillement depuis la Croix des Prisonniers, où la soupe chaude et les premiers ingrédients solides sont là pour réconforter les organismes qui ont souffert au passage du St Guiral, mais bien vite il faut continuer vers Trèves car on est loin d’avoir finis cette journée de course. Trèves, qui au fond de la vallée du Trevezel, va permettre au courreurs de profiter d’un nouveau ravitaillement (Benjamin BAUME toujours en tête de course, suivit de BROUSSE Paul et de BARRET Clément). Puis il faut suivre le Trevezel jusqu’à St Sulpice, hameau qui pour de nombreux coureurs devient un supplice en cette journée de Trail, car à partir de cet hameau il faut monter par un monotrace vers le causse Noir, la fatigue des kilomètres parcourue et le dénivelé transforme ce secteur en chemin de croix pour les concurrents les plus fatigués. Mais quel plaisir une fois sur le causse Noir, un panorama magnifique où on peut même parfois profiter du vol des vautours. La descente sur le Trevezel et le village de Cantobre (Clément BARRET passe en tête suivit de tête de BROUSSE Paul et DIDE Mickael) indique aux trailleurs qu’ils approchent de l’arrivée même s’il reste encore une dernière difficulté avec la montée sur le causse Begon, mais au bout il y a la descente vers Nant par le roc Nantais. L’arrivée sous les applaudissements des amis et des bénévoles qui ont soutenu le moral des trailleurs durant les 75 kms, fait oublier les dures fatigues rencontrées durant cette journée.
Retrouvez tous les résultats du Festival des Hospitaliers en rubrique "résultats" ainsi qu'un max de photos en rubrique "photos"
(07/11/2014)
03/11/13 Séguret s'offre les Hospitaliers
Adrien Séguret remporte le trail des Hospitaliers en 7h20, largement devant ses poursuivants, Benjamin Roehrig et Samuel Usson, arrivés en 8h22 et 8h24. Chez les féminines, victoire de Anne-Lise Rousset en 8h30'45, elle prend même une excellente 6ème place au scratch. (source Endurance Trail).
Retrouvez tous les classements des Hospitaliers en rubrique "résultats"
Nant. Cinq minutes d'arrêt. Tout le monde descend. C'est sans aucun doute par là-bas, au fin fond de l'Aveyron, que tout a commencé. Du moins une certaine histoire du trail national. Pourtant si le festival des Templiers s'en est allé du côté de Millau pris par d'autres ambitions, il n'en reste pas moins vrai qu'une autre organisation, plus conviviale et plus restreinte, a décidé de maintenir cette belle aventure chargée de souvenirs. Tous les ans début novembre, c'est donc le moment des Hospitaliers. Et l'on retrouve sans peine cette ambiance bonne enfant qui avait fait chavirer le coeur de certains passionnés de course nature. Trois courses au programme. Deux le samedi, un 29 et un 14, et une le dimanche. la grande de 75km. Le programme ne change pas. Les places sont limitées. On s'y tient. Et tous les ans donc, ils sont un peu plus de mille à se donner le mot. Les Hospitaliers gardent leur âme. C'est ainsi. Sur la longue distance, on a bien cru que Jean Blancheteau, le tenant du titre, allait encore s'imposer. Lui que l'on avait laissé du côté de la Picapica des étoiles plein les yeux. Florian Petit ne l'entendait pas de cette oreille et a su recoller dans les derniers kilomètres pour ensuite se faire la belle. Virginie Alleaud s'impose en féminines. La veille, Martin Rousset et Emmanuelle Ziegler avait fait le show sur le 29km regroupant quasiment 500 partants !
Après les Templiers, les Hospitaliers. Presqu'au même endroit mais pas avec la même météo. Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas en Aveyron. Il est vrai que l'on est tout de même quasiment en novembre et que c'est un peu normal que le brouillard, la bruine et le vent perturbent un peu quelques beaux trails, ou du moins les rendent plus corsés. Aussi avec les Hospitaliers, c'est un pied de mis dans l'authenticité et dans les origines. Tous ceux qui prennent un départ du côté de Nant, petit village aveyronnais, ne peuvent se souvenir du passé, des premières éditions de ce que fut les premiers Templiers, ceux qui ont un peu lancé le reste de l'histoire de la discipline. Il est vrai que l'endroit reste propice à la pratique du trail, c'est une évidence. Aux Hospitaliers, il y avait le choix entre un 30km et un 75 km. Et même un 16 pour faire patienter. Le dimanche était réservé comme d'habitude à la seule grande distance. Philippe Viala était aux manettes et il ne cachait pas son plaisir de retrouver autant de monde après deux années blanches. Ainsi Julien Benetteau remporte l'épreuve dans le super chrono de 7h34 et Lucie Bidault a été royale en féminines en finissant dans le top 35 en 9h58.
Vous sentez pas? Mais si, c'est le bon air du trail champêtre et rural. Du bon vieux trail d'antan où il fait bon venir salir ses chaussures et respirer la convivialité et le partage. A Nant, berceau donc de la discipline si il en est, les Templiers ont laissé place depuis longtemps aux Hospitaliers mais les parcours proposés, eux sont toujours aussi splendides, aussi pittoresques. Et cette année, en plus, la météo était de la partie. Aussi les organisateurs, Philippe Viala en tête, ont rapidement fait le plein des trois distances du menu. 500 pour chacune, ni plus, ni moins. Juste de quoi garder un côté familial et ne pas virer dans la démesure. Et pour ceux qui n'auraient pas eu leur ticket cette fois et bien l'épreuve devrait continuer encore quelques décennies. Bref on retiendra donc que le grand vainqueur du week-end fut Sébastien Bousquet qui s'impose en 7h37'. Il devance Johnny Lherminier de 7'. Camille Defer, dans le top 15, est la première féminine en 8h59'. Sur les deux autres courses qui se déroulaient la veille, Benoît Galand gagne sans souci, tout comme Virginie Covignon sur le Trail du Larzac et ses 30 bornes et Nicolas Boyer a été facile sur le 14,5 km.... 
« Des 7 heures 30, c’est la Jobar’Nant, course crée pour les 5 ans du Festival des Hospitaliers, qui prend son départ du Clos. 39 concurrents ont décidé de se lever tôt pour affronter les pentes du St Alban. Et ainsi de pourvoir laisser leur empruntes dans cette épreuve spéciale et éphémère dans le calendrier des courses Nantais. Après la pause de midi, c’est autour des départs des épreuves de s’enchainer, et tout d’abord nos plus jeunes concurrents vont connaitre la joie de se glisser dans la peau des Trailleurs grâce aux 2 épreuves concoctées pour eux par les organisateurs, la barbaresque et le Durzon. Peu importe le résultat seule compte la joie des enfants à l’arriver sous le regard admiratifs de leurs parents. A 14 heures, c’est le Trail Larzac-Dourbie, morceau de choix pour cette journée, qui prend son départ au coup de fusil de Monsieur Fiols, (Maire de Nant). 