Archives 20222022 : Janvier - Fevrier - Mars - Avril - Mai - Juin - Juillet - Aout - Septembre - Octobre - Novembre - Decembre - 2023 : Janvier -
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Et oui, cela fait déjà 40 ans qu'existe la Ronde Givrée. Ce n'est pas rien. Tout a commencé par une bande de potes qui a eu l'idée en 1983 de lancer une épreuve en relais autour de Castres. L'association des Coureurs de Fonds de Castres voyait le jour et la première Ronde dans la foulée. Le succès ne se démentira pas. Très vite en effet les meilleurs coureurs "de bitume" se donnent rendez-vous à Castres en début d'année et forment des équipes incroyables. On parle là des Gonzales, Chauvelier, Legnider; Behard, Soares... Ce qui fait de mieux en gros dans le milieu à l'époque. La Ronde vit de magnifiques années et elle n'hésite pas à aller dans les villes et villages tout autour pour des arrivées et départs de relais haut en couleurs. Puis plus tard, on préférera tout resserrer autour de Castres, du côté du Hall des Expositions. Le relais devient un trèfle autour du même lieu de départ et d'arrivée. C'est bien sûr beaucoup plus pratique. Et facile à gérer. Le record de 429 équipes de 4 coureurs est atteint. Cette année, pour la quarantième, dans cette période post-covid, soumise encore à pas mal de restrictions, la barre des 300 formations a été atteinte. Et les organisateurs, tout heureux de pouvoir relancer enfin l'épreuve, s'en sont satisfait et largement. La joie de se retrouver a supplanté tout le reste. Côté résultats, alors qu'au micro Philippe Aubert et Francis Thomas mettaient le feu, ce sont les coureurs d'Academy Vincenduro qui seront au-dessus du lot. Et aussi bien en mixtes qu'en masculins. Hussen Khangui plaçait ses camarades sur orbite dès le premier relais et derrière Simon Prady enfonçait le clou... La messe était déjà dite. L'écart ne cessera de croître. E féminines, ce sont les copines des Jardinières qui gagnent avec Marina Gabanou et Marie-Hélène Bidart en chefs de file. Cette année aussi, tous les parcours ont été changé et tout se déroulait à l'extérieur de la Halle. Il fallait donc être fort et courageux pour braver ainsi le froid et surtout l'humidité ambiante...
On le sait, Joan Grenet, l'organisateur du Trail de Baziège qui a lieu traditionnellement en novembre, ne manque pas d'idées. Il en aurait même à revendre. Mais quelle mouche l'a piqué quand il s'est lancé dans la mise en place de cet événement, le Survivor ! Le bien nommé. Comme il l'explique, il sait inspiré des fameuses Backyard (lancées il y a une dizaine d'années par Laz aux USA) avec ce tour à faire toutes les heures et un départ nouveau donné précisément à chaque nouvelle heure. Sauf que la Backyard, c'est beaucoup plus "light" avec 6,7km et souvent quasiment pas de dénivelé. Là il a clairement voulu durcir les choses avec une boucle de 8,2km et 120m de D+ à répéter toute la nuit autour de Baziège. Mais il a également limité le temps avec 14 tours à effectuer au maximum et il s'est posé la question de savoir si il y aurait beaucoup de "finishers", même si il n'y a de toute façon qu'un seul vainqueur. Le plus rapide de la dernière boucle. Bref par une nuit glaciale, ils furent tout de même un peu plus de 300 à avoir répondu à cette première invitation pour le moins originale. Et un homme a survolé les débats. Il s'agit du Castrais Aurélien Escalano, celui-là même qui l'an dernier a remporté le marathon du Montcalm et le 50km de l'Ultraariège. Le militaire montalbanais est allé au bout des 14 tours et a signé son meilleur chrono sur cette dernière boucle en 36'. Chapeau ! Ils seront quatre à aller au bout du bout. Cédric Layre, Thomas Moreau et Sylvain Brunato. Ils seront trois de plus à s'arrêter juste au douze tours. Chez les féminines, Marie Sambat s'impose avec 6 tours contre Valérie Duplan qui n'en finira que cinq ! Mais le Survivor est bien né et la nuit avec repas et bière servis au chaud sous la tente a tenu ses promesses !
Édition de reprise pour les foulées du Malbec, avec un départ inédit depuis le hameau des Roques. Quelques 200 coureurs et autant de randonneurs ont ainsi foulé les vignes et les causses givrés et ensoleillés du vignoble de Cahors. Sur le format court, c'est Marina De Castro qui s'impose chez les filles, suivie de Malaurie Rozieres et Brigitte Pastor. Chez les garçons Jeremy Laporte, Dorian Bourguignon et Antonin Resses se sont partagé le podium. Pour le trail Erwan Latus devance Grégory Kiéné et Julien Courdès. Dames Fanny Roux, Hélène Toty et Coralie Laborie ont brillé sur les sentiers du causse.
Bien avant la Covid, Marc Boyer, organisateur du Trail des Rois (ex-course des rois), avait dit qu'il souhaitait un peu lever le pied et que donc c'était la fin de cette épreuve devenue une classique de début d'année. Et puis, quelques années de réflexion passant, lui et toute son association de "Las Groulos Longagnos", ont décidé qu'il ne pouvait pas ne pas y avoir de trail de ce côté-là du département, que les sentiers tout autour étaient vraiment trop géniaux pour ne pas en faire profiter les passionnés de la discipline. Aussi il s'est retroussé les manches et pendant quelques "gros" week-ends est allé débroussailler et remettre en vie quelques passages vraiment magiques. Aussi le Trail Nocturne des Rois renaissait de ces cendres. Et il faut croire que beaucoup de gens attendait ça avec impatience car le quota maximum de 500 dossards a rapidement été atteint. Avant même en tout cas la date limite d'inscription. La météo était idéale avec une température fraîche, tendant froide, mais du moins un parcours moins boueux que prévu. La boue aura eu le temps de sécher un peu avec quelques jours de grand soleil dans la semaine. Côté résultats, on retrouve aux avant-postes, Hervé Rogeon qui après sa victoire la semaine dernière au Trail des Côteaux, double donc la mise. C'est vraiment l'homme en forme de ce début d'année. Il devance Hugo Stéphan d'une poignée de secondes. En féminines, ce fut le grand retour de Chiasa Casari qui a donc retrouvé la forme après s'être remise du virus...Perrine Vernooij est à plus d'une minute !
Bon, il est vrai que la météo n'était pas folichonne en ce deuxième dimanche de 2022, mais bon Dieu que cela faisait plaisir de retrouver enfin les Zinzins. Cette bande de copains implantée du côté de Pechbonnieu et Saint-Genies Bellevue dans les hauteurs toulousaines, passionnée de trail comme jamais, organise depuis plus de dix ans désormais le célèbre Trail des Côteaux Bellevue et leur absence à cause de la COVID avait laissé un grand vide dans le calendrier et le début d'année. Comme si il manquait vraiment ce moment de retrouvailles où l'on avait pris l'habitude de se souhaiter la bonne année. Et malgré de nouvelles restrictions liées au nouveau variant, les organisateurs ont su s'adapter en conséquence et toutes les mesures étaient prises pour qu'aucun risque ne soit pris par quiconque. Si ce n'est, bien sûr, celui de glisser dans une ou deux descentes détrempées. Car vous l'aurez bien compris, la pluie et la boue qui va avec, étaient les deux stars du jour. Il valait mieux parfois avoir des crampons de dix centimètres pour pouvoir tenir debout à certains endroits. Un temps de trail, diront certains. Ils furent donc un peu plus de mille à avoir répondu à l'appel des Zinzins. Avec deux distances au programme cette fois et un départ donné, pour changer à Pechbonnieu, là où se tiennent également les arrivées... Côté résultats, le plateau proposé était des plus relevés. Mais selon l'état de forme de certains en tout début d'année, les cartes sont vite redistribuées et tout reste possible. Ainsi sur le 21km, Guillaume Tiphène était au-dessus du lot alors que l'on aurait pu croire qu'un Sébastien Capus arriverait à le titiller un peu. Ce dernier finira deuxième mais à 5'. Chez les féminines, Manon Le Gloahec a également été impériale. Sur le court, Elise Guillot n'a pas trouvé concurrence à sa poigne. Elle l'emporte avec une large avance. Et Hervé Rogeon lui s'impose chez les hommes. C'est sans doute sur cette distance d'ailleurs que le bagarre fut la plus serrée. Une minute seulement entre les cinq premiers !