101 participants exactement ce matin pour "Une Foulée pour Corentin" à Montadet. Sous un beau soleil automnal et sur un parcours rendu bien boueux par les pluies de la veille, chacun a pris du plaisir à courir sur les chemins très bien balisés par l'équipe de Jean-Michel. Ce circuit de 9,2 kilomètres comptant pour le Défi Gersois, nombreux sont venus prendre des points avant la dernière course du challenge le 23 novembre prochain du côté de Saint-André. Les quads ont ouvert et fermé la course sur laquelle de belles bosses étaient présentes. Rudi BASTELICA de l'Avenir Aturin a laissé la première place à Loïc DERREY dans un beau geste de partage et Vincent CHOURREAU de l'AC Auch complète le podium masculin. Marjorie FILHOS de Tracks Athlé L'Isle-Jourdain, venu en nombre ce matin, gagne la course féminine devant Mégane GIL, sa camarade de club et Margot GASPARD de Toulouse. Rappelons que les fonds récoltés lors de cette manifestation seront directement remis à l'Oncopole de Toulouse pour aider la recherche dans le domaine des Sarcomes, maladie qui a emporté Corentin à l'âge de 18 ans (https://www.pourcorentin.fr).
Ils étaient sans doute des dizaines, des dizaines de Commingeois à s’aligner au départ du marathon de Toulouse, ce dimanche parmi les 37 000 concurrents inscrits, un défi incroyable pour beaucoup d’entre eux : souffrir pour finir avec le sourire. Quentin Hoarau et Adel Ould-Mouloud étaient de ceux là. Quentin et Adel sont de gentils garçons. A 25 ans, l’âge insouciant aidant, on est porté à faire la fête et peu s’en privent. Mais, il y a six mois, en mai, Quentin jusque là peu enclin aux activités sportives, est pris de douleur. Sa main gauche se paralyse, sa jambe droite est douloureuse et l’empêche de marcher. Les examens médicaux seront formels et déconcertants, Quentin souffre d’une sclérose en plaques. Le neurologue lui administre des corticoïdes et lui suggère de se dépenser physiquement. Métamorphose du jeune adulte. Quentin arrête de fumer, évite toute consommation d’alcool, s’astreint à une meilleure diététique alimentaire et s’achète une raquette de tennis. Ses amis le soutiennent, partagent avec lui les activités physiques. Parmi eux, Adel lui suggère cet été de courir le marathon de Toulouse, bien plus qu’une gageure, un véritable défi. Dès lors, les deux potes se motivent et concoctent un plan d’entraînement. Ils se font conseiller par des coureurs avertis, ils multiplient les sorties longues de footing. Dimanche, l’un et l’autre ont participé à leur premier marathon. Bien sûr, ils n’ont pas eu l’allure des cadors. L’objectif avancé de boucler les 42,2km en 4h15 a même été revu à la baisse. « On a suivi le ballon des 4h30 jusqu’au 25ème kilomètre, confie Quentin, les genoux encore strappés. Puis il nous a lâchés. C’est incroyable de réaliser comment on a pu terminer, rien qu’au mental…. J’ai réduit mon allure, je n’ai même pas marché. » Quentin terminera l’épreuve en 4h40. Quant à Adel, il souffrira plus que son acolyte. Au trentième kilomètre, il a dû s’arrêter une première fois, impacté par les douleurs que lui occasionnent ses chaussures. « J’ai dû m’arrêter, trois ou quatre fois, me déchausser… Je ne reconnaissais plus ma foulée. » 5h17 à l’arrivée mais l’essentiel n’est il pas gagné ? Bravo.
(04/11/2025)
01/11/25 Nouveauté : les 12k d'Akuma !
L'association Akuma organise déjà une course en milieu d'année dans le département du 31. Pourtant ils ont donc remis le couvert en ce premier jour de Novembre pour mettre sur pied une épreuve type Backyard. Mais une Backayd allégée donc puisque la boucle proposée était un peu plus courte que les 6,7 lm réglementaires et puis les concurrents n'avaient que douze tours à réaliser. Premier départ à 8h du mat donc du côté de Saint-Sulpice sur Léze dans une ambiance bon enfant et quasi familiale avec près de 260 partants.... A la fin, ils se sont retrouvés une bonne centaine pour le dernier tour et 74km dans les pâtes... Pas de résultats à proprement parler si ce n'est que les deux vainqueurs, hommes et femmes, sont ceux qui auront réalisé la dernière boucle le plus vite. Comme une deuxième course dans la course. A ce jeu-là Céline Portolan et Guilhem Dubrana en avaient gardé un peu sous le pied. Tout le monde est reparti ravi en tous cas. Juste après 20h et à la frontale !
Retrouvez quelques photos d'Afum ICI et une petite vidéo LA
(03/11/2025)
02/11/25 Quand la ville rose s'enflamme pour la course à pied !
Des coureurs partout. Des rues entières remplies de coureurs. Du jamais vu. Toulouse qui vibre à l'unisson de la course à pied. Bien sûr la météo n'était pas trop de la partie. Bien sûr déjà l'année passée nous avez préparé à ça. Mais tout de même ça fait toujours son effet de constater de visu de l'engouement qu' a pris la course dans le coeur des français. Le phénomène ne se limite pas à notre seule ville rose, sublime avec ces monuments emblématiques mis en lumière, mais il n'empêche que jamais ici, l'on n'avait autant de monde réunit pour cette douce passion qu'est la course à pied. L'an dernier la barre des 30000 avait été effleurée. Cette fois ce sont pas loin de 37000 sportifs qui ont pris un dossard. Le record absolu de tous les temps. Une autre époque. Un autre ère. Et comme la zone des départs, du côté de François Verdier, a été très éloignée de celle des arrivées, pour éviter justement les engorgements, on avait juste l'impression que tout les Toulousains, dans tout le centre ville, étaient ou respiraient "course à pied". Les organisateurs d'ailleurs semblaient avoir pris la mesure des quelques critiques de la première édition et pas mal de choses ont été améliorées avec une meilleure fluidité donc, aussi bien sur le parcours qu'à l'arrivée, mais aussi des sas et des ravitos repensés, bref... Le Marathon de Toulouse est en marche. Concernant les résultats, avec 6000 coureurs sur la plus longue des distances, le mythique 42,195 km, c'est Adrien Latestere qui va aller au bout du bout de l'effort pour s'imposer finalement en 2H24'. Il devance Eliott Lumet avec qui il s'est tiré la bourre tout du long du parcours. Chez les féminines, c'est Salomé Lecoq qui gagne en 2h53'. Ce fut donc une édition très toulousaine ! Sur le semi avec quasiment 20000 dossards donc, Françoise Parage et Aurel Bonnon inscrivent leurs noms au palmarès. On retiendra aussi qu'en relais sur le 42km, Les Jardiniers Turbo-Brouette (le SATUC) ont été largement au-dessus du lot ! Enfin pour être complet, Sader Hara s'impose sur le 10km en début d'après-midi en 31'20 et Carla Allix en 36'20 en féminines !
Retrouvez les résultats du Marathon de Toulouse en rubrique "résultats" et des photos et vidéos dans la foulée
Ils étaient sans doute des dizaines, des dizaines de Commingeois à s’aligner au départ du marathon de Toulouse, ce dimanche parmi les 37 000 concurrents inscrits, un défi incroyable pour beaucoup d’entre eux : souffrir pour finir avec le sourire. Quentin Hoarau et Adel Ould-Mouloud étaient de ceux là. Quentin et Adel sont de gentils garçons. A 25 ans, l’âge insouciant aidant, on est porté à faire la fête et peu s’en privent. Mais, il y a six mois, en mai, Quentin jusque là peu enclin aux activités sportives, est pris de douleur. Sa main gauche se paralyse, sa jambe droite est douloureuse et l’empêche de marcher. Les examens médicaux seront formels et déconcertants, Quentin souffre d’une sclérose en plaques. Le neurologue lui administre des corticoïdes et lui suggère de se dépenser physiquement. Métamorphose du jeune adulte. Quentin arrête de fumer, évite toute consommation d’alcool, s’astreint à une meilleure diététique alimentaire et s’achète une raquette de tennis. Ses amis le soutiennent, partagent avec lui les activités physiques. Parmi eux, Adel lui suggère cet été de courir le marathon de Toulouse, bien plus qu’une gageure, un véritable défi. Dès lors, les deux potes se motivent et concoctent un plan d’entraînement. Ils se font conseiller par des coureurs avertis, ils multiplient les sorties longues de footing. Dimanche, l’un et l’autre ont participé à leur premier marathon. Bien sûr, ils n’ont pas eu l’allure des cadors. L’objectif avancé de boucler les 42,2km en 4h15 a même été revu à la baisse. « On a suivi le ballon des 4h30 jusqu’au 25ème kilomètre, confie Quentin, les genoux encore strappés. Puis il nous a lâchés. C’est incroyable de réaliser comment on a pu terminer, rien qu’au mental…. J’ai réduit mon allure, je n’ai même pas marché. » Quentin terminera l’épreuve en 4h40. Quant à Adel, il souffrira plus que son acolyte. Au trentième kilomètre, il a dû s’arrêter une première fois, impacté par les douleurs que lui occasionnent ses chaussures. « J’ai dû m’arrêter, trois ou quatre fois, me déchausser… Je ne reconnaissais plus ma foulée. » 5h17 à l’arrivée mais l’essentiel n’est il pas gagné ? Bravo.
L'association Akuma organise déjà une course en milieu d'année dans le département du 31. Pourtant ils ont donc remis le couvert en ce premier jour de Novembre pour mettre sur pied une épreuve type Backyard. Mais une Backayd allégée donc puisque la boucle proposée était un peu plus courte que les 6,7 lm réglementaires et puis les concurrents n'avaient que douze tours à réaliser. Premier départ à 8h du mat donc du côté de Saint-Sulpice sur Léze dans une ambiance bon enfant et quasi familiale avec près de 260 partants.... A la fin, ils se sont retrouvés une bonne centaine pour le dernier tour et 74km dans les pâtes... Pas de résultats à proprement parler si ce n'est que les deux vainqueurs, hommes et femmes, sont ceux qui auront réalisé la dernière boucle le plus vite. Comme une deuxième course dans la course. A ce jeu-là Céline Portolan et Guilhem Dubrana en avaient gardé un peu sous le pied. Tout le monde est reparti ravi en tous cas. Juste après 20h et à la frontale !
Des coureurs partout. Des rues entières remplies de coureurs. Du jamais vu. Toulouse qui vibre à l'unisson de la course à pied. Bien sûr la météo n'était pas trop de la partie. Bien sûr déjà l'année passée nous avez préparé à ça. Mais tout de même ça fait toujours son effet de constater de visu de l'engouement qu' a pris la course dans le coeur des français. Le phénomène ne se limite pas à notre seule ville rose, sublime avec ces monuments emblématiques mis en lumière, mais il n'empêche que jamais ici, l'on n'avait autant de monde réunit pour cette douce passion qu'est la course à pied. L'an dernier la barre des 30000 avait été effleurée. Cette fois ce sont pas loin de 37000 sportifs qui ont pris un dossard. Le record absolu de tous les temps. Une autre époque. Un autre ère. Et comme la zone des départs, du côté de François Verdier, a été très éloignée de celle des arrivées, pour éviter justement les engorgements, on avait juste l'impression que tout les Toulousains, dans tout le centre ville, étaient ou respiraient "course à pied". Les organisateurs d'ailleurs semblaient avoir pris la mesure des quelques critiques de la première édition et pas mal de choses ont été améliorées avec une meilleure fluidité donc, aussi bien sur le parcours qu'à l'arrivée, mais aussi des sas et des ravitos repensés, bref... Le Marathon de Toulouse est en marche. Concernant les résultats, avec 6000 coureurs sur la plus longue des distances, le mythique 42,195 km, c'est Adrien Latestere qui va aller au bout du bout de l'effort pour s'imposer finalement en 2H24'. Il devance Eliott Lumet avec qui il s'est tiré la bourre tout du long du parcours. Chez les féminines, c'est Salomé Lecoq qui gagne en 2h53'. Ce fut donc une édition très toulousaine ! Sur le semi avec quasiment 20000 dossards donc, Françoise Parage et Aurel Bonnon inscrivent leurs noms au palmarès. On retiendra aussi qu'en relais sur le 42km, Les Jardiniers Turbo-Brouette (le SATUC) ont été largement au-dessus du lot ! Enfin pour être complet, Sader Hara s'impose sur le 10km en début d'après-midi en 31'20 et Carla Allix en 36'20 en féminines !