Prenez une feuille, une jolie feuille de fin d’été. Disposez-la au format portrait. Tracez d’un trait d’est en ouest une ligne d’horizon en prenant soin de marquer deux pics tournés vers le ciel. Badigeonnez la partie inférieure de tons vert feuillage que l’automne n’a pas encore altéré. Recouvrez la partie supérieure du plus beau des bleus roi. Vous disposez d’une carte postale. Suivez du doigt la ligne entre bleu et vert, vous suivez ainsi le schéma du parcours d’une des plus belles courses de l’année: le trail du Cagire. Forte de ses 130 bénévoles tout acquis à la cause, l’association des « Galopins du Cagire » a reconduit samedi la onzième édition du trail éponyme. Les conditions météorologiques, l’intensité de la lumière, l’ensoleillement, la fraîcheur des températures et surtout la qualité variée des quatre nouveaux parcours proposés ont été les paramètres qui, à l’unanimité, ont encensé l’épreuve. Ils étaient plus de 800 participants répartis sur les quatre distances : 47, 30, 20 et 12 kilomètres. Sur la plus longue, l’épreuve reine comportait les ascensions des deux pics commingeois, le Paloumère, puis le Cagire, 3100 mètres de dénivelé positif. Le Toulousain Mathieu Calzato, auteur d’un cavalier seul sur un galop de 5h30, n’a laissé aucune chance à ses deux cents adversaires. A 29 ans, fort d’un palmarès déjà impressionnant, le récent vainqueur du GRP a confirmé sa suprématie dans la discipline. A l’arrivée, Mathieu comptabilise plus d’un quart d’heure d’avance sur son premier poursuivant, Clément Filliau. Iris Borrut domine elle aussi la course. Sur 30 kilomètres, 1600 m de d+, Devrig Bouillet devra attendre les hauteurs du Cagire pour distancer ses partenaires. Tao Quilichin et Florian Cavailles l’accompagneront sur le podium, tout comme Agathe Hantraye, Christine Barthe et Jade Ferrest.. Impressionnant sur le 20 km, Florant Castellarrau, qui ne se reconnait pas encore comme un spécialiste du trail, devance lui aussi d’un quart d’heure sous le portique final son premier concurrent, Danny Bonnet. Manon Aguerros devance Juliette Fouedras. Sur la plus petite distance, 12 jk, les Espagnols Lluis Barbe et Marco Fernadez trustent le podium. Justine Tout au long des arrivées échelonnées qui marqueront la journée, le spectacle ne manque pas d’intérêt. Les mines sont marquées, les jambes, les tenues sont maculées de boue et de sueur. Mais le ravissement est complet. Du soleil, des chemins de terre escarpés et des endorphines, le trail est une activité qui rend ses acteurs heureux.
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Nul n’est prophète en son pays, croyez-le. Pourtant, à 23 ans, Roméo Boisivon a démontré qu’il restait le maître sur ses terres. Sur les 35 kilomètres de la dixième édition du trail du Cagire qui, d’un départ donné à Aspet, propose l’ascension du point culminant commingeois éponyme, l’Izautois s’est moqué de toute la concurrence, profitant de son talent et de sa bonne connaissance du terrain pour reléguer le premier de ses poursuivants à presque vingt minutes. Quand on sait qu’il y a trois mois, victime d’un accident du travail qui l’a gravement touché à l’abdomen et d’une hémorragie interne, hospitalisé en soins intensifs, les médecins déploraient un pronostic vital engagé, on peut comprendre que l’exploit du petit Commingeois dépasse tout entendement. « Une revanche sur le destin », clame sa maman éplorée sur la ligne d’arrivée où, tout un clan, membres de la famille et nombreux amis attendaient avec beaucoup d’émotion le jeune prodige avant de pouvoir l’étreindre. Il ne faisait pas chaud, dès potron-minet quant le départ de la course a été donné. D’un ciel résolument couvert au départ, l’ascension du pic de Cagire a plongé les 300 et quelques participants dans un de ces brouillards les plus déroutants. Les concurrents les moins couverts ont pu souffrir du froid et le soleil s’est bien gardé de ne pas arriver dans les premiers. Loin derrière Roméo Boisivon, auteur d’une belle remontée au classement dans la descente, Maxime Bodet, 9ème au sommet, a chipé la seconde place à Erwan Salmon. Chez les féminines, Mélanie Finas devance Estelle Andrieu et Fanny Belucci. Ils étaient aussi plus de trois cents concurrents sur la distance de 17 km moins exigeante. Sur un parcours légèrement modifié, le Toulousain Clément Mialhès a longtemps lutté dans les parties ascendantes avec Hugo Stephan avant de pouvoir le lâcher dans la redescente. Clément précède de deux minutes Hugo sur la ligne d’arrivée. Laurent Taurines complète le podium. Avec une vilaine plaie à la cuisse due à une chute de vélo, Jeanne Bertier est d’abord partie doucement. Et comme la douleur était gérable, la Bagnéraise a remonté une à une toutes ses concurrentes et précède Justine Tète et Nikita Junca sur le tapis rouge finissant. Dixième édition oblige, la fête ne s’arrêtera pas là. Banquet, bandas et disco attendent le petit monde de la course à pied jusque tard dans la nuit.
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Si il ne fallait retenir qu'une seule performance de ce Trail du Cagire, version 2022, c'est sans aucun doute celle réussie par Célia Chiron. L'ancienne sociétaire du Team Scott semble revenu à son meilleur niveau. Ou pas loin. Car le samedi, elle a remporté l'épreuve du KV en se classant 5ème au général et le lendemain sur le 32km donc elle est très loin devant en féminines, malgré la présence de quelques pointures locales, et surtout prend la 7ème place scratch. C'est tout simplement énorme. Pour autant, on ne peut passer toutes les autres performances réalisées. A commencer donc par celle de Romain Cabarrou qui, parti prudemment, finit très fort sur la longue distance, très à l'aide en descente notamment, et remporte donc la mise avec 4' d'avance sur Nicolas Miquel qui est auteur d'un bel enchaînement ce mois. Trois victoires et deux deuxième place si nos calculs sont exacts. Elise Guillot se classe deuxième donc derrière l'intouchable Célia en féminines. Sur le 16km, Jonhatan Garcia et Manon Maury s'imposent sans coup férir... On gardera surtout en mémoire que ce Trail du Cagire plaît énormément. Son parcours y est pour beaucoup, c'est une évidence mais il n'empêche que les organisateurs sont obligés de limiter les inscriptions avec 300 coureurs max par épreuve. C'était bien de le souligner en cette période un peu morose pour la course à pied en France. Barvo à eux !
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(25/09/2022)
26/09/21 Le Cagire a fait le plein !
Le bonheur retrouvé, complet : Bien avant le jour J, l’association « Les Galopins du Cagire » organisateur pour la huitième fois du trail du Cagire, affichait complet. Ils étaient 360 concurrents à s’élancer dans la brume et la rosée dimanche dès potron-minet pour un galop de 35 km et une ascension mythique du pic éponyme (2420 d+) et 280 sur le 17 km (850 d+), partis une heure plus tard, un engouement compréhensible quand on connait, d’une part la frustration des coureurs, privés de compétitions pendant des mois et la beauté des parcours proposés à Aspet. « Un monde fou, s’esclaffe Joël Massaro, le président de l’association. On a dû refuser beaucoup de monde. Je retrouve regrettable qu’un esprit malveillant ait tenu à débaliser cette nuit une partie des parcours. Cela n’a pas gâché la fête…. » Sur les deux kv (kilomètres verticaux) proposés dès samedi, l’un le matin sur la Hourque, l’autre l’après-midi sur Pique-poque, deux parcours différents salués par l’unanimité des concurrents pour leur esprit nature, en pure montagne et dénués de cheminement même monotrace, c’est Wilfried Jumere et Marion Rouvier qui réalisent l’un et l’autre le doublé. Dimanche, sous le soleil, sur le 17 km, Jonathan Garcia fait course en tête du début à la fin. Derrière lui, Jérôme Rannou profite d’une erreur de parcours de l’espoir Anthonin Iragne pour lui subtiliser le seconde place. Chez les dames Celianne Junca rattrape et devance Flavie de Meerleer, estelle Barré est troisième. Sur l’épreuve phare, Daniel Delattre et Romain Cabarrou sont « restés gentils jusqu’au 13ème kilomètre ». Daniel prend la tête au sommet et ne sera plus rattrapé dans la descente. Romain est beau second. Julien Courbet et Nicolas Miquel complètent le quarté. Sophie Laplane (19ème au scratch) domine très largement sa concurrence. Ses premières poursuivantes, Mélanie Finas et Cécile Cambus arrivent vingt minutes plus tard. Au-delà du classement, le panorama à 360° sur la chaine des Pyrénées a ravi le peloton au sommet, tout comme le galop entre les brebis….
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Aux portes du l’équipe de France, enclin à se rassurer sur son état de forme du moment, le Lotois Johnny Lherminier est venu dimanche remporter la 7ème édition du Trail du Cagire sur la distance reine de 35km. Au terme d’un mano à mano avec le régional de l’étape Brice Delsouiller, Johnny s’adjuge le record de l’épreuve en prime. Au sommet, s’il comptait deux minutes d’avance, c’était sans compter sans l’excellence de son principal adversaire en descente. Brice était passé en tête avant d’être victime de douleurs dorsales qui l’ont contrainte à rétrograder. Christophe Bassons est troisième. Florian Monnereau, déjà vainqueur du kilomètre vertical la veille, se classe quatrième. Chez les dames, l’Espagnole Silvia Trigueros Garrote remporte l’épreuve pour la 3ème fois. Mélanie Finas et Fanny Bellucci complètent le podium. Sur le 17 km, Guillaume Tiphène et Roméo Boisivon entendaient bien ensemble réaliser le doublé. Ils ont été contrarié par le Tarbais Lucas Pontico qui les a attaqués d’entrée. Roméo a connu un jour sans. Guillaume a tergiversé. L’écart creusé par Lucas n’a jamais été comblé. Sandrine Daran a une nouvelle fois fait la démonstration de son talent. Depuis qu’elle suit assidûment les entrainements de son équipe du Mourtis, la Commingeoise est en progrès constants. Après sa victoire au trail du Mourtis signe un doublé en remportant également la seconde manche du challenge Comminges Pyrénées 2019. Sa coéquipière Amandine Corrège est seconde. La bipède cazérienne Laetitia Zerlaudt complète le podium.
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(09/06/2019)
10/06/18 Julien Courbet s'offre le trail du Cagire !
Les deux courses du dimanche seront bien à dissocier de la première manche disputée la veille. Si le soleil était au rendez-vous samedi sur les crêtes pour illuminer les podiums du Verticagire de Lucas Casas, Victor Delage, Eric Hannequin, Marie Perrier, Vérane Humez et Patricia Taillebresse, le ciel n’aura eu que de l’eau à déverser sur les épaules des coureurs dimanche. La pluie a appelé la boue et les multiples passages des coureurs sur le sentier monotrace n’ont pas arrangé la donne. La glisse a rendu le galop pénible pour les moins alertes. Sur le 17 km, le trail de Païssas, les juniors et une féminine (Et quelle féminine !) ont trusté le podium. Roméo Boisivon, 17 ans, galopin du Cagire club organisateur, passe le peloton des 250 participants en revue. Sans doute pressé d’aller réviser le bac qu’il passe la semaine prochaine, le gamin s’affirme dans son jardin. Mylène Bacon est-elle humaine ? La championne est la seule personne du peloton à avoir tenu tête au cador de tête, elle termine seconde au scratch devant des centaines d’hommes, evant un autre junior, Lucas Pontico. Sur la course reine, tout heureux de surprise sur la ligne d’arrivée, Julien Courbet gagne quelques secondes devant l’inépuisable Victor Delage déjà second la veille. Pierre Bories est troisième, Eric Estrade vainqueur l’an passé quatrième. Chez les dames, Silvia Trigeros Garrote précède Fanny Bellucci et Magali Alquier à l’arrivée.
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(10/06/2018)
11/06/17 Un Trail du Cagire chaud bouillant...
La 5ème édition du trail du Cagire qu’organisent désormais chaque année les Galopins du Cagire s’est avérée une nouvelle fois incontournable, les 500 concurrents, pour la plupart fidèles de l’épreuve, ont du lutter avec des éléments de feu pour couvrir chacune des trois distances proposées ce week-end. Il a fait chaud, très chaud. Samedi, pour la première fois, était proposée une épreuve « KV », kilomètre vertical, une ascension de 1000m de dénivelé sur 4 km courus qui a enchanté les spécialistes de la discipline. Wilfried Jumere s’est imposée= devant Lucas Casas Guttierez et Julien Courbet, Fatima Chabani devant Cécile Claudel. Dimanche, sur 17 km, seconde manche du Trail Comminges Midi-Pyrénées, même s’il a fait très chaud, les 250 partants ont pu bénéficier d’un parcours sélectif, certes, mais ombragé. Le gendarme de Saint-Gaudens Jérôme Rannou distance Victor Delage et Sébastien Aubourg qui lui se positionne avantageusement au classement général du challenge. Chez les dames, toujours impressionnante et inattaquable, Mylène Bacon vainc sans concurrencer. La Toulousaine, déjà vainqueur au Trail du Mourtis annonce qu’elle ne courra pas les deux prochaines épreuves liées au challenge et laisse la porte ouverte à ses dauphines. Sandrine Dacunha et Lise Bernadet complètent le podium. Partis à 8h et arrivés beaucoup plus tard, les 270 participants du 35 km ont énormément souffert. Au dénivelé de 2250m, il a fallu ajouter le manque d’air et une température de feu. Exténués, vidés, les forcenés ont tous dépassé leurs limites. Eric Destrade franchit le premier la ligne d’arrivée en titubant et s’écroule. Le prix d’une victoire tant convoitée. En ayant beaucoup mieux géré l’épreuve hors normes, Guillaume Thisse et Jérémy Falco viennent décrocher dans les derniers kilomètres les 2ème et 3ème places. Tout comme l’Espagnole Sylvia Trigueros Garote parvenue à remporter la course féminine. Au delà des coureurs primés, tous ont beaucoup souffert. Mais à quoi bon se plaindre, fourbus, pétris de crampes, déshydratés, tous s’affirment comblés et ravis.
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La quatrième édition du trail de Cagire qu’organisent maintenant chaque année les Galopins du Cagire a affiché complet et s’est révélée être l’un des plus belles courses disputées cette année. Sur le 18 km, seconde manche du challenge Comminges-Pyrénées, se sont une nouvelle fois Romain Anglade et Mylène Bacon qui se sont imposés, l’un et l’autre ayant déjà remporté la première manche du Mourtis. Romain s’est largement détaché des 280 coureurs lancés à sa poursuite. Seul Julien Courbet a pu à force de courage rester dans son sillage tout en constatant que son adversaire était bel et bien plus fort dans les parties abruptes, sur le plat et des les descentes techniques et glissantes dévalées à plus de 25km/h. Johan Perez complète le podium. Sur l’épreuve du 35km partie à 8h00 du matin, le parcours différait légèrement de celui tracé lors des premières éditions. Avec 2250 mètres (contre 2000 l’année dernière) de dénivelé positif, la difficulté a été accentuée. Au-delà de la brume, les cimes ont offert aux coureurs une mer de nuages à perte de vue, sous le soleil. Les deux camarades des Givrés de Nay n’ont pas prétendu vouloir se séparer. Même si Maxime Cazajouls aurait très certainement pu se détacher, il a gentiment attendu son pote d’entrainement Mickael Canton. Venus ensemble, leur mano à mano met tout le monde d’accord. Les deux Givrés terminent premiers ex aequo, Sebastien Buffard est troisième. Chez les dames, l’Espagnole Silvia Garrote n'a jamais pu rattraper Sandrine Besseyre qui réalise la course parfaite pour venir l'emporter de très belle manière.
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600 participants du coté d'Aspet ce matin. La troisième édition du Trail du Cagire affchait donc complet avec de belles têtes d'affiche, spécialement sur le 35km rallongé à 37. Pourtant sur le 17km c'est Richard Hobby, une sacrée pointure qui l'emporte en faisant cavalier seul. Son dauphin Romain Guillot est un peu plus loin. Safia-Lise Saighi s'impose chez les filles. Le 37km s'annonçait palpitant avec d'entrée un beau mano à mano entre Gérald Montiapoullé et Brice Delsoulié avec Stéphane Bacou en observateur. Finalement Gérald va faire la course parfaite et s'impose avec classe. Et finalement c'est Nicolas Miquel, revenu de loin qui finit second. Chez filles Sandrine Beisseyre et Aurélie Larribeau terminent ensemble. Le tout sous une météo un peu voilée en début de matinée qui a laissé place à un généreux soleil en altitude et sur la zone d'arrivée au fur et à mesure de la journée. Les galopins du Cagire pouvaient donc avoir le sourire avec l'incroyable succès de leur manifestation.
(Photo Phil) Tous les résultats du Trail du Cagire en rubrique "résultats" et un max de photos en cliquantICI !
01/06/14 Pradel surfe sur la mer de nuages du Cagire
Les oiseaux n’attendaient que cela pour gazouiller et les coureurs pour se débattre: une trouée de ciel bleu dans le ciel commingeois. Après une semaine de pluie et de ciel gris, le soleil a enfin percé l’épaisseur de nuages. Il a fait beau et clair dimanche sur la commune d’Aspet. L’eau ruisselle encore, la boue macule les chemins et les 400 coureurs répartis sur les deux courses, 35 et 16 km de la seconde édition du Trail du Cagire se sont tous éclatés de galops en glissades. Sur la plus longue distance, les plus courageux ont bien rencontré un brouillard récalcitrant sur l’ascension du sommet mais, au-delà, rois du monde à leurs pieds, ils ont surfé sur la mer de nuages. Le Luchonnais Maxime Pradel, plus prudent au départ, n’a fait qu’une bouchée sur le dernier tronçon de l’ascension des sept ou huit coureurs plus présomptueux partis plus vite. Gil Besseyre est second. S’il concède la victoire pour quelques secondes, son épouse Sandrine saura le consoler. Elle gagne avec une large avance le trophée féminin. Nathalie Olasagasti la seconde. Le Commingeois Brice Delsouillier, « trop fou furieux » dans les descentes et Marika Sallot remportent le 16 km attenant. Les « Galopins du Cagire ont une nouvelle fois fait preuve d’excellente dans l’organisation d’une course qui gagne en popularité. Rendez-vous en 2015.
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Flic, flaque, flic, flaque, que la montagne est haute et le plafond bas. Trempés, crottés de la tête aux pieds, les quatre cents participants de la première édition du trail du Cagire organisée par les Galopins du même nom ont communié avec les éléments : de l’eau, de l’air, la vie. Un torrent d’eau, de cailloux et de boue, une pluie fine, continuelle et pénétrante. A chaque pas sa glissade, une partie de surf sur glaise, doux la gadoue, doux… Sur le 16 km, dans le sillage de Jean Jacques Rives, cinq hommes se sont échappés. Le quintet a longtemps battu la cadence de concert. Puis Christophe Cazau a décidé de ne plus attendre. Il s’impose devant Vincent Blusseau et William Périssé. La duathlète Nadège Servant, 9ème au scratch, relègue ses poursuivantes à plusieurs nuages. Sur le 35 km, ascension au Cagire comprise, Norbert Almandoz a tenu tête à Nicolas Bouvier Gaz et Julien Courbet jusqu’au sommet. En tête dans les étoiles, il a du, dans la redescente, céder à pieds plus caprins que les siens. Nicolas Bouvier-Gaz s’impose. L’ex champion cycliste de 29 ans semble avoir trouvé une voie de reconversion en s’affirmant comme l’un des spécialistes de la discipline. Et que dire de Nathalie Olasagasti ? la Saint-Gaudinoise, comptée à plus de quatre minutes à cinq kilomètres de l’arrivée derrière la Bordelaise Sophie Bousquier, a tout donné sur les dernières difficultés pour s’adjuger une nouvelle couronne de lauriers. Mais que la douche était encore froide !
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Prenez une feuille, une jolie feuille de fin d’été. Disposez-la au format portrait. Tracez d’un trait d’est en ouest une ligne d’horizon en prenant soin de marquer deux pics tournés vers le ciel. Badigeonnez la partie inférieure de tons vert feuillage que l’automne n’a pas encore altéré. Recouvrez la partie supérieure du plus beau des bleus roi. Vous disposez d’une carte postale. Suivez du doigt la ligne entre bleu et vert, vous suivez ainsi le schéma du parcours d’une des plus belles courses de l’année: le trail du Cagire. 
Nul n’est prophète en son pays, croyez-le. Pourtant, à 23 ans, Roméo Boisivon a démontré qu’il restait le maître sur ses terres. Sur les 35 kilomètres de la dixième édition du trail du Cagire qui, d’un départ donné à Aspet, propose l’ascension du point culminant commingeois éponyme, l’Izautois s’est moqué de toute la concurrence, profitant de son talent et de sa bonne connaissance du terrain pour reléguer le premier de ses poursuivants à presque vingt minutes. Quand on sait qu’il y a trois mois, victime d’un accident du travail qui l’a gravement touché à l’abdomen et d’une hémorragie interne, hospitalisé en soins intensifs, les médecins déploraient un pronostic vital engagé, on peut comprendre que l’exploit du petit Commingeois dépasse tout entendement. « Une revanche sur le destin », clame sa maman éplorée sur la ligne d’arrivée où, tout un clan, membres de la famille et nombreux amis attendaient avec beaucoup d’émotion le jeune prodige avant de pouvoir l’étreindre. Il ne faisait pas chaud, dès potron-minet quant le départ de la course a été donné. D’un ciel résolument couvert au départ, l’ascension du pic de Cagire a plongé les 300 et quelques participants dans un de ces brouillards les plus déroutants. Les concurrents les moins couverts ont pu souffrir du froid et le soleil s’est bien gardé de ne pas arriver dans les premiers. Loin derrière Roméo Boisivon, auteur d’une belle remontée au classement dans la descente, Maxime Bodet, 9ème au sommet, a chipé la seconde place à Erwan Salmon. Chez les féminines, Mélanie Finas devance Estelle Andrieu et Fanny Belucci. Ils étaient aussi plus de trois cents concurrents sur la distance de 17 km moins exigeante. Sur un parcours légèrement modifié, le Toulousain Clément Mialhès a longtemps lutté dans les parties ascendantes avec Hugo Stephan avant de pouvoir le lâcher dans la redescente. Clément précède de deux minutes Hugo sur la ligne d’arrivée. Laurent Taurines complète le podium. Avec une vilaine plaie à la cuisse due à une chute de vélo, Jeanne Bertier est d’abord partie doucement. Et comme la douleur était gérable, la Bagnéraise a remonté une à une toutes ses concurrentes et précède Justine Tète et Nikita Junca sur le tapis rouge finissant. Dixième édition oblige, la fête ne s’arrêtera pas là. Banquet, bandas et disco attendent le petit monde de la course à pied jusque tard dans la nuit.
Le bonheur retrouvé, complet : Bien avant le jour J, l’association « Les Galopins du Cagire » organisateur pour la huitième fois du trail du Cagire, affichait complet. Ils étaient 360 concurrents à s’élancer dans la brume et la rosée dimanche dès potron-minet pour un galop de 35 km et une ascension mythique du pic éponyme (2420 d+) et 280 sur le 17 km (850 d+), partis une heure plus tard, un engouement compréhensible quand on connait, d’une part la frustration des coureurs, privés de compétitions pendant des mois et la beauté des parcours proposés à Aspet. « Un monde fou, s’esclaffe Joël Massaro, le président de l’association. On a dû refuser beaucoup de monde. Je retrouve regrettable qu’un esprit malveillant ait tenu à débaliser cette nuit une partie des parcours. Cela n’a pas gâché la fête…. » Sur les deux kv (kilomètres verticaux) proposés dès samedi, l’un le matin sur la Hourque, l’autre l’après-midi sur Pique-poque, deux parcours différents salués par l’unanimité des concurrents pour leur esprit nature, en pure montagne et dénués de cheminement même monotrace, c’est Wilfried Jumere et Marion Rouvier qui réalisent l’un et l’autre le doublé. Dimanche, sous le soleil, sur le 17 km, Jonathan Garcia fait course en tête du début à la fin. Derrière lui, Jérôme Rannou profite d’une erreur de parcours de l’espoir Anthonin Iragne pour lui subtiliser le seconde place. Chez les dames Celianne Junca rattrape et devance Flavie de Meerleer, estelle Barré est troisième. Sur l’épreuve phare, Daniel Delattre et Romain Cabarrou sont « restés gentils jusqu’au 13ème kilomètre ». Daniel prend la tête au sommet et ne sera plus rattrapé dans la descente. Romain est beau second. Julien Courbet et Nicolas Miquel complètent le quarté. Sophie Laplane (19ème au scratch) domine très largement sa concurrence. Ses premières poursuivantes, Mélanie Finas et Cécile Cambus arrivent vingt minutes plus tard. Au-delà du classement, le panorama à 360° sur la chaine des Pyrénées a ravi le peloton au sommet, tout comme le galop entre les brebis….
Aux portes du l’équipe de France, enclin à se rassurer sur son état de forme du moment, le Lotois Johnny Lherminier est venu dimanche remporter la 7ème édition du Trail du Cagire sur la distance reine de 35km. Au terme d’un mano à mano avec le régional de l’étape Brice Delsouiller, Johnny s’adjuge le record de l’épreuve en prime. Au sommet, s’il comptait deux minutes d’avance, c’était sans compter sans l’excellence de son principal adversaire en descente. Brice était passé en tête avant d’être victime de douleurs dorsales qui l’ont contrainte à rétrograder. Christophe Bassons est troisième. Florian Monnereau, déjà vainqueur du kilomètre vertical la veille, se classe quatrième. Chez les dames, l’Espagnole Silvia Trigueros Garrote remporte l’épreuve pour la 3ème fois. Mélanie Finas et Fanny Bellucci complètent le podium. 
La 5ème édition du trail du Cagire qu’organisent désormais chaque année les Galopins du Cagire s’est avérée une nouvelle fois incontournable, les 500 concurrents, pour la plupart fidèles de l’épreuve, ont du lutter avec des éléments de feu pour couvrir chacune des trois distances proposées ce week-end. Il a fait chaud, très chaud. Samedi, pour la première fois, était proposée une épreuve « KV », kilomètre vertical, une ascension de 1000m de dénivelé sur 
La quatrième édition du trail de Cagire qu’organisent maintenant chaque année les Galopins du Cagire a affiché complet et s’est révélée être l’un des plus belles courses disputées cette année. Sur le 18 km, seconde manche du challenge Comminges-Pyrénées, se sont une nouvelle fois Romain Anglade et Mylène Bacon qui se sont imposés, l’un et l’autre ayant déjà remporté la première manche du Mourtis. Romain s’est largement détaché des 280 coureurs lancés à sa poursuite. Seul Julien Courbet a pu à force de courage rester dans son sillage tout en constatant que son adversaire était bel et bien plus fort dans les parties abruptes, sur le plat et des les descentes techniques et glissantes dévalées à plus de 25km/h. Johan Perez complète le podium. Sur l’épreuve du 35km partie à 8h00 du matin, le parcours différait légèrement de celui tracé lors des premières éditions. Avec 2250 mètres (contre 2000 l’année dernière) de dénivelé positif, la difficulté a été accentuée. Au-delà de la brume, les cimes ont offert aux coureurs une mer de nuages à perte de vue, sous le soleil. Les deux camarades des Givrés de Nay n’ont pas prétendu vouloir se séparer. Même si Maxime Cazajouls aurait très certainement pu se détacher, il a gentiment attendu son pote d’entrainement Mickael Canton. Venus ensemble, leur mano à mano met tout le monde d’accord. Les deux Givrés terminent premiers ex aequo, Sebastien Buffard est troisième. Chez les dames, l’Espagnole Silvia Garrote n'a jamais pu rattraper Sandrine Besseyre qui réalise la course parfaite pour venir l'emporter de très belle manière. 
600 participants du coté d'Aspet ce matin. La troisième édition du Trail du Cagire affchait donc complet avec de belles têtes d'affiche, spécialement sur le 35km rallongé à 37. Pourtant sur le 17km c'est Richard Hobby, une sacrée pointure qui l'emporte en faisant cavalier seul. Son dauphin Romain Guillot est un peu plus loin. Safia-Lise Saighi s'impose chez les filles. Le 37km s'annonçait palpitant avec d'entrée un beau mano à mano entre Gérald Montiapoullé et Brice Delsoulié avec Stéphane Bacou en observateur. Finalement Gérald va faire la course parfaite et s'impose avec classe. Et finalement c'est Nicolas Miquel, revenu de loin qui finit second. Chez filles Sandrine Beisseyre et Aurélie Larribeau terminent ensemble. Le tout sous une météo un peu voilée en début de matinée qui a laissé place à un généreux soleil en altitude et sur la zone d'arrivée au fur et à mesure de la journée. Les galopins du Cagire pouvaient donc avoir le sourire avec l'incroyable succès de leur manifestation.
Les oiseaux n’attendaient que cela pour gazouiller et les coureurs pour se débattre: une trouée de ciel bleu dans le ciel commingeois. Après une semaine de pluie et de ciel gris, le soleil a enfin percé l’épaisseur de nuages. Il a fait beau et clair dimanche sur la commune d’Aspet. L’eau ruisselle encore, la boue macule les chemins et les 400 coureurs répartis sur les deux courses, 35 et 16 km de la seconde édition du Trail du Cagire se sont tous éclatés de galops en glissades. Sur la plus longue distance, les plus courageux ont bien rencontré un brouillard récalcitrant sur l’ascension du sommet mais, au-delà, rois du monde à leurs pieds, ils ont surfé sur la mer de nuages. Le Luchonnais Maxime Pradel, plus prudent au départ, n’a fait qu’une bouchée sur le dernier tronçon de l’ascension des sept ou huit coureurs plus présomptueux partis plus vite. Gil Besseyre est second. S’il concède la victoire pour quelques secondes, son épouse Sandrine saura le consoler. Elle gagne avec une large avance le trophée féminin. Nathalie Olasagasti la seconde. Le Commingeois Brice Delsouillier, « trop fou furieux » dans les descentes et Marika Sallot remportent le 16 km attenant. Les « Galopins du Cagire ont une nouvelle fois fait preuve d’excellente dans l’organisation d’une course qui gagne en popularité. Rendez-vous en 2015.