Vous irez bien faire un petit tour à Diégo Suarez !
Un super champion au 2ème marathon de Diégo-Suarez à Madagascar !
Diego-Suarez est une petite ville située tout au nord de Madagascar. Elle compte à peine cent mille habitants et sans aucun doute la plus belle baie du monde. Ou tout du moins la plus grande avec près de trente kilomètres de côte. C'est ce décor paradisiaque qu'a choisi Jean-Marie Daval, célèbre organisateur réunionnais, expatrié depuis quelques années dans la Grande Ile, pour proposer un marathon hors-normes...
Alain Randrianaivo est un solide malgache d'une quarantaine d'années. Il travaille à Tana (la capitale de Madagascar). Pourtant quand il a su que la deuxième édition du marathon de Diégo aurait bieu lieu en cette fin du mois de septembre. Il n'a eu qu'une idée en tête : y participer. Pourtant si la passion de la course est bien réelle, Mada n'en reste pas moins un des pays les plus pauvres du monde et Alain comme tous les autres ne roule pas sur l'or. Impossible d'envisager prendre l'avion. Le trajet aller-retour sur Diégo, éloigné tout de même de 1200 kilomètres de la capitale, équivaut à trois ou quatre mois de salaire. Au bas mot. Aussi le choix n'est pas immense. Un taxi-brousse, un train hypothétique... Alain optera donc pour la moto. Et le voilà donc parti pour un voyage de 24h non stop. Juste le temps de remplir le réservoir de temps à autre, de dormir quelques heures sur le bord de la route. La saison est chaude et sèche. C'est heureux. Car dans quelques semaines seulement, le périple deviendra quasiment impossible avec la pluie abondante qui rend les chemins impraticables. Avec des pointes à 110 km/h, ce marathonien d'un autre temps arrivera à temps à Diégo. Un peu éreinté certes, mais tout heureux de se présenter sur le ligne de départ, le dimanche à 7h pétantes, après avoir pu se relaxer une nuit...A Madagascar, le temps ne s'écoule donc pas de la même manière qu'en France. Les heures sont élastiques, comme aime à le rappeler Gilbert Rakoto, président du comité régional d'athlétisme et aussi de l'association Diego Sport Aventure qui est aux commandes de l'organisation de l'épreuve."Vous pouvez très bien donner rendez-vous à quelqu'un vers 18h et ne le voir arriver qu'à 19h. Ce n'est pas un souci ici. Et il ne sera pas considéré comme en retard. Cela fait un peu partie de la culture malgache." Gilbert, ancien sauteur en hauteur, membre de l'équipe nationale de son pays, mais également ancien volleyeur international, sait de quoi il parle. Il s'est énormément investi dans le tissu associatif de sa ville et c'est en toute logique qu'il a répondu par l'affirmative aux sollicitations de Jean-Marie Daval. "J'avais aidé Jean-Louis Prianon (réunionnais, sélectionné aux Jeux Olympiques sur 10000m) durant trois ans pour son épreuve de dix kilomètres qu'il a organisé à Diégo... Quand Jean-Marie est venu me trouver pour relancer une épreuve, j'ai été des plus ravis. Bien sûr!"Ainsi est donc né le marathon de Diégo. Jean-Marie, après deux années passées à la capitale, a posé finalement ses valises dans le Nord. Et dans celles-ci, comme souvent, quelques projets d'organisation... L'organisateur a déjà une belle réputation qui le précède sur l'île rouge, comme on l'appelle. Il a mis sur pied le Mada Run, un raid multisports du côté de Fort Dauphin dans le Sud, et puis ce fut une brèche dans le monde de l'ultra avec le Raid de l'Isalo qui en est à sa quatrième édition et qui a lieu en fin de mois de juillet. Sans parler d'un périple en VTT qu'il destine à quelques passionnés en plein mois d'octobre. Bref ne lui restait plus qu'à « toucher du bitume ». Si l'on peut dire. Le marathon de Diégo est donc né, il y a deux ans tout juste. Et si la première édition a vu une cinquantaine de concurrents s'élancer de Diégo vers Ramena à une vingtaine de kilomètres de là, pour un fabuleux aller-retour en bordure de baie, ils seront presque le double pour la deuxième édition. "J'espérais, il est vrai, la présence d'un peu plus de métropolitains, voire de Réunionnais, "explique Jean-Marie. "Mais bon je ne vais pas me plaindre. Le nombre de coureurs augmente et puis nous avons un peu plus de partenaires qui nous suivent. Ce n'est jamais facile de mettre en place quelque chose ici. Je me suis donné cinq années pour que ce marathon devienne un véritable événement à Madagascar. Tout le monde me suivra durant cette période. C'est un engagement mutuel. Ensuite on aura le temps de faire le point. Mais bon j'espère vraiment que l'on atteindra les deux ou trois cents engagés. Ce serait magnifique..." Le parcours en tout cas a de quoi plaire, même au plus retissant. Imaginez tout de même courir devant des baobabs aux formes étranges et disgracieuses, éviter ici et là quelques zébus échappés du troupeau, faire demi-tour dans un petit village de pêcheurs les pieds dans le sable, ne perdant jamais de vue la célèbre baie de Diégo. La deuxième plus grande du monde, après celle d'Halong au Vietnam, et sans doute l'une des plus pittoresques et marquantes, avec son pain de sucre trônant en plein milieu, petite montagne placée là comme un ilot abandonné. Mais le marathon aux faux airs de carte postale ne peut toutefois pas se résumer à ces couleurs locales qui feraient chavirer le coeur de plus d'un coureur dans le monde. Car il faut bien avouer que la difficulté est réelle. Inutile de venir ici pour essayer de battre son record sur la distance. La chaleur est bien là, même en septembre, saison fraîche de cette hémisphère du globe, et même à sept heures du matin. En plein soleil, il faisait vite dans les 40° C. Et sans la moindre ombre au tableau. Les baobabs du coup sont un peu loin de la route. Ensuite il y a le vent. Omniprésent. Qui est tout doux en début de matinée et puis ne cesse de grossir. C'est le mistral local. Vous le prenez dans tous les sens, mais rarement de dos. Sauf pour les tous derniers kilomètres. Et puis enfin, il y a les bosses. Oh, pas des cols, ni des montagnes à franchir, mais bien quelques pentes qui rajoutent au piment de l'épreuve.500, voire 600m de dénivelé en tout et pour tout. Non, décidément, cette course-là n'est pas une partie de plaisir. Les plus chanceux dans l'affaire auront été ceux qui ont opté pour le semi. Un aller simple donc vers Ramena. Pas encore beaucoup de vent, pas encore beaucoup de chaleur et puis plus descentes que de montées. Bref tout pour plaire.Sur ce parcours d'ailleurs, c'est Jean-Louis Prianon qui va dicter sa loi. A 50 ans, l'ancien international français, est encore sec comme un jeune homme. Il ne s'entraîne plus autant qu'avant, mais avec un record à 27'34'' sur 10km (et oui vous avez bien lu !), il fait encore peur à n'importe qui à la Réunion. Il ne battra pas toutefois le record de l'épreuve, détenu en 1h16' par Rata. Il échoue de deux minutes. Sur le marathon où une trentaine de concurrents s'est inscrit, on ne savait pas trop quel serait le niveau des athlètes au départ. Madagascar compte en effet une poignée de marathoniens de niveau international, avec un record national à 2h17' tout de même, mais cela dépend de beaucoup d'autres facteurs, comme la possibilité de rejoindre Diégo et donc le coût du trajet.Car même si le coût d'inscription est pris en charge par des sponsors prêts à jouer le jeu, il faut toujours se rendre sur place... D'autant plus que le marathon de Tana, dans la capitale, a lieu aussi trois semaines auparavant. Cela n'est pas fait pour aider... Au départ, on retiendra tout de même les présences d'une poignée de Français, de deux Réunionnais, d'une Américaine et également de l'ambassadeur de France. Le favori ne fait plus aucun doute à l'heure de s'élancer. Joachim Ralala est crédité d'un record à 2h19'. Il vient de finir troisième à Tana au sprint et a obtenu une médaille d'argent aux Jeux d'Afrique. Bref c'est un des meilleurs éléments du pays. Le record de 3h05' de la première édition ne peut que partir en éclats. Il fera une bonne partie de la course avec Laurent Ambalahy, qui cédera beaucoup de temps sur la fin. Le tenant du titre ne sera lui que troisième du coup. La première féminine est donc l'américaine, André Clémons. Elle aura joué tout du long au chat et à la souris avec la Malgace, Raissa Razanabary. Plus à l'aise dans les montées, elle profitera donc de la toute dernière difficulté du parcours, le long faux plat sur Diégo donc, pour reprendre et dépasser sa rivale, visiblement exténuée. Mais le marathon de Diégo, ce sont aussi de nombreux coureurs sans chaussures, sans bidon et sans matériel de coureur, sinon un vieux short rapiécé... La victoire dans ces cas-là est déjà d'aller au bout. Et les primes distribuées à la remise des prix ne sont pas cette fois objet de discussion morale. Les coureurs locaux pourront ainsi largement améliorer leur quotidien, au moins pour quelques mois. 60 euros pour le vainqueur par exemple et c'est quelques mois de salaires gagnés. Ce n'est pas rien... Et notre ami Alain me direz-vous? Et bien il a tout de même fini son marathon en 3h50 en dixième place. Un véritable exploit donc, même si maintenant il lui reste tout de même encore 24h de moto à se farcir. Un autre pays, d'autres meurs et malgré tout l'amour de la course à pied !
Retrouvez tous les résultats et les infos sur www.randorun.fr et aussi toutes les photos dans la rubrique "photos" du site !
(30/09/2010)
25/09/10 Millau ou la der de Régis Lacombe !
Régis Lacombe, l’aveyronais de l’Ecla, a choisi la 39ème édition des 100 km de Millau pour terminer sa carrière sur cette distance.Après 7 incursions sur 100 km dont une victoire à Millau en 2006, 3 sélections en équipe de France pour la Coupe du Monde, et une seconde place au Championnat de France 2007 avec un record de 6 h 55 mn, Régis termine par une belle deuxième place dans la plus mythique des épreuves.Parti en tête dès le départ, assumant son rôle de favori, il passera le premier dans la salle des fêtes de Millau au 42ème km en 2 h57 mn. Malheureusement un dicton Millavois dit que le 1ercoureur à passer à Millau n’est jamais le vainqueur. Une fois de plus la prédiction s’avèrera exacte.La faute à des crampes mais aussi à un super champion, le jeune Michael Boch qui le rattrapera en haut de la célèbre côte de Tiergues au 65ème km.Beaucoup d’athlètes auraient baissé les bras et perdu leur place sur le podium. Mais Régis encouragé par son fidèle suiveur Michel Molinier rejoindra Millau en 7 h 37minutes et réussira à garder sa 2ème place.Il rentrera dans le parc de la victoire avec les jeunes de l’association « un fémur pour Jean Baptiste », cause qui lui tient a cœur.Le public Aveyronnais réservera un accueil chaleureux à un Régis épuisé ému mais heureux d’avoir donné le meilleur de lui même.
On a suivi Vincent depuis le début, alors qu'il préparait encore son avenure... Il est allé au bout comme vous savez. Il a réussi un vrai exploit. Il nous envoie un dernier petit mot pour nous dire qu'il a fini le petit film qu'il a ramené de là-bas, qu'il a fait le tri dans ses photos aussi. Comme un dernier souvenir. *
"Ceci est je pense le dernier message que vous recevrez de nous sur le projet Badwater 2010. C'est un bonne nouvelle qui m'amène, le film de notre aventure est prêt. C'est une chouette vidéo de 12' qui montre bien la magie de cette course, le role de toute l'équipe, la force des efforts de tous, notre engagement total et l'énorme émotion de l'arrivée. Les musiques se marient génialement aux images. Le film est de Pascal et les musiques sont des morceaux originaux composés et interprétés par mon boss du Cnes et/ou par son groupe "Oncle Jack". Voilà, c'est une vidéo courte 12'. Une version plus longue avec interview des membres de l'équipe sortira plus tard.Vous pouvez tout retrouver (vidéo et liens vers les sites du réalisateurs, des musiciens...) ici :objectif.badwater.free.fr/index.php/notre-film-2010-court Par ailleurs, un compte-rendu complet de la course sortira bientôt dans Ultrafondus Magazine. Je remercie à cette occasion tous ceux qui m'ont soutenu durant ce périple, de l'intérêt apporté et de l'énergie que vous m'avez transmise. Un grand récit paraitra donc en version illustrée dans la prochain n° du magazine Ultrafondus d'octobre 2010. Pour ceux d'entre vous qui courent, je vous engage à vous procurer cet excellent magazine dans lequel vous pourrez aussi lire un très bon article écrit par Philippe, le toubib de notre équipe, sur notre stratégie alimentation/gestion de la chaleur sur la course. Bref, 14 pages en tout sur cette aventure à ne pas manquer !Vous pouvez aussi nous retrouver sur Picasa (même si du tri s'impose) http://picasaweb.google.fr/104589275518923462320. Je vous souhaite à tous -si ce n'est déjà fait- de vivre de telles aventures quelques en soient les domaines...."
(21/09/2010)
19/09/10 Carmen, invitée surprise au Trophée des Tours !
La grande surprise de cette 6ème édition du Trophée des Tours, organisée le 19 septembre à Saint-Laurent Les Tours dans le Lot, aura été sans conteste la venue de Carmen Oliveras. La championne française connue de tous. "Elle connaissait des gens du coin" explique assez heureur l'organisateur Daniel Mack. "Nous nous en réjouissons grandement. Laétitia Vergnes était aussi de la partie. C'est elle qui détient toujours le record de France espoirs sur marathon. Non vraiment, nous avons eu un super plateau chez les féminines..." En tout un peu plus de 150 concurrents se sont retrouvés sur les deux distances proposées, un six et un dix kilomètres. Sur le long, c'est Jean-Paul Berc qui s'impose en 38'36'' mais on notera surtout que Carmen finit sixième au scratch. La grande classe donc ! Sur la petite distance c'est Jérôme Sailleurs qui l'emporte sans trop de difficultés... On aura pu aussi voir sur place Jean Delatour, l'entraîneur de l'équipe de France de marathons. Le nombre de concurrents de l'épreuve ne cesse d'augmenter au fil des années. Non vraiment, il faut aller du côté de Saint-Leurent Les Tours l'année prochaine. A noter sur vos tablettes !
181 participants étaient présents à Mirepoix pour courir ou marcher pour la journée "ELFE", tous derrière 'FAFA'. Départ à 9h pour 70 marcheurs pour une randonnée pédestre de 8 ou 15 km, en empruntant les chemins des Fontaines. A 10h30, départ de la course de 8 km pour 48 participants, et 63 coureurs pour la boucle des 15km. 18 coureurs de l'ACP étaient présents à cette course, ainsi que des marcheurs. A noter la parfaite organisation de cette manifestation par la famille Veyradier, Josette et Noël; Sur le 8km, l'ACP est à l'honneur en se plaçant aux 4 premières places.... - 1) Patrice Eychenne, - 2) Alexandre Caillet (cadet), - 3) Jean-Nöel Izard, - 4) Philippe Caillet ( le papa ) et sur le 15 km, Sébastien Beltran s'impose devant Francis Da Cuhna... le vieux lion !
(10/09/10) La nouvelle course de l'Isle en Dodon !
Quelques fidèles des courses de l'Isle en Dodon sont venus vendredi soir aider René Gineste et toute son équipe à lancer une corrida pedestre dans la ville de l'Isle en Dodon, à l'occasion de la fête locale. Au programme un 5 km (une boucle) et un 10 km (2 boucles) ont permi aux coureurs de decouvrir la ville, visite fort appréciée. Le nombre d'inscrits reflétait l'abscence d'inscription au calendrier des courses de 2010 puisque nouvelle course décidée dans le courant de 2010 De nombreuxeuses recompenses, un accueil chaleureux et une ambiance conviale ont permis de satisfaire jeunes et veterants. Le rendez-vous pour la fête 2011 est déjà pris. Aprés la course ceux qui le desiraient pouvaient se restaurer sur place et apprecier l'orchestre qui commençait la fête dans une nuit aux fraicheurs automnales.
Texte de l'organisation
(10/09/2010)
(5/09/10) Balma royal au Faget !
La Ronde des Châteaux, aussi appelé donc Trail du Château, n'existe pas depuis très longtemps. Pourtant il n'en fallait pas plus pour qu'elle attire déjà pas mal de monde et ce malgré la concurrence forte des Boulevards de Colomiers le même jour dans le même département. Peut-être parce que la météo était au rendez-vous, peut-être aussi parce que le parcours est assez somptueux entre chemins et pelouses tout autour du fameux château de Loubens donc , qui a donné son nom à l'épreuve. Même si il fallait faire attention tout de même avec un dénivelé positif proche de 500m sur le 17km. Les spécialistes apprécieront ! Guy Gentillet, maître d'oeuvre en la circonstance, était tout heureux, de recevoir près de 250 coureurs en ce dimanche matin, premier de septembre. Sur le 10km, Thomas Moreau s'impose en 38'54'' et Sandrine Vidal l'emporte en 54'29''. Sur la distance reine, Guillaume Lefebvre est resté royal avec 1h12' au compteur, soit deux minutes de mieux que Franck Delort. Nathalie Mathie-Claverie, elle aussi de Balma, l'emporte en 1h31'. Le Trail des Châteaux s’est affirmé dans sa 3ème édition avec un parcours de 17km pour 525m de dénivelé +, à 80% sur chemin. Les trailers ne s’y sont pas trompés en s’inscrivant en nombre cette année: 97 contre 30 l’an passé, délaissant le 10km qui lui fit moitié moins que l’an passé : 44 inscrits. Ce trail a sa spécificité : Le relief très accidenté empêche le rythme et procure une sensation de « casse patte ». Le parcours, en sous bois ou sur terres agricoles, est tracé grossièrement au rouleau ou à la broyeuse et demande de la précision dans les appuis. L’étendue des exploitations agricoles et la variété des points du vue accentuent la sensation de raid. Une pause est accordée à mi-parcours par la traversée du parc du château de Loubens classé aux monuments de France (XVIe siècle) : bassins, fontaines, bosquets de grands buis puis ravitaillement auprès de l’imposante façade du château. Quand le trail s’associe au tourisme…Avec 141 inscrits soit 30% de plus que l’an passé, l’association organisatrice Sports et Loisirs au Faget voit sa manifestation sportive phare se placer au calendrier des courses hors stade. Les clubs du CA Balma et de Courir Fonsegrives y ont pris leurs habitudes ; c’est une belle récompense pour les baliseurs, municipalités, artisans et commerçants qui s’investissent pour animer leur commune. L’actu du Trail des châteaux et toutes les photos se trouvent sur le site selfaget.free.fr/
05/09/10 Trail du Montalet : Damien Vierdet, bien sûr !
Rendez-vous est pris avec 28 d’entre eux pour le départ de l’Enfant sauvage dès 5H30 du matin ce dimanche. Petit Briefing, et c’est parti pour les 60 Kms et 2500m de D+. Le départ matinal évitera à certains coureurs d’évoluer sous la grosse chaleur de ce week-end. Jean-Yves Fabry mènera une course parfaite en comptant 10 minutes d’avance sur le second au 16° kilomètre. Avance qu’il gèrera toute la course pour finir en 5H44. Jean-François March, second à 10 minutes a opéré une belle remontée puisqu’il pointait à la 5° place à la seconde heure de course. Pour compléter le Podium, Emmanuel Orgaer, passe sur la ligne, notre coureur local Philippe Bardy, qui prépare l’endurance trail du festival des Templiers. La première féminine, et seul arrivante (les deux autres ayant arrêté au 44° kilomètre), Béatrice Fabre en termine en 7H28, elle est actuellement en préparation du GRR. Tous les coureurs en termine avant 15H00, et ont pu profiter du repas, et de l’espace des sources chaudes de Lacaune. Côté Trail du Montalet, Damien Vierdet boucle ce 24Km en 1H53 devançant Alain Moussa et benoît Sablayroles, un voisin des trotteurs d’en Laure. Laurence Pavy boucle cette édition en 2H15 pour terminer 1ere féminine. Un parcours revu cette année, semble t-il plus exigeant que les années précédentes. Côté 8Km Alric Maël en termine en 30 minutes suivi de Benjamin Font et Tom Alric. Avec les courses enfants eet la randonnée pédestre, c’est prêt de 360 sportifs qui ont été accueillis ce week-end. Remise des prix, Repas festif, soleil de plomb et bonne humeur sont venus clôturer cette édition. Un grand merci à tous les bénévoles, signaleurs, à la mairie de Lacaune de la Salvetat et de Nages, sans qui rien n’est possible. Un grand merci, et toutes nos félicitations aux coureurs. Rendez-vous l’an prochain pour un trail du Montalet revu légèrement à la baisse (retour au format 21km), un nouveau "marathon du Montalet", le 8km, les courses enfants, la rando et ... le repas
Texte et photo: organisation
(05/09/2010)
05/09/10 : Jérôme Bellanca s'offre les 17èmes Boulevards de Colomiers !
Geneviève Rouquette, la nouvelle présidence du Macad'am Colomiers, avait un peu la pression pour cette 17ème édition des Boulevards de Colomiers. Imaginez plutôt que elle, qui avait l'habitude de gérer le grand ravitaillement de la course, sur le parvis de l'hôtel de ville, se retrouvait alors avec une charge de travail sans mesure aucune. Elle était donc au four et au moulin comme on dit, et lors du tout début de la remise des prix, elle a tout de même sprinté pour aller accueillir la dernière concurrente qui franchissait la ligne... Mille coureurs iront jusqu'au bout du 10 kilomètres conte un peu moins d'une centaine sur le 3km et plus de cinquante enfants sur les deux distances qui leur étaient proposées... Sur la distance phare, Jérôme Bellanca pour sa première participation aux Boulevards, fait donc mouche et inscrit une belle ligne à son palmarès. Christophe Cabannes, habitué des lieux, qui avait déjà terminé troisième en 2008 et huitième en 2009, réussit ainsi à se rapprocher de la première marche, en terminant deuxième. Même si il explique ne pas battre son record pourtant... d'une dizaine de secondes. Houria Fréchou, que l'on retrouvait donc avec plaisir, à domicile, l'emporte sans coup férir devant Liliane Lafforgue, elle aussi, grande habituée des Boulevards. Sur le 3km, c'est le jeune Sébastien Thomas qui l'emporte. Le seul à descendre sous les 10'. Bel exploit !
Toutes les photos sont téléchargeables dans la rubrique "Photos" du site. La vidéo complète au coeur de l'événement et dans la course sur www.ville-colomiers.fr (rubrique web TV)
(05/09/2010)
(4/09/10) Les enfants sont les rois à Beauzelle !
Beauzelle a retrouvé son calme après la fête et la très belle course des enfants qui ont su animer et s’en donner à cœur joie, avec un peu de sueur et beaucoup de bonne humeur, dans les rues du village, pendant la matinée de samedi. C’est ainsi que sur la ligne de départ, plus d’une centaine d’athlètes en herbe avaient chaussé leurs baskets pour relever le défit et aller jusqu’au bout de leurs efforts sur une boucle de 1300 mou 2400 m, selon leur catégorie.Cette épreuve sportive a donné lieu à un classement par catégories.Après l’effort, place au réconfort. Les enfants ont tous été recompensés d’une médaille et d’un sac garni, sous les yeux admiratifs de leurs parents et amis venus les encourager et les féliciter.Les 5 premiers et premières de chaque catégorie ont reçu une coupe ou médaille ainsi qu’un lot. De nombreux cadeaux ont été offerts à l’issue d’un tirage au sort qui a tenu en haleine tous ces enfants venus pour gagner. Un apéritif a clôturé la manifestation dans la convivialité.La Foulée Beauzelloise remercie tous les coureurs, les bénévoles, la Mairie et les partenaires qui ont permis le bon déroulement de la course.
Texte et photo de Monique Basty
(04/09/2010)
29/08/10: Gesset s'impose à Puybegon !
Un petit village qui s'anime le temps d'une course - 18éme édition - les Crêtes de puybegon -Temps idéal pour découvrir cette course nature en relais à deux coureurs ou en individuel sur 5.6km ou 12.9km.Dés 9h les randonneurs étaient sur leur circuit mais les petites têtes blondes n'étaient pas oubliées et vers 11h sous une haie de spectateurs les graines de champions étaient lancées.Sur 12.9km c'est Stéphane GESSET qui s'impose dans la derniére montée devant Kader MANOU et Nicolas MIQUEL.- . Stéphane avait bien repéré son parcours l'an passé et il semble bien lui convenir.-En féminines, Laurence PAVY devance Louisa GIRAUDEAU, Marie-Josée FABAS et Alyne GAMEL...
La suite dans le prochain numéro de Running Mag (sortie début septembre)
Alain Randrianaivo est un solide malgache d'une quarantaine d'années. Il travaille à Tana (la capitale de Madagascar). Pourtant quand il a su que la deuxième édition du marathon de Diégo aurait bieu lieu en cette fin du mois de septembre. Il n'a eu qu'une idée en tête : y participer. Pourtant si la passion de la course est bien réelle, Mada n'en reste pas moins un des pays les plus 
pauvres du monde et Alain comme tous les autres ne roule pas sur l'or. Impossible d'envisager prendre l'avion. Le trajet aller-retour sur Diégo, éloigné tout de même de 1200 kilomètres de la capitale, équivaut à trois ou quatre mois de salaire. Au bas mot. Aussi le choix n'est pas immense. Un taxi-brousse, un train hypothétique... Alain optera donc pour la moto. Et le voilà donc parti pour un voyage de 24h non stop. Juste le temps de remplir le réservoir de temps à autre, de dormir quelques heures sur le bord de la route. La saison est chaude et sèche. C'est heureux. Car dans quelques semaines seulement, le périple deviendra quasiment impossible avec la pluie abondante qui rend les chemins impraticables. Avec des pointes à 110 km/h, ce marathonien d'un autre temps arrivera à temps à Diégo. Un peu éreinté certes, mais tout heureux de se présenter sur le ligne de départ, le dimanche à 7h pétantes, après avoir pu se relaxer une nuit...A Madagascar, le temps ne s'écoule donc pas de la même manière qu'en France. Les heures sont élastiques, comme aime à le rappeler Gilbert Rakoto, président du comité régional d'athlétisme et aussi de l'association Diego Sport Aventure qui est aux commandes de l'organisation de l'épreuve."Vous pouvez très bien donner rendez-vous à quelqu'un vers 18h et ne le voir arriver qu'à 19h. Ce n'est pas un souci ici. Et il ne sera pas considéré comme en retard. Cela fait un peu partie de la culture malgache." Gilbert, ancien sauteur en hauteur, membre de l'équipe nationale de son pays, mais également ancien volleyeur international, sait de quoi il parle. Il s'est énormément investi dans le tissu associatif de sa ville et c'est en toute logique qu'il a répondu par l'affirmative aux sollicitations de Jean-Marie Daval. "J'avais aidé Jean-Louis Prianon (réunionnais, sélectionné aux Jeux Olympiques sur 10000m) durant trois ans pour son épreuve de dix kilomètres qu'il a organisé à Diégo... Quand Jean-Marie est venu me trouver pour relancer une épreuve, j'ai été des plus ravis. Bien sûr!"Ainsi est donc né le marathon de Diégo. Jean-Marie, après deux années passées à la capitale, a posé finalement ses valises dans le Nord. Et dans celles-ci, comme souvent, quelques projets d'organisation... L'organisateur a déjà une belle réputation qui le précède sur l'île rouge, comme on l'appelle. Il a mis sur pied le Mada Run, un raid multisports du côté de Fort Dauphin dans le Sud, et puis ce fut une brèche dans le monde de l'ultra avec le Raid de l'Isalo qui en est à sa quatrième édition et qui a lieu en fin de mois de juillet. Sans parler d'un périple en VTT qu'il destine à quelques passionnés en plein mois d'octobre. Bref ne lui restait plus qu'à « toucher du bitume ». Si l'on peut dire. Le marathon de Diégo est donc né, il y a deux ans tout juste. Et si la première édition a vu une cinquantaine de concurrents s'élancer de Diégo vers Ramena à une vingtaine de kilomètres de là, pour un fabuleux aller-retour en bordure de baie, ils seront presque le double pour la deuxième édition. "J'espérais, il est vrai, la présence d'un peu plus de métropolitains, voire de Réunionnais, "explique Jean-Marie. "Mais bon je ne vais pas me plaindre. Le nombre de coureurs augmente et puis nous avons un peu plus de partenaires qui nous suivent. Ce n'est jamais facile de mettre en place quelque chose ici. Je me suis donné cinq années pour que ce marathon devienne un véritable événement à Madagascar. Tout le monde me suivra durant cette période. C'est un engagement mutuel. Ensuite on aura le temps de faire le point. Mais bon j'espère vraiment que l'on atteindra les deux ou trois cents engagés. Ce serait magnifique..." Le parcours en tout cas a de quoi plaire, même au plus retissant. Imaginez tout de même courir devant des baobabs aux formes étranges et disgracieuses, éviter ici et là quelques zébus échappés du troupeau, faire demi-tour dans un petit village de pêcheurs les pieds dans le sable, ne perdant jamais de vue la célèbre baie de Diégo. La deuxième plus grande du monde, après celle d'Halong au Vietnam, et sans doute l'une des plus pittoresques et marquantes, avec son pain de sucre trônant en plein milieu, petite montagne placée là comme un ilot abandonné. Mais le marathon aux faux airs de carte postale ne peut toutefois pas se résumer à ces couleurs locales qui feraient chavirer le coeur de plus d'un coureur dans le monde. Car il faut bien avouer que la difficulté est réelle. Inutile de venir ici pour essayer de battre son record sur la distance. La chaleur est bien là, même en septembre, saison fraîche de cette hémisphère du globe, et même à sept heures du matin. En plein soleil, il faisait vite dans les 40° C. Et sans la moindre ombre au tableau. Les baobabs du coup sont un peu loin de la route. Ensuite il y a le vent. Omniprésent. Qui est tout doux en début de matinée et puis ne cesse de grossir. C'est le mistral local. Vous le prenez dans tous les sens, mais rarement de dos. Sauf pour les tous derniers kilomètres. Et puis enfin, il y a les bosses. Oh, pas des cols, ni des montagnes à franchir, mais bien quelques pentes qui rajoutent au piment de l'épreuve.500, voire 600m de dénivelé en tout et pour tout. Non, décidément, cette course-là n'est pas une partie de plaisir. Les plus chanceux dans l'affaire auront été ceux qui ont opté pour le semi. Un aller simple donc vers Ramena. Pas encore beaucoup de vent, pas encore beaucoup de chaleur et puis plus descentes que de montées. Bref tout pour plaire.Sur ce parcours d'ailleurs, c'est Jean-Louis Prianon qui va dicter sa loi. A 50 ans, l'ancien international français, est encore sec comme un jeune homme. Il ne s'entraîne plus autant qu'avant, mais avec un record à 27'34'' sur 10km (et oui vous avez bien lu !), il fait encore peur à n'importe qui à la Réunion. Il ne battra pas toutefois le record de l'épreuve, détenu en 1h16' par Rata. Il échoue de deux minutes. Sur le marathon où une trentaine de concurrents s'est inscrit, on ne savait pas trop quel serait le niveau des athlètes au départ. Madagascar compte en effet une poignée de marathoniens de niveau international, avec un record national à 2h17' tout de même, mais cela dépend de beaucoup d'autres facteurs, comme la possibilité de rejoindre Diégo et donc le coût du trajet.Car même si le coût d'inscription est pris en charge par des sponsors prêts à jouer le jeu, il faut toujours se rendre sur place... D'autant plus que le marathon de Tana, dans la capitale, a lieu aussi trois semaines auparavant. Cela n'est pas fait pour aider... Au départ, on retiendra tout de même les présences d'une poignée de Français, de deux Réunionnais, d'une Américaine et également de l'ambassadeur de France. Le favori ne fait plus aucun doute à l'heure de s'élancer. Joachim Ralala est crédité d'un record à 2h19'. Il vient de finir troisième à Tana au sprint et a obtenu une médaille d'argent aux Jeux d'Afrique. Bref c'est un des meilleurs éléments du pays. Le record de 3h05' de la première édition ne peut que partir en éclats. Il fera une bonne partie de la course avec Laurent Ambalahy, qui cédera beaucoup de temps sur la fin. Le tenant du titre ne sera lui que troisième du coup. La première féminine est donc l'américaine, André Clémons. Elle aura joué tout du long au chat et à la souris avec la Malgace, Raissa Razanabary. Plus à l'aise dans les montées, elle profitera donc de la toute dernière difficulté du parcours, le long faux plat sur Diégo donc, pour reprendre et dépasser sa rivale, visiblement exténuée. Mais le marathon de Diégo, ce sont aussi de nombreux coureurs sans chaussures, sans bidon et sans matériel de coureur, sinon un vieux short rapiécé... La victoire dans ces cas-là est déjà d'aller au bout. Et les primes distribuées à la remise des prix ne sont pas cette fois objet de discussion morale. Les coureurs locaux pourront ainsi largement améliorer leur quotidien, au moins pour quelques mois. 60 euros pour le vainqueur par exemple et c'est quelques mois de salaires gagnés. Ce n'est pas rien... Et notre ami Alain me direz-vous? Et bien il a tout de même fini son marathon en 3h50 en dixième place. Un véritable exploit donc, même si maintenant il lui reste tout de même encore 24h de moto à se farcir. Un autre pays, d'autres meurs et malgré tout l'amour de la course à pied !
Régis Lacombe, l’aveyronais de l’Ecla, a choisi la 39ème édition des 100 km de Millau pour terminer sa carrière sur cette distance.
"Ceci est je pense le dernier message que vous recevrez de nous sur le projet Badwater 2010. C'est un bonne nouvelle qui m'amène, le film de notre aventure est prêt. C'est une chouette vidéo de 12' qui montre bien la magie de cette course, le role de toute l'équipe, la force des efforts de tous, notre engagement total et l'énorme émotion de l'arrivée. Les musiques se marient génialement aux images. Le film est de Pascal et les musiques sont des morceaux originaux composés et interprétés par mon boss du Cnes et/ou par son groupe "Oncle Jack". Voilà, c'est une vidéo courte 12'. Une version plus longue avec interview des membres de l'équipe sortira plus tard.Vous pouvez tout retrouver (vidéo et liens vers les sites du réalisateurs, des musiciens...) ici :
La grande surprise de cette 6ème édition du Trophée des Tours, organisée le 19 septembre à Saint-Laurent Les Tours dans le Lot, aura été sans conteste la venue de Carmen Oliveras. La championne française connue de tous. "Elle connaissait des gens du coin" explique assez heureur l'organisateur Daniel Mack. "Nous nous en réjouissons grandement. Laétitia Vergnes était aussi de la partie. C'est elle qui détient toujours le record de France espoirs sur marathon. Non vraiment, nous avons eu un super plateau chez les féminines..." En tout un peu plus de 150 concurrents se sont retrouvés sur les deux distances proposées, un six et un dix kilomètres. Sur le long, c'est Jean-Paul Berc qui s'impose en 38'36'' mais on notera surtout que Carmen finit sixième au scratch. La grande classe donc ! Sur la petite distance c'est Jérôme Sailleurs qui l'emporte sans trop de difficultés... On aura pu aussi voir sur place Jean Delatour, l'entraîneur de l'équipe de France de marathons. Le nombre de concurrents de l'épreuve ne cesse d'augmenter au fil des années. Non vraiment, il faut aller du côté de Saint-Leurent Les Tours l'année prochaine. A noter sur vos tablettes !
181 participants étaient présents à Mirepoix pour courir ou marcher pour la journée "ELFE", tous derrière 'FAFA'. Départ à 9h pour 70 marcheurs pour une randonnée pédestre de 8 ou 15 km, en empruntant les chemins des Fontaines. A 10h30, départ de la course de 8 km pour 48 participants, et 63 coureurs pour la boucle des 15km. 18 coureurs de l'ACP étaient présents à cette course, ainsi que des marcheurs. A noter la parfaite organisation de cette manifestation par la famille Veyradier, Josette et Noël; Sur le 8km, l'ACP est à l'honneur en se plaçant aux 4 premières places.... - 1) Patrice Eychenne, - 2) Alexandre Caillet (cadet), - 3) Jean-Nöel Izard, - 4) Philippe Caillet ( le papa ) et sur le 15 km, Sébastien Beltran s'impose devant Francis Da Cuhna... le vieux lion !
La Ronde des Châteaux, aussi appelé donc Trail du Château, n'existe pas depuis très longtemps. Pourtant il n'en fallait pas plus pour qu'elle attire déjà pas mal de monde et ce malgré 
la concurrence forte des Boulevards de Colomiers le même jour dans le même département. Peut-être parce que la météo était au rendez-vous, peut-être aussi parce que le parcours est assez somptueux entre chemins et pelouses tout autour du fameux château de Loubens donc , qui a donné son nom à l'épreuve. Même si il fallait faire attention tout de même avec un dénivelé positif proche de 500m sur le 17km. Les spécialistes apprécieront ! Guy Gentillet, maître d'oeuvre en la circonstance, était tout heureux, de recevoir près de 250 coureurs en ce dimanche matin, premier de septembre. Sur le 10km, Thomas Moreau s'impose en 38'54'' et Sandrine Vidal l'emporte en 54'29''. Sur la distance reine, Guillaume Lefebvre est resté royal avec 1h12' au compteur, soit deux minutes de mieux que Franck Delort. Nathalie Mathie-Claverie, elle aussi de Balma, l'emporte en 1h31'. Le Trail des Châteaux s’est affirmé dans sa 3ème édition avec un parcours de 17km pour 525m de dénivelé +, à 80% sur chemin. Les trailers ne s’y sont pas trompés en s’inscrivant en nombre cette année: 97 contre 30 l’an passé, délaissant le 10km qui lui fit moitié moins que l’an passé : 44 inscrits. Ce trail a sa spécificité : Le relief très accidenté empêche le rythme et procure une sensation de « casse patte ». Le parcours, en sous bois ou sur terres agricoles, est tracé grossièrement au rouleau ou à la broyeuse et demande de la précision dans les appuis. L’étendue des exploitations agricoles et la variété des points du vue accentuent la sensation de raid. Une pause est accordée à mi-parcours par la traversée du parc du château de Loubens classé aux monuments de France (XVIe siècle) : bassins, fontaines, bosquets de grands buis puis ravitaillement auprès de l’imposante façade du château. Quand le trail s’associe au tourisme…Avec 141 inscrits soit 30% de plus que l’an passé, l’association organisatrice Sports et Loisirs au Faget voit sa manifestation sportive phare se placer au calendrier des courses hors stade. Les clubs du CA Balma et de Courir Fonsegrives y ont pris leurs habitudes ; c’est une belle récompense pour les baliseurs, municipalités, artisans et commerçants qui s’investissent pour animer leur commune. 
Rendez-vous est pris avec 28 d’entre eux pour le départ de l’Enfant sauvage dès 5H30 du matin ce dimanche. Petit Briefing, et c’est parti pour les 60 Kms et 2500m de D+. Le départ matinal évitera à certains coureurs d’évoluer sous la grosse chaleur de ce week-end. Jean-Yves Fabry mènera une course parfaite en comptant 10 minutes d’avance sur le second au 16° kilomètre. Avance qu’il gèrera toute la course pour finir en 5H44. Jean-François March, second à 10 minutes a opéré une belle remontée puisqu’il pointait à la 5° place à la seconde heure de course. Pour compléter le Podium, Emmanuel Orgaer, passe sur la ligne, notre coureur local Philippe Bardy, qui prépare l’endurance trail du festival des Templiers. La première féminine, et seul arrivante (les deux autres ayant arrêté au 44° kilomètre), Béatrice Fabre en termine en 7H28, elle est actuellement en préparation du GRR. Tous les coureurs en termine avant 15H00, et ont pu profiter du repas, et de l’espace des sources chaudes de Lacaune. Côté Trail du Montalet, Damien Vierdet boucle ce 24Km en 1H53 devançant Alain Moussa et benoît Sablayroles, un voisin des trotteurs d’en Laure. Laurence Pavy boucle cette édition en 2H15 pour terminer 1ere féminine. Un parcours revu cette année, semble t-il plus exigeant que les années précédentes. Côté 8Km Alric Maël en termine en 30 minutes suivi de Benjamin Font et Tom Alric. Avec les courses enfants eet la randonnée pédestre, c’est prêt de 360 sportifs qui ont été accueillis ce week-end. Remise des prix, Repas festif, soleil de plomb et bonne humeur sont venus clôturer cette édition. Un grand merci à tous les bénévoles, signaleurs, à la mairie de Lacaune de la Salvetat et de Nages, sans qui rien n’est possible. Un grand merci, et toutes nos félicitations aux coureurs. Rendez-vous l’an prochain pour un trail du Montalet revu légèrement à la baisse (retour au format 21km), un nouveau "marathon du Montalet", le 8km, les courses enfants, la rando et ... le repas
Geneviève Rouquette, la nouvelle présidence du Macad'am Colomiers, avait un peu la pression pour cette 17ème édition des Boulevards de Colomiers. Imaginez plutôt que elle, qui avait l'habitude de gérer le grand 
ravitaillement de la course, sur le parvis de l'hôtel de ville, se retrouvait alors avec une charge de travail sans mesure aucune. Elle était donc au four et au moulin comme on dit, et lors du tout début de la remise des prix, elle a tout de même sprinté pour aller accueillir la dernière concurrente qui franchissait la ligne... Mille coureurs iront jusqu'au bout du 10 kilomètres conte un peu moins d'une centaine sur le 3km et plus de cinquante enfants sur les deux distances qui leur étaient proposées... Sur la distance phare, Jérôme Bellanca pour sa première participation aux Boulevards, fait donc mouche et inscrit une belle ligne à son palmarès. Christophe Cabannes, habitué des lieux, qui avait déjà terminé troisième en 2008 et huitième en 2009, réussit ainsi à se rapprocher de la première marche, en terminant deuxième. Même si il explique ne pas battre son record pourtant... d'une dizaine de secondes. Houria Fréchou, que l'on retrouvait donc avec plaisir, à domicile, l'emporte sans coup férir devant Liliane Lafforgue, elle aussi, grande habituée des Boulevards. Sur le 3km, c'est le jeune Sébastien Thomas qui l'emporte. Le seul à descendre sous les 10'. Bel exploit !
Beauzelle a retrouvé son calme après la fête et la très belle course des enfants qui ont su animer et s’en donner à cœur joie, avec un peu de sueur et beaucoup de bonne humeur, dans les rues du village, pendant la matinée de samedi. C’est ainsi que sur la ligne de départ, plus d’une centaine d’athlètes en herbe avaient chaussé leurs baskets pour relever le défit et aller jusqu’au bout de leurs efforts sur une boucle de 1300 mou 2400 m, selon leur catégorie.
Un petit village qui s'anime le temps d'une course - 18éme édition - les Crêtes de puybegon -