Retrouvez toutes les infos et les résultats des courses de votre région en temps réel !


Archives 2010


    2010 : Juillet - Aout - Septembre - Octobre - Novembre - Decembre -

28/11/11 Les Burundais impériaux au cross de Carmaux !

 

Enorme succès en ce dimanche 28 novembre du côté de Carmaux pour le 16ème cross international André Hubert. On dénombrait à l’arrivée plus de 1100 arrivants, toutes catégories mélangés. Record battu donc et ce malgré la météo plutôt désastreuse de la veille et des fortes chutes de neige. Laurent Maurel et toute son équipe de l’US Carmaux pouvait donc avoir le sourire en fin de journée, ils avaient évité le pire. En tout cas, les bagarres furent de toute beauté et ce à quelque niveau que ce soit. Ainsi les entreprises ouvraient les festivités, suivis par le sport adapté et donc toutes les petites catégories. Evidemment tous les regards se tournaient vers la course des as avec un beau parterre de Burundais et de Kenyans… On retiendra donc, alors que les Ethipioens s’imposaient eux du côté de la Rochelle, le beau doublé Burundais. Godelieke Nizigiyimana l’emporte chez les féminines, et son mari, Ezechiel chez les hommes. Chez les filles, on notera aussi la belle course de la Ruthénoise Sophie Mazenq, qui termine 3ème. C’est la meilleure performance de la région chez les as. Chez les hommes, le podium revenait entièrement aux coureurs africains, avec Ezechiel Nizigyimana devant Joseph Kamau, au bout d’un sprint entamé vers les 400 mètres de l’arrivée. Le premier Français, et régional, n’était autre que le coureur de l’EA Pays de Foix, Benjamin Bellami, qui prenait la 4ème place, alors que la déception venait de Maël Alric. Le jeune Saint Affricain licencié à l’ECLA Albi chutait dans la 2ème grande boucle. IL finira sixième au finish alors que tout le monde l’aurait bien vu sur le podium. Ce n’est sans doute que partie remise. Enfin, on ne saurait trop vous cnseiller d'aller jeter un oeil sur le site  www.runinlive.com  pour y retrouver toutes les photos de notre confrère Gilles Bertrand. En effet le patron en personne de VO2 s'est déplacé et on ne peut qu'admirer son travail de passionné quand il s'agit de parler de cross-country !

Laurent Maurel, un des organisateurs, bien connu dans le petit monde régional de la course à pied nous livre ici à chaud son sentiment sur le cross 2010 :

"Samedi la méteo n’annonçait rien de bon…la neige tombait drue et recouvrait le sol du domaine de la Verrerie qui baignait dans une atmosphère hivernale plus propice à la pratique du ski de fond qu’au cross country. Et puis soudain, les chutes de neige cessèrent. OUF ! Tout n’était peut-être pas compromis pour le dimanche. Alors, les nombreux et dévoués bénévoles utilisèrent les souffleuses à feuilles pour souffler la neige accumulée sur le parcours afin que le sol ne soit pas trop boueux pour les plus jeunes. Car c’est ainsi, à Carmaux quelle que soit la catégorie que l’on ait 5 ans ou 80 ans que l’on soit un pratiquant averti ou un néophyte la volonté des Carmausins est de permettre à tous de passer un bon moment; et l’on sait que pour les plus jeunes qui ne sont pas équipés de chaussures munies de pointes, courir dans la boue est une expérience trop exigeante. Et c’est pour cela que les courses des petits sont positionnées en début de programme et non près des courses des as…tant pis si le public est un peu moins nombreux pour les adultes !Les courses des As ? Elles furent comme tous les ans superbes. Chez les filles, les athlètes de CA Balma réalisèrent un jolie tir groupé derrière Anne-Claire Averous qui terminait sur les talons de Nawal Pinna, la première régionale était, comme attendu, Sophie Mazenc championne des Pyrénées de cross. Dans la course des hommes en lieu et place du CA Balma, on retrouvait les hommes verts de La Primaube qui placèrent six coureurs dans les quatorze premiers, chapeau !   Et comme chez les femmes le premier régional n’était autre que le champion des Pyrénées en titre : Benjamin Ballamy poussé dans ses derniers retranchements par un Yannick Kerloch extrêmement véloce. Quant au final, il fut dans les deux courses à couper le souffle ! La Kenyane Margaret Waithera et son compatriote Joseph Kamau, après avoir assuré le train tout au long de la course, se feront l’un et l’autre déborder dans les 200 derniers mètres par Godeliève et Ezechiel Nizigiyimana à l’issue de deux sprints superbes. Victoire totale donc pour les fins tacticiens Burundais qui prennent leur revanche sur l’année précédente où ils avaient été battus par le Kenya. "

La suite dans le prochain numéro de Running Mag (sortie début décembre)


(28/11/2010)

28/11/11 Lesueur remporte la Valtoulousaine !

Peu de monde avait fait le déplacement en ce dimanche 28 novembre sur la 8ème Valtoulousaine. IL est vrai qu'un nombre impressionnant de régionaux avaient opté soit pour un cross (Carmaux ou Gujan), soit pour le Marathon de la Rochelle. Ce qui fait qu'ils ne furent que tout juste 200 à rester sur Toulouse. C'est vrai aussi que la météo de la veille avait de quoi en refroidir plus d'un, même si le jour de l'épreuve elle n'était pas si terrible. En tout cas ils furent moins à de 200 à finir la course. Et bien sûr Elie Lesueur, le garçon du SATUC n'a eu aucune difficulté à s'imposer dans un chrono honorable pour lui de 32'29'. Derrière c'est beaucoup plus serré. Entre Frederic Bergin, Denis Jeanjean et Henry Sobinski, le Gersois, ce fut même un vrai combat. Finalement Frédéric aura le dernier mot mais il garde juste quelques secondes d'avance sur Denis et quelques autres sur Henryk. Qui lui se console avec la première place en vétéran en 34'53''. Chez les féminines, Anne Seigneuret a eu moins de fil à retordre. Elle l'emporte en 45'44'' avec plus de deux minutes d'avance sur Christine Pernet, première vétérane. Bref après une course de Portet où les records de participation ont été battus, la Valtoulousaine permettait de souffler un peu avant les deux gros derniers rendez-vous de l'année que sont le relais des Côteaux et la Ronde du Feu de Ramonville où Running Mag sera dans la course...


(28/11/2010)

Photos du 20ème marathon de la Rochelle - Serge Vigot 2010

PHOTOS DU MARATHON DE LA ROCHELLE 2010 8


(28/11/2010)

28/11/11 Des régionaux au marathon de la Rochelle !

Ce dimanche 28 novembre avait lieu à la Rochelle le traditionnel marathon de fin d'année. C'est celui qui clôt la saison en France, excepté bien sûr celui des Côteaux non loin de Toulouse, mais pas vraiment facile... Cette année La Rochelle fêtait donc son 20ème anniversaire et du coup les organisateurs ont fait le plein d'inscriptions. La barre des 10000 était facilement atteinte et ce, quelques mois même avant le jour J. Aussi ils étaient quelques dizaines de la région midi-pyrénées, pour ne pas dire des centaines à avoir fait le décplacement. Bravant le froid et les intempéries. On ne vous donnera pas ici des nouvelles de tout le monde... Dans le Tarn et Garonne pour le seul exemple, ils étaient déjà un peu plus de trente engagés... Mais on a pu croiser des garçons comme Franck Ricottier, notre ami, habitué des départs rapides, Francis Luceau, l'Unionnais qui est un habitué des lieux et qui visait les 3h30' pour l'occasion et qui a finalement réussit un fabuleux 3h24' et puis aussi Charlottes Lescoumes, habituée elle au marathon de Toulouse, où elle ne manque jamais l'occasion d'être meneur d'allure. Mais si on doit parler des meilleurs, on retiendra surtout que David Lorrain et David Etienne, deux gars de l'armée, et tous deux du Tarn (bien que Etienne se soit expatrié depuis une poignée d'années) finissent main dans la main en 2h38'. C'était l'objectif de Lorrain qui restait sur un record à 2h41'. Le contrat est rempli. Juste derrière on retrovait Jean-Jacques Rives, celui-là même qui a gagné trois fois à Saint-Loup Cammas, avant de se faire battre cette année on le sait par Chafik Badir. Il réalise un beau 2h39'. Mais bien sûr la grosse diffilcuté du moment aura été sans aucun doute la météo avec un froid avoisinant les zéro degrés au départ et une pluie qui interviendra par intermittence, rendant plus difficile encore la progression des concurrents, souvent pris par le froid jusqu'aux os. Cela n'aura pas empêché les deux records de tomber. Chez les hommes l'Ethiopien Haile Haja, passe sous la barre des 2h10' avec un superbe 2h09'45''. C'est son record également. Il empoche au passage 14000 euros pour cet exploit. Chez les féminines, le record explose carrément avec une Ethiopienne, Goitetom Haftu, qui elle descend sous les 2h29' et réalise ainsi la deuxième performance de l'année sur la distance. La Rochelle a donc fête comme il se doit son 20ème anniversaire. Une édition dont on se souviendra. Evidemment donc le marathon reprend sa place de deuxième marathon de France derrière Paris.

Photo : David Etienne, David Lorrain et au milieu Jean-Jacques Rives ou des régionaux à la Rochelle. Toutes kes photos dans la rubrique photos.. Tous les résultats dans la partie Aquitaine-Poitou du site !

 


(28/11/2010)

25/11/10 Vincent Rivoire en tête de la Transtica !

La Transtica c'est une épreuve extrême qui se déroule au Costa Rica du 17 au 28 novembre et qui traverse le Pays du sud au nord pour finir sur la côte caraïbes. L'épreuve est organisée par deux passionnés originaires de la région Paca, du côté de Nice. Elle s'articule autour de cinq étapes chacune entre 25 et 40 kilomètres chacune et d'une étape de rafting ne comptant pas pour le classement toutefois. Un Toulousain avait décidé de tenter l'aventure cette année, après la victoire sur la version courte en 2009 pour la première édition de Rémy, il s'agit de Vincent Rivoire, bien connu dans le petit monde de l'Ultra régional. Ce dernier, qui avait un peu coupé sa carrière suite à des blessures à répétition, semble avoir retrouvé la pleine mesure de ses moyens. Il est en effet largement en tête de la course après quatre des cinq étapes du programme. Il finit deuxième du prologue à quelques secondes de Villegas, le tenant du titre sur le long, mais ensuite il remporte deux des grosses étapes et à chaque fois avec une poignée de minutes d'avance. Bref sauf gros coup de bambou, il devrait donc l'emporter sans souci. Dans des conditions météos pas vraiment faciles. La pluie était souvent au rendez-vous durant les étapes de montagne...

Retrouvez toutes les photos et les classements sur www.latranstica.org


(25/11/2010)

21/11/10 Les Alias gagnent en couple à Montauban !

Deux possibilités : le 5km (une boucle) ou le 10km (deux boucles) sur ce "Elle et Lui" de Montauban. Une course très conviviale avec un concept d’équipe mixte (en couple) très original. Il est juste exigé de courir ensemble tout le long du parcours. Par définition, la seule course sur route avec 50% de filles inscrites. 7€ inscription / couple avec une bouteille de corbières pour chaque participant. Pour le 10km, sur 2 boucles identiques de 5km, un parcours très vallonnée sur petites routes de campagne (très sympathique !), avec une côte de 1,5km par boucle. Un très beau temps ce dimanche matin avec une température juste fraiche ce qu’il faut et idéale pour courir. 40 équipes inscrites environ au départ (contre 32 l’année dernière) dont 18 équipes sur le 5km (première boucle) et 21 équipes sur le 10km. Les gens venaient principalement des villages voisins et des clubs montalbanais. D’ailleurs très peu ou pas de pub concernant cette course.
 Le départ en descente sur 500m a plus de 15km/h, on double pour se placer jusqu’à la tête de course.
Puis on n’a pas traîné sur le plat en maintenant notre allure jusqu’au pied de la côte et en creusant l’écart de 100m env sur les seconds qui essayaient de nous suivre et plus de 200m sur les autres.
Mais la côte nous a permis d’accentuer notre avance. Une première boucle en 22’30’’ avec le luxe de 10’’ de pause pour boire un verre (puisque personne à nos trousses) et de discuter avec les organisateurs puis c’est reparti de plus belle pour la deuxième boucle. Une belle allure sur toutes les portions et l’écart est tel que nous ne voyons plus nos poursuivants. 44’40’’ au final pour nous. On remporte la course de 10km avec plus de 3mn d’avance sur nos poursuivants. Certes, nous sommes bien loin de nos meilleurs temps pour l’instant mais pour notre reprise d’entraînement en vitesse, c’est encourageant et nous sommes très contents de notre course. On a même réussi à accélérer encore sur la deuxième boucle en prenant beaucoup de plaisir alors qu’on aurait pu se contenter de gérer notre avance. Une récompense très sommaire avec juste une distribution de coupes pour les podiums des 5 et 10km avec une photo de la dépêche locale, suivis d’un buffet campagnard pour tous très convivial.
 Une course qui mérite plus de participants car un parcours très sympa et le concept en couple me semble très intéressant.
 
Texte de Wilfried A.

(24/11/2010)

22/11/10 Les Toulousains gagnent la 555 en Egypte !

Et voilà, c'est terminé ! La terrible 555 qui se disputait cette semaine en Egypte est arrivée à son terme. Et donc Thierry Corbarieu a réussi à maintenir le cap et a gagné la course, ex-aequo avec deux autres concurrents. Il est finalement arrivé à 13h01 le samedi 20 novembre. Florence Gay, elle, a remporté la victoire chez les féminines. Elle finit 5ème au scratch. Elle est arrivée le dimanche 21 à 13h.  Claudine, la dernière régionale inscrite sur la course d'Alain Gestin, emblématique organisateur, a pointé ce matin, lundi 22 (5h18) au CP 24... plus qu'une quarantaine de kilomètres. Arrivée prévue ce soir ou demain...


(22/11/2010)

21/11/10 Le Team 12 s'empare du relais du Gaillac !

Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'en ce dimanche 21 novembre, le Team 12 était vraiment sur tous les fronts dans la région midi-pyrénées. Ainsi si Nicolas Fernandez et Slimane Ben yacoub gagnent à Portet sur le 10 et le 5 km, dans le même temps l'équipe composée de quatre coureurs a remporté haut la main le relais du Gaillac. Trois étapes seulement, contre quatre les années précédentes, étaient proposées cette année. Le Team 12, renforcé pour l'occasion par Romain Courcières himself,  remporte la première et la dernière (Olivier Laloux), il n'y a que la deuxième avec départ et arrivée à la cave de La Bastide, longue d'une dizaine de bornes et se disputant donc en duo, qui devait leur échapper et revenir à l'équipe des Esclops d'Azun (Carrère-Lannes). Ces derniers habitués de l'épreuve, ont eu fort à faire avec les "vieux lions" du Conseil Général de l'Ariège. Dacuhna, Lasseube, Amorin et Antiga se sont battus jusqu'au bout pour la deuxième marche du podium. Mais les Lanne et Carrère, vainqueurs donc de la "nouvelle" étape du milieu; comme on peut la nommer, ont bien réagi. Chez les féminines, c'est aussi le conseil génaral de l'Ariège qui l'emporte... 162 équipes de quatre ont finalement pris le départ. Un peu moins que les années précédentes, mais il est vrai que la météo annoncée ne prêtait pas à venir de loin. Le Spiridon du Tarn a tout de même livré une bien belle copie au niveau de l'organisation avec toujours ce repas de folie pour conclure et cette dégustation du Gaillac Primeur. Et oui il est bien arrivée !

La suite dans le prochain numéro de Running Mag (sortie début décembre). Photo Philippe Soulandon.


(21/11/2010)

21/11/10 Les Photos de la 8ème Boucle du Confluent à Portet

LES PHOTOS DE LA 8eme BOUCLE DU CONFLUENT DE PORTET


(21/11/2010)

21/11/10 Pluie de records à la Boucle du Confluent de Portet !

Météo idéale du côté de Portet où se déroulait donc ce dimanche 21 novembre la 8ème Boucle du Confluent. Contre toute attente en effet les prévisions météorologiques plus que pessimistes se seront révélées fausses, tout du moins dans la région toulousaine, et c'est tant mieux donc pour les coureurs à pied qui n'en demandaient pas tant. Bref le Portet Athlétic Club, avec Jean-Christophe Kiburse aux commandes et son équipe de plus de 100 bénévoles, a fait le plein. Et quand on dit le plein, c'est pour rester sage en qualificatifs car en vérité tous les records ont été explosés. C'est bien simple la veille de la course, tous les dossards disponibles sur le 10km étaient fourgés. 800 concurrents sur la distance reine ! Aussi le dimanche matin, sur place, nombreux sont ceux qui seront obligés de se rabattre sur le 5km et ce dernier rasemblait donc près de 250 coureurs à lui tout seul. "Nous ne pouvons pas prendre plus de monde" explique Jean-Christophe au four et au moulin. "Ensuite c'est surtout une question de logistique, de cadeaux offerts aux coureurs aussi... Il faut savoir soigner l'accueil avant tout." Rajoutons à cela les 150 gamins et une centaine de marcheurs et cela ne nous fait pas loin de 1400 sportifs en tout et pour tout du côté de la Salle du Confluent de Portet...  C'est vrai que le parcours, relativement plat, est agréable avec cette longue portion en bordure de Garonne. Mais cette année l'attention était portée également sur le chrono référence de l'épreuve. Car le duel annoncé Fernandez-Badik promettait d'emmener ce record vers d'autres stratosphères. Mais Chafik Badir, le Marocain qui a donc remporté coup sur coup les épreuves de Seysses et Saint-Loup Cammas, avait sûrement un peu présumé de ses forces, du moins de son potentiel, car si il sera le premier à mettre le feu aux poudres avec un passage en moins de 3' au premier kilo et bien il aura tous les peines à finir, même carrément, la course. Du coup Nicolas Fernandez, tout auréolé de son nouvel aura après sa performance au récent marathon de Toulouse, n'aura eu qu'à gérer la distance. Assez tranquille tout de même, même si Arnaud Béssède aura fait mieux que de la résistance en l'accompagnant pendant plus de la moitié de la course... Caroline Dusseau s'impose en fémines alors que sur le 5km, Slimane Ben Yacoub, lui aussi du Team 12, n'aura pas eu à forcer son talent pour l'emporter. Nathalie Poussou gagne en féminines...On notera pour finir qu'il y avait une belle épreuve de marche organisée dans le cadre du 5km avec un plateau de niveau international. Les filles du CA Balma étaient venues faire un début de préparation en vue d'objectifs futurs tels les Frances de 20km entre autres. Violène Averous et Roseline Chapillon gagnent la course côté féminines en compagnie de Elsa Lambert et Coralie Mellado (beau tir groupé) mais surtout elles enchaînent toutes deux sur le 10km avec des chronos canons au finish... Johnatan Grosbois lui l'emporte chez les garçons et pour être complet Alex Brunet, sur son fauteuil, réalise un beau 25' sur un parcours pas si facile que ça pour lui !

Le reportage complet dans le prochain numéro de Running Mag (sortie mardi 23 novembre). Retrouvez également toutes les photos de la course dans la rubrique "photos" et des vidéos (amateurs) juste au-dessous. Vous trouverez aussi toutes les photos individuelles des coureurs sur www.maphotographie.com et enfin le film de la course en vidéo et un reportage photo complet sur www.laboucleduconfluent.fr

 


Après le départ de la 8ème Boucle du Confluent de Portet
 


Nicolas Fernandez, vainqueur de la Boucle du Confluent 2010
 


(21/11/2010)

20/11/10 Deux Toulousains en tête de la 555 en Egypte !

Deux des Toulousains engagés sur la 555 semblent bien partis pour aller au bout de leur rêve et remporter donc la terrible épreuve égyptienne. Thierry Corbarrieu est toujours en tête de course avec ses deux compagnons de course. Lui qui a remporté il y a deux ans la 333 réussirai ainsi un exploit extraordinaire. Florence Gay est toujours leader chez les féminines. C'est vrai qu'elles ne sont pas nombreuses, mais elle reste pas si loin de la tête en fait. Les arrivées sont prévues dans la nuit de samedi à dimanche....

Le point au 19 Novembre à 23h:
Pointage de Thierry au CP 24 (km 527) à 18H01 - plus que 50 kilomètres.... il devrait arriver dans la nuit - vers 2h du mat' !!!
Pointage de Florence (toujours en tête dans le classement féminin) au CP 20 (km417) à 14H05...
et pas de news de la balise de Claudine. Météo : pour cette nuit dans le désert point à 22h locale 20°C  à 3h du matin 16°C, s'est donc très confortable . Demain samedi 33°.

La 333 est lancée depuis ce matin 9h30 point course demain matin dans la matinée. 

Classement de la 555 après 120h de course le 19/11/2010 (15h30)
Arrivée prévue du groupe de tête sans doute cette nuit vue la cadence exceptionnelle du groupe, qui s’auto motive !!
1er Thierry Corbarieu, Patrice Fayol et Dominique Audry au passage du km 505
2e Gérard Segui km 470
3e Florence Gay et Xavier Mauban km 430
4e Patrick Ostrowski  km 420
5e Paolo Bucci  km 390
6e Didier Petreau, Oleg Peregord, Bernard Monin, km 365
7e Joël Bassan et Claudine Pascal km 350
8e Xavier Souchu  km 340
9e Beaudoin Dunand, Pierre Antoine Rieben   km 333
 
2 premiers abandons du 17/11 :
Patrice Tschens en 70h45 de course et 206km : problème musculaire au dos il a préféré arrêter pour ne pas avoir de soucis plus tard, il va bien mais courir plier en deux à 30° ce n’est pas TOP !!
Kate Grey  72h de course 274km  arrêt suite à une tendinite.
Abandon du 18/11 :
Mc Donald au km 215
 Abandon du 19/11 :
Terence Shue problème de dos km340, douleurs lombaires et oui la machine est menée à rude épreuve et Ferrari Antonio km320

(20/11/2010)

17/11/10 Des nouvelles des Toulousains sur la 555 !

Nouvelles des trois régionaux inscrits sur la 555 qui se déroule actuellement en Egypte

Première information importante, tous les coureurs vont bien, et tous sont toujours en course . Il fait actuellement de 5° à 8° la nuit et 26°à 28° le jour. 

Classement  après 48h de course le 16/11/2010
1- Thierry Corbarieu, Patrice Fayol et Dominique Audry au passage du km 242
4- Gérard Segui km 226
5- Florence Gay km 203
6- Patrick Ostrowski , Xavier Mauban et Kate Grey km 193
9- Paolo Bucci et Ferrari km 183
11- Xavier Souchu et Terence shue km 178
13- Didier Petreau, Oleg Peregord, Bernard Monin, km 171
16- Joël Bassan km 166
17- Claudine Pascal km 162
18- Patrice Tschens et Alaster Mc Donald km 158
20- Beaudoin Dunand et Pierre Antoine Rieben km152
Entre les premiers et derniers 90km d’amplitude.Thierry vient d'appeler et apparement pour le moral et le physique, tou va bien. Ils sont 3 coureurs en tête de l'épreuve. Il a demandé où était Gérard Ségui, car il ne souhaite pas qu'il revienne sur le trio de tête. "Les nuits sont fraîches. On a dormi un peu cette nuit." Claudine a atteint sa balise car la balise GPs boulverse son GPS où figure le tracé. Dommage pour son suivi. Il a demandé des nouvelles de Florence. Bref, tout va bien et les kilomètres défilent... dans 14 km, c'est le prochain CP."  Et on lui ai témoigné quelques encouragements que vous avez laissé sur la boite email des cho la dune : choladune@hotmail.fr

 

 

(17/11/2010)

14/11/2010 Moreau roi de Labruguière !

Une superbe première édition de la piste jaune qui doit son nom à l'organisateur Yves Boulet, porteur d'une bouteille de l'alcool bien connu pendant toute la course, et qui a donc marqué de son empreinte le territoire des Trotteurs d'En Laure. 300 participants donc pour cette 1ère édition, sous le soleil de novembre. Un temps idéal pour cette fin de saison. Côté challenge, tout le monde est là, y compris prêt de 10 organisateurs. Après une première boucle très roulante de 12km, le parcours propose de découvrir les paysages envoutants de la montagne noire sur 22km. Le terrain devient alors beaucoup plus accidenté, beaucoup plus varié, avec du technique, du mono trace, des sentiers roulants et de la montée très raide. Une pure merveille !! Un grand bravo à l'équipe d'organisation qui pour une première, a su créer une épreuve très conviviale et très réussie. Seul petit bémol, que l'on peut regretter d'ailleurs, c'est le manque de soutien visible de la municipalité qui n'a pas jugé utile de poster des représentants de l'ordre sur l'aire de départ, en plein centre ville.  Thomas Moreau l'emporte de nouveau après son succés au Cassoulet. C'est à regretter d'ailleurs qu'il n'ait pas fait plus de manches du challenge des Trails du Sud-Ouest car il aurait sans doute été dur à battre. Chez les féminines, c'est donc Florence Guillauma qui gagne sur le 34 km. Assez nettement et elle reste donc en tête au niveau du challenge. Côté challenge des trails du sud-ouest donc: Florence Guillauma l'emporte chez les filles et Sébastien Perrier l'emporte chez les garçons. Bravo à eux. Le classement complet sur www.challengetrailssud-ouest.fr

Texte et photo: Arnaud Camp. La suite dans le prochain numéro de Running Mag (sortie mi-novembre)

 

 


(16/11/2010)

14/11/2010 Des Toulousains flambent au marathon de Nice !

Ils étaient quelques centaines, de coureurs de la région, a avoir fait le déplacement du côté de NIce ce week-end pour participer au deuxième plus grand marathon national, le 3ème Marathon des Alpes Maritimes. Le ciel était couvert mais la météo presque parfaite pour les "croqueurs de bitume". On ne détaillera pas ici tous les résultats de tout les locaux sur la célèbre épreuve qui était le suport également cette année des championnats de France de la spécialité, il n'y a qu'à aller dans la rubrique des résultats en région PACA bien sûr, pour faire le point plus précisément, mais certains tout de même ont retenu notre attention. Et forcément on pense à la belle performance de Cédric Pélissier. Le Toulousain, expatrié aujourd'hui dans la région parisienne pou intégrer l'armée, nous avait donné rendez-vous lors du dernier marathon du Grand Toulouse qu'il remportait au passage en relais pour la seconde fois dans la formation de l'équipe de l'armé de terre justement, pour l'épreuve niçoise. Ce fut donc son premier essai sur la distance reine, lui qui avait fini déjà deuxième au championnat de France de cross et 5ème aux Frances de 10km. Il fera donc une course prudente, restant un long moment au coude à coude avec Frédéric Bouvier, calés en quatrième et cinquième positions. Et puis les deux hommes remontaient même d'un cran en revenant sur le vétéran Hamid Belhaj vers le 34ème kilomètre, meilleure performance française l'an passé sur la distance, avant que Cédric ne lâche un peu vers le 36ème ou plutôt ne laisse partir Frédéric qui lui va monter sur le podium. Finalement Cédric finit quatrième en 2h20'. Loin derrière le français de la Légion, Rachid Ghamnouni, titré donc et El Hassan Lahssini, encore deuxième. Mais vraiment pas loin de la troisième marche du podium, à une minute... Ensuite on pourra noter le chrono de Cyril Dos Santos, la gars de Rodez, qui finit en 2h42, un peu déçu, lui qui a un record à 2h30', ou bien encore celui de Jean-Michel Luceau, l'Unionnais, en un peu plus de 3h pour sa première tentative sur la distance. Mais il y aussi Laurent Redon qui finit en 3h02' et qui voulait absolument accompagné un copain à lui Cordary, qui lui finira donc en 2h47'... Il y a eu aussi pas mal de locaux engagés sur l'épreuve relais. Les gars de l'ASEAT sont venus par exemple à une trentaine avec deux équipes en lice. Et la formation du Garage Olivan, composé de trois couples d'amis, finit honorablement en 3h39' et surtout tout heureux d'avoir pu vivre un tel événement. Enfin on peut conclure qu'en notant que ce sont deux Ethiopiens qui s'imposent au scratch tout de même: Botoru Tsegaye en 2h10'27'' chez les hommes (à 10'' du record seulement) et Radiya Roba en 2h30'37'' (record battu) chez les dames. Pplus de 11600 personnes avaient pris un dossard !!

Toutes les photos dans la rubrique "photos", tous les résultats dans la rubrique résultats du site Running Mag PACA et toutes les vidéos sur www.runinlive.com avec l'excellent reportage de notre confrère Yves-Marie Quemener.


(14/11/2010)

14/11/2010 Les photos du marathon de Nice 2010

TOUTES LES PHOTOS DU MARATHON DE NICE 2010 (1)

TOUTES LES PHOTOS DU MARATHON DE NICE 2010 (2)


(14/11/2010)

14/11/10 Chafik s'impose à Saint-Loup Cammas

Il y a une semaine, on ne le connaissait pas. Maintenant il faudra donc s'habituer à entendre son nom sur les courses de la région. D'autant plus qu'il cherche toujours un club pour l'acceuillir en midi-pyrénées. Il s'agit bien sûr de Badir Chafik, le Marocain de Casablanca, qui s'installe dans la ville rose. Au minimum pour trois mois ! IL a déjà remporté sans souci les 10km de Seysses, la semaine dernière, et il a donc remis le couvert encore plus facilement à Saint-Loup Cammas chez les Zinzins. Environ 300 concurrents se sont donc retrouvés pour fêter le 15ème anniversaire des côteaux. L'équipe à Séverine Finos avait donc mis les petits plats dans les grands pour recevoir ses coureurs invités on ne peut mieux. Cette fois avec Christian Reina, au chrono et à l'animation, pas de souci dans la remise des prix. Tout s'est déroulé comme sur des roulettes et les lauréats, les trois premiers de chaque catégorie, étaient récompensés dans la foulée... Et la douceur printanière de cette mi-novembre permettait à tout le monde de profiter de l'apéro qui suivit... Non vraiment une belle édition. Sur le 5 kilomètres, c'est le nouveau sociétaire du CA Balma, Lefevre qui s'impose !

Photo: Mne Luceau.


(14/11/2010)

10/11/10 Des Toulousains à la 555 en Egypte !

L'Equipe de coureurs à pied de l'extrême, CHO LA DUNE, part pour un nouveau défi : La 555 en EGYPTE. L'équipe représentée par Florence GAY, Claudine PASCAL et Thierry CORBARIEU décolle le Vendredi 12 Novembre 2010 de Toulouse, avec des sacs énormes, un physique bien préparé, un mental de feu et surtout une énorme envie de bien faire. A noter que lors de la dernière expédition, ces 3 coureurs avaient participé à la 333 (333 kms non-stop dans le désert du Maroc). Thierry avait remporté l'épreuve haut la main et battu le record de l'épreuve (55H), Florence s'imposait dans la catégorie Féminine devant Claudine (13ème au scratch). Maintenant, place à de nouvelles aventures : la 555. Cette épreuve, conçue pour des coureurs de l'extrême, consiste à parcourir 590 km en non-stop en Egypte.  Le départ de l'épreuve aura lieu le Dimanche 14 Novembre 2010 à 13H heure locale. Grâce à l'acquisition de balise SPOT, je serai leur position dans le désert Egyptien. La boite email choladune@hotmail.fr est ouverte pour accueillir vos messages d'encouragement, et ils pourront les consulter à leur retour dès le 27 Novembre 2010.
Benoît SENTOST
 
Site officiel de la course :
http://www.extreme-runner.com 


(10/11/2010)

7/11/2010 Les Lonjou dictent leur loi au cross de Lescure !

Le cross de Lescure d'Albigeois reste le premier grand rendez-vous midi-pyrénéen de la saison cross. Ainsi, ils étaient près d'un millier toutes catégories confondues à s'être donnés le mot et à se retrouver sur les lignes de départ. Bref une grande journée d'athlétisme, placée sous le signe de la gadoue, mais du soleil en matinée... On retiendra donc surtout de cette organisation de l'USCA que la famille Lonjou a encore frappé fort. En effet dans la course élites femmes c'est Anne Lonjou qui s'impose devant Nawal Pinna. Anne Reghenaz, la locale, finit troisième et première vétérane. Chez les hommes, sur le cross court, ce fut une vraie belle bagarre. Car le grand favori, Nicolas Fernandez, était un peu émoussé après son exploit sur le marathon de Toulouse. Aussi deux jeunes juniors sont venus le pousser dans ses derniers retranchements. Il s'agit tout d'abord de Mathieu Lonjou qui s'impose donc en 25'21'', après un magnifique sprint face à ses deux adversaires du jour. Nicolas finit deuxième donc et David Gosse, toujours aussi solide, juste derrière sur la dernière marche du podium. Moins de dix secondes séparent au final ces trois hommes. On notera aussi que Yannick Kerloch est cinquième. C'est son grand retour. Et Maxime Durand, le traileur, encore sur le podium du Trai Tour National avant la dernière manche du 14 novembre au Sparnatrail, finit septième, venu certainement faire un peu de jus comme on dit. Patrice Ros, quand à lui, a fait le doublé court et long. Il remporte le court et finit dans le Top 10 du long. Pas si mal !

Toutes les photos de l'épreuve de Carl Gosse dans la rubrique "photos" du site.


(09/11/2010)

8/11/2010 Courrier Sud au Maroc (Chap. 4 et fin)

« S’il vous plait… dessine moi un mouton… »

Antoine de Saint-Exupéry fit son service militaire à Strasbourg, dans l’armée de l’air. Il apprit alors à piloter et  sa carrière fut ainsi tracée. Il entre ensuite comme pilote dans une société chargée d’acheminer le courrier de Toulouse à Dakar. Il est nommé chef d’escale à Cap Juby, plage de Tarfaya, dans le sud marocain. C’est à cette époque (1929), qu’il écrivit son premier bouquin : « Courrier Sud ». C’est donc ici le trésor : L’as-tu cherché ? Sur cette vague de dune, les bras en croix, les yeux rivés vers le ciel d’un noir d’encre, je scrute la lune et les villages d’étoiles. La voie lactée offre avec netteté ses constellations infinies. Il fait doux. Le bivouac s’éteint peu à peu. Repus, sous chaque tente bédouine, les concurrents du raid, harassés par leur journée d’effort plongent quelques courtes heures dans un sommeil récupérateur. Ici, le silence s’écoute, il suffit de lui tendre l’oreille. Une étoile file, je ferme les yeux, mon imagination déborde, il était revenu. Un enfant se pencha sur moi. Il était apprêté comme un « skieur du désert » et me dit : S’il te plait, « dessine moi un mouton»... L’enfant avait tout juste seize ans, il me dit venir de Chamonix, s’être inscrit sur le raid avec ses amis, une vingtaine de ses semblables, répartis en quatre équipes, tous emportés à leur âge par la curiosité et le besoin de découvrir le monde, de tester leurs limites, de donner le meilleur d’eux-mêmes, de voir ce qu’est l’autre et comment est l’ailleurs. Nos enfants deviennent ainsi des hommes. Au travers du raid, en traversant les contrées sauvages, le Maroc s’offre à eux, différent, surprenant. Un monde différent de celui qu’ils ont jusqu’ici toujours connu. L’équipe pédagogique EPS du lycée Mont Blanc, au Fayet, incite chaque année une poignée d’élèves à s’investir dans un tel projet, de longue haleine. La recherche de sponsors, du financement adéquat, la préparation physique, l’engagement, le voyage dans une contrée inconnue, les efforts à fournir pendant six jours ne les rebutent guère. Certes, certaines équipes peinent au final. L’épreuve est difficile et se mérite. « Fennecs », « Pois chiche », « Scorpions roses ». Parcourir à pied ou en vélo, chaque jour, sur le sol rocailleux et sous un ciel de braise, des distances effarantes pour des gamins de leur âge amène la majorité d’entre eux à pousser leurs limites dans les derniers retranchements. Les enfants se démènent, se dépassent. Méritoires, tous finiront l’épreuve. Les « skieurs du désert », nés sportifs, s’arrachent dans les premières étapes, les courses d’orientation leur conviennent bien et deux d’entre eux s’échappent en bons grimpeurs dans l’unique spéciale VTT de montagne, sur les versants de l’Anti-Atlas. Mille mètres de dénivelé au travers des cailloux, des cactus, de la terre ocre. Vainqueurs d’étape. Etre si jeune,  encore si juvénile et déjà côtoyer les plus grands. Quelques épouvantails dans le désert. Surprenants, impétueux adolescents, les « skieurs du désert » seront craints de tous ceux qui briguèrent jusqu’à la ligne d’arrivée le classement général. Le raid est long. Six jours de spéciales enchainées. Une équipe, cinq coureurs, un seul esprit, commun, solidaire, dévoué au service de ses partenaires, au service de tous. Un état d’esprit que préconisait l’œuvre de Saint-Ex. Tantôt en vélo, tantôt en course à pied, les relais acheminent petit à petit les concurrents d’Agadir à Tarfaya, au sud du Maroc. Quelques six cents kilomètres de pistes à travers le désert. Calés tour à tour derrière les participants, les 4x4, alloués à chaque équipe, suivent, attentifs, bienveillants. Chaque voiture suit son protégé. Il fait chaud. Par les fenêtres, les bouteilles d’eau se tendent, aux uns, aux autres, indépendamment de l’adversité. Tous unis dans l’effort. Boire régulièrement reste une priorité, s’asperger une nécessité. Certes, les différents coureurs sont censés évoluer en autonomie, la marée chaussée organisatrice veille et ne plaisante guère avec la sécurité. Justifié. Les pénalités infligées aux coureurs sans camel-back pleuvent. Il faut savoir rester rigoureux. Les équipes inscrites venues d’Alsace le sont d’ailleurs plus particulièrement, ce n’est pas un cliché. Qui pourrait être plus rigoureux qu’un Alsacien ? Une qualité qui prime dans ce type d’épreuve. De son passage sur la planète Alsace, le Petit Prince nous narra que le raid était né là-bas. Les premières éditions, il y a quinze ans, partaient de Strasbourg, comme le fit à son époque son père Antoine de Saint-Exupéry. « Trotteurs du désert », « Objets retrouvés », « Cigognes de l’Ibal », toutes ces équipes engagées donnent aussi le meilleur d’eux-mêmes. Tous logés dans la même dune. Si l’un voit sa cheville immobilisée et sa course terminer trop tôt, forfait, l’autre a les voûtes plantaires brûlées par l’échauffement du sable. Le dernier est pris au détour de lacets descendants de violentes crampes au terme d’une étape cycliste, une autre équipe se démène avec un chauffeur de tacot déboussolé. D’autres s’effraient vite d’être gagnés par la nuit, perdus en plein désert avant même d’en sortir et de retrouver, sur l’unique route qui longe la côte, le chemin du bivouac. Tous gardèrent le sourire et, au-delà des déboires qui pimentèrent l’épreuve un bon esprit de convivialité. Salamalikoum. Sur la planète Maroc, Les jeunes autochtones, fussent-ils aussi princes du sable, n’évoluent guère plus aisément. Issus de milieux extrêmement défavorisés, principalement des banlieues d’Agadir, de jeunes Marocains sont venus, managés par leur académie, rêvant de briller. Un challenge pour beaucoup d’entre eux. Les meilleurs se verront au terme de l’épreuve dotés par leurs instances et par l’association Cap Juby chapeautée par l’organisation du raid elle-même, de subventions pour poursuivre le sport et les études. Les qualités athlétiques naturelles des Marocains en lice en font de redoutables concurrents, surtout en course à pied. Plusieurs d’entre eux descendent communément sous la barre des trente minutes pour parcourir dix kilomètres. Un avion passe, soulevant à peine quelques volutes de sable. Sur les VTT, leurs équipiers ne déméritent pas. Seule l’orientation à la boussole ou la lecture du road book  sont parfois sources de points d’ombre, abandonnant les athlètes par delà les dunes, les laissant s’évertuer à courir dans tous les sens, aléatoirement, au petit bonheur la chance, pour découvrir une à une les balises requises. Inch’Allah. La communauté marocaine brille d’abord par les regards pétillants de ses enfants bravant les efforts. Si, sur le papier, les Marocains sont les plus forts, les erreurs d’orientation de course commises ne leur permettent pas de creuser de jour en jour un écart irrémédiable au classement général. Le suspense demeure. Les déconvenues ne découragent personne, invitent à l’humilité, à la modestie, au fair-play. Exemplaires. Tout au long du raid, Marocains et Européens se côtoient, s’unissent, échangent, se mettent mutuellement au service les uns des autres. Pour nous autres, occidentaux si souvent imbus de notre personne, la découverte et l’immersion sablonneuse dans une autre culture nous laisse bien souvent pantois, nous invite à réfléchir à nos propres conditions. Ces gens sont fabuleux. Au-delà de leurs qualités sportives, leur gentillesse prime. Et même si, au terme du raid, Yallah ! Yallah ! « Tarfaya » remporte l’épreuve devant « Massera », confirmant une bonne fois pour toutes sur les derniers relais l’hégémonie des équipes locales, si « Sahara » et « Cap Juby » finissent aussi dans la première partie du plateau, la leçon inconsciemment donnée par ces équipes ne résidera pas sur ces seuls faits de course. Belle humanité. It’s a kind of Majid, Magique, Majid! Il y a des gens comme çà, au sein du raid, que l’on ne pourra oublier, tant leur personnalité marque l’aventure, l’entourage, l’équipe. Majid vit en France, à Saintes Marie de la mer, aux confins de la Camargue. Issu de l’immigration marocaine, il a grandi en Gaule, aime la France et son cœur est resté marocain. De toute façon, le regard sur la vie affiché par l’olibrius reste clairvoyant, juste, doté d’une grande philosophie et pour cela, on se fout pas mal des origines. Maniant aussi bien la langue arabe que celle de Pagnol, avec la même verve, le même accent et les mêmes gestes que l’illustre Raimu, notre ami restaurateur, père de trois enfants à quarante quatre ans, a derrière lui plus d’une galère. Inscrit de sa propre initiative seul sur le raid, peu enclin au sport en compétition, Majid est bien plus attiré par l’aventure sur ses terres ancestrales que par le résultat sportif. Qu’importe. L’équipe “Dessine moi un mouton” dans laquelle il fut intégré était ainsi composée de personnalités différentes et éclectiques, mi française, mi marocaine. Par son bilinguisme et son humour décapant, Majid en fédéra les membres, amusant d’abord les uns en français, pliant en deux et en berbère les seconds. L’osmose prit. Pour nos garçons, éblouis autant par la tchatche du meneur d’homme que  par son engagement propre lors des plus grands efforts requis sur le raid, le souvenir de Majid restera impérissable. Celui d’un grand comique qui privilégie le rire à la performance, de la grande Zora promenant son chinchilla au grand Zorro enfourchant son Tornado de vélo, Majid a  amusé unanimement son entourage une semaine durant, les faisant rire jusqu’aux larmes. Qu’importe la gagne, tout ce petit monde s’est bien marré. Le raid, c’est aussi çà, la découverte de gens de valeur qui rendent l’aventure encore plus attachante, plus passionnante, humaine. Pendant la seconde guerre mondiale, Antoine de Saint-Exupéry fut aussi pilote de guerre. Un capitaine aux valeurs humaines incontournables que l’Armée de l’air continue d’encenser, de promulguer, d’enseigner à ses jeunes officiers de réserve. L’équipe des « Aviateurs » fait partie de ceux-là. Cinq jeunes de vingt-deux à vingt cinq ans, tous matheux de formation, des tronches, tous inscrits à l’école de l’air de Salons de Provence. De futurs pilotes de chasse. Un avion passe, le mur du son fait trembler la dune. Au cœur du 4x4, l’esprit d’équipe reste appliqué, discipliné, méthodique, fait corps. Tous unis dans la bagarre. « En visuel, à dix heures, sur la crête, l’arrivée du relais…, j’y cours…» Les cinq gars sont méga-entraînés. Et pour eux, les courses d’orientation restent des jeux d’enfants. Tanguy et Laverdure ne sont pas là pour donner dans la dentelle. L’équipe brille et se distingue, rivalise au classement général avec les Marocains, engrangeant à son tour les points quand leurs adversaires pêchent à la boussole. « Les aviateurs » termineront à Tarfaya sur la troisième marche du podium. Quand, au bout d’une semaine de raid et de bivouacs dans le désert, chaque membre de l’expédition affichait une mine burinée par le soleil, des lèvres gercées et une barbe de huit jours, nos valeureux bidasses se présentèrent à la remise des prix face aux hôtes, édiles de Tarfaya, rasés de près, en uniforme, le calot rivé sur la tête, tirés à quatre épingles. En rang et au garde à vous, ils firent observer une minute de silence à la mémoire des pilotes de l’aéropostale tombés dans l’exercice de leur fonction, remirent au caïd une stèle officielle commémorative que l’on pourra sans doute désormais admirer au musée local de Saint-Exupéry et offrirent aux instances locales des équipements et des vêtements sportifs. Des militaires comme on les aime. Tarfaya, sud du Maroc, ville de lumière, sur les rivages de l’Atlantique. L’aérodrome en bout de plage tant usité pour les escales de l’aéropostale est laissé à l’abandon. Antoine de Saint-Exupéry ici a marqué les esprits. Après six jours de course, le raid Courrier Sud qui commémore l’auteur trouve ici son terme. En apothéose. La ville entière assiste à cet événement. Des athlètes locaux se joignent au dernier relais de la course, d’abord sur la plage, puis symboliquement sur l’aérodrome, et enfin au travers des rues de la ville. Les éclats de lumière sont éblouissants, les couleurs chatoyantes. La population locale, hommes frêles en djellabas, femmes voilées aux robes longues diaprées, enfants aux regards brillants, a envahi les trottoirs. Le cortège final et la caravane passent. Toutes les équipes, encore en lutte défilent intégralement. Pour fêter l’événement au-delà de leur arrivée, une fanfare et des courses d’enfants animent la manifestation. Quel engagement de la part de ces enfants qui traversent leur ville en courant pieds nus, s’arrachant les uns des autres pour terminer en tête, impressionner les gens du raid, ou Olivier d’Agay le neveu d’Antoine de Saint-Exupéry, directeur de la fondation du même nom  rendu expressément sur place pour honorer l’événement.  Ou est-ce  pour avoir la reconnaissance de Monsieur leur gouverneur, spectateur privilégié de toute la manifestation locale. - Attention, Alain pour François ? Oui, François, j’écoute… L’organisation de la douzième édition du raid Courrier Sud est toujours restée à pied d’œuvre, attentive, rassurante, bienveillante, équitable, impartiale. Une aventure humaine qui défie les hommes tout en les rapprochant. Des hommes au service d’autres hommes pour humaniser la planète. Colossale orga. Imaginez le travail que représente la responsabilité de lâcher cent quarante personnes pour la plupart néophytes, issus de mondes si différents, sur les pistes du désert et d’en assurer la sécurité. Des centaines de kilomètres de piste répertoriés en road books, des bivouacs suffisants pour assurer couchage et repas pour chacun, une  équipe dévolue aux balisages, une autre aux chronométrages, une autre encore composée d’un personnel médical, et j’en passe... Le petit Prince vous parlerait de sa rencontre avec la meilleure équipe, celle de François Laurent, de son frère, de ses sœurs, des conjoints, des amis, des conjoints d’amis, de tous ceux qui collaborent, bénévolement, à la réussite du raid. Vivre cette aventure hors normes et adhérer aux valeurs qu’elle distille reste une des plus belles expériences que peut nous réserver la vie. Retenez-le et faites passer. En toute objectivité, vous gagneriez vous aussi à vivre ce raid.

 
Texte de Brice de Singo (bricero@laposte.net). Retrouvez toutes les photos de l'épreuve Photos Raid Courrier Sud 2010
 

(09/11/2010)

7/11/2010 Les Photos du Cross d'Albigeois 2010

TOUTES LES PHOTOS DE CARL GOSSE DU CROSS D'ALBIGEOIS 2010#


(09/11/2010)

07/11/10 Les Photos de la 24ème Foulée pour la Vie de Seysses

LES PHOTOS D'UNE FOULEE POUR LA VIE DE SEYSSES 2010


(07/11/2010)

7/11/10 Plein de surprises à Seysses !

Chafik et Henry remportent "la Foulée pour la vie" de Seysses !

Que de surprises pour cette 24ème édition d'une Foulée pour la Vie de Seysses ! A croire que la nouvelle équipe dirigeante, composée tout de même d'une base solide de bénévoles qui connaissent très bien leur rôle sur l'épreuve le jour J, avait le vent en poupe ou la chance avec elle. Ainsi, si la météo prévoyait depuis longtemps un dimanche morose et très arrosée, et bien du côté de Seysses, la matinée fut agréable, voire même ensoleillée. Du moins durant toute la durée des courses, du premier au dernier. Ensuite le nombre de participants, si il n'a pas été battu, grimpe tout de même par rapport à 2009. Ainsi il y a eu 707 dossards distribués sur le 10km, 306 sur le 20km et près de 160 gamins sur la course qui leur était réservée. Sans parler bien sûr de quelques centaines de marcheurs. Cela faisait tout de même plus de 1500 personnes sur le bitume. Bravo ! Les surprises sont aussi venues des vainqueurs sur les deux distances : deux inconnus dans la région ! Et oui tout arrive... Sur le dix bornes, c'est donc un Marocain de Casablanca, installé sur Toulouse depuis quinze jours seulement et qui cherche un club, qui va tranquillement s'imposer. Il est parti très vite, tout de suite en tête largement... Badir Chafir, c'est son nom, a un record à 29'. Il est aussi ancien international. Bref il ne devrait pass chercher un club trop longtemps. Derrière Nicolas Ansiaux, le jeune espoir du Team 12, a réussi à prendre le meilleur sur Frédéric Lafforgue dont c'était le grand retour à la compétition. Chez les féminines, Pascale Marty réussit à garder quelques dizaines de mètres d'avance sur Anaïs Burg... Sur le 20km, rendu difficile à cause du vent (et oui il fallait choisir entre pluie ou vent donc !), Mickaël Henry, un Breton exilé à Aurillac, a pris la course à son compte dès le 10ème kilomètre. Il est en pleine préparation pour le marathon de la Rochelle et avoue donc avoir fait une bonne préparation, ne faisant gaffe durant toute la course qu'à son seul rythme. Calé donc sur un bon 16 km/h, comme il l'avait prévu. Derrière lui rrois garçons, plus connus dans le coin cette fois, font se disputer les places d'honneur. Et cela va se jouer dans un mouchoir de poche. David Lorain, récent deuxième du trail du Bourret, finit encore deuxième. Jean-Jacques Rives est juste derrière à quinze secondes et Richard Spennato, pourtant déjà vainqueur ici et deux fois deuxième, finit quatrième, à quinze secondes encore... Le vainqueur signe un beau 1h11'44''... Jean-Didier Thinard, le nouveau président de l'association organisatrice, était donc "au paradis". La Foulée a de belles années devant elle encore. Et c'est tant mieux donc pour les Médecins du Monde et la Ligue contre le Cancer. Car il faut conclure en rappelant que l'épreuve est tout de même organisée pour une cause carritative !

La suite dans le prochain numéro de Running Mag (sortie mi-novembre). Toutes les photos dans la rubrique "photos" du site et les vidéos (départ et interview) en suivant.

 


Au départ d'une Foulée pour la Vie de Seysses
 

 


Le vainqueur du 20km de Seysses 2010
 


(07/11/2010)

2/11/10 Courrier Sud au Maroc (Chap. 3)

Tafnidilt,Sud Maroc,raid courrier sud..

Troisième jour du raid, la mi parcours d’un raid fou fou fou qui emmène les dix huit équipes inscrites au fond du désert est atteinte ce soir. Nuit étoilée, accueil au château de Tafnidilt, veillée sommaire pour des organismes épuisés, las d’avoir crapahuté plus que de coutume le long des contreforts du Anti Atlas. Le Maroc livre petit à petit ses trésors. La part belle est faite aux esprits d’équipe, aux vététistes plus sollicités aujourd’hui. Mais la marée chaussée organisatrice veille et les pénalités ont été unanimement distribuées : horaires non respectés, ports d’eau négligés, erreurs de lecture de road-books. On ne plaisante pas avec la sécurité. Le classement général livré ce soir a réservé quelques surprises. Et demain sera encore plus chaud.
Envoyé spécial, Brice de Singo.

(03/11/2010)

01/11/10 Courrier sud au Maroc (Chap. 2)

It’s a kind of Majid , Majid !

Deux jours que le raid a commencé et les organismes ont déjà bien souffert. Entre course d’orientation en run and bike sur trente six bornes, spéciale villageoise où chaque autochtone marocain s’est appliqué à montrer aux gens du raid ses disponibilités naturelles à la course à pied, une épreuve de VTT avec onze cents mètres de dénivelé, et une traversée du désert sur la rocaille et sous la fournaise, la chaleureuse soirée du deuxième soir au bivouac de Guelmin montre à quel point, à la hauteur des efforts fournis tous les participants du raid vivent une magnifique aventure, sportive, humaine Les décors sont fabuleux, chacun se donne à fond. Au terme de la seconde journée, deux équipes marocaines mènent au classement général devant une surprenante équipa de lycéens du Fayet (Haute Savoie). Quatre jours encore…
Envoyé spécial, Brice de Singo.

(02/11/2010)

31/10/10 Une Toulousaine s'impose aux Hospitaliers !

Pas de chance pour cette première édition du Festival des Hospitaliers. La météo avait une nouvelle fois décidé de faire des siennes… Et il a plu donc sans discontinuer tout le dimanche. Seuls les 160 participants du Trail du Larzac disputé la veille sur 27 kilomètres étaient un peu épargnés… Là c’est Anthony Gay qui s’impose en 2h44’ et Béatrice Trivel avec une belle douzième place au scratch l’emporte chez les féminines.  Alors donc que les Templiers connaissaient, la semaine d’avant tout juste du côté de Millau, quelques petits déboires, avec notamment un parcours qui est loin d’avoir fait l’unanimité (les organisateurs ont d’ailleurs déjà promis sur leur site qu’ils changeraient pas mal de choses pour 2011 !!), on attendait beaucoup de cette épreuve, en place et lieu donc de l’ancienne version de la célèbre course. Inutile de dire que c’est loin d’être le grand amour évidemment entre les deux organisations. Depuis Nant, village incontournable du Trail, ce sont la pluie, le vent le froid et le brouillard qui ont accompagné les 258 trailers sur le parcours de 75 km et les 4000 m D+. Julien Jorro du Team Lafuma a bouclé sont tracé dans un temps de 8h02'45". Il a été classé premier et donc déclaré vainqueur et récompensé. Pourtant quelques gros soucis sur la fin du parcours à cause des fortes précipitations de la journée n’ont pas permis de valider définitivement tous les classements. Certains ayant fait, semble-t-il tout le parcours, et d’autres étant passé par d’autres endroits… Cela, malheureusement dans les toutes premières places du classement. Les Hospitaliers n’avaient vraiment pas besoin de cette confusion supplémentaire pour s’encrer donc dans le souvenir collectif.  En tête à tous les points de contrôle, Julien Jorro a devancé le Ruthénois Andrien Séguret, spécialiste du raid et du kayak, qui était u peu chez lui ici. Pour la troisième place, Damien Trivel (Haute-Loire) et Arnaud François (Vercors) sont arrivés main dans la main. On notera aussi la belle place au scratch de la première féminine, la Toulousaine Maria Semerjian. Mais malgré des conditions météos dantesques, tous les coureurs ont apprécié ce parcours extraordinaire. Et cela a fait chaud au cœur des organisateurs. Il nous tarde déjà d’être en 2011, pour connaître la suite de cette confrontation Templiers-Hospitaliers. Bref un retour au temps des croisades, quelque part… En tout cas, Nant semble se prêter peut-être mieux à l’esprit trail, qu’en pensez-vous ?

 Rémy Jégard

(01/11/2010)