Archives 20112011 : Janvier - Fevrier - Mars - Avril - Mai - Juin - Juillet - Aout - Septembre - Octobre - Novembre - Decembre -
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La Pujada, 10ème du nom, est le rendez-vous idéal pour ceux qui aime la montée sèche assez rare en Ariège et qui se prépare aussi pour la suite de la saison... Ce qui est le cas des deux vainqueurs en l'ocurrence. Le Portugais, Rui Muga, champion du Portugal de course en montagne et du km vertical, en préparation des championnats du monde en Albanie début septembre, a profité de son passage chez son cousin Christian Canguiero, le lavelanetien pour venir exploser le record détenu par l’anglais Gary Devine de plus de 2 minutes sur ce tracé de à 11,45 km/h de moyenne... Aux direx de Laurent Brossard (2ème) le seul à parler français sur ce podium international, "le portugais est parti sans se poser de questions et j’ai vite compris la pointure du bonbonne – et j’ai même pas essayer de le suivre pour éviter de me mettre dans le rouge." Pour sa 1ère participation à AX , c'est une belle 2ème place pour le sociétaire du conseil général 09 qui après sa saison de VTT se remet pour notre plaisir (il faut aussi de belles photos) à la course en montagne en particulier et prépare même une nouvelle course pour 2012. Et Gary Devine qui détenait le record prend une 3ème place bien méritée. Chez les filles la donne est identique, Emmanuelle Brothier Mouret , elle aussi en préparation de la diagonale des fous, et du prochain championnat de France de sky running sur le toit de l’Ariège est venue tester sa forme sans vouloir se griller et valide un 50'02 qui est le 3ème meilleur temps de la Pujada en 10 ans, derrière Karine Malabre 47'45 en 2006 et Rachel Cedraoui 48'07 EN 2010. Pour la 2ème place, on découvre une anglaise Sweeney Nicola sous les couleurs du club de Pudsey Bramley amenée par Gary et Stéphanie Montero, la couseranaise (peut être un peut fatiguée), prend la 3ème place ce qui lui permet de rester en tête du challenge des vallées d'Ax. Les enfants s’en sont donnés à cœur joie avec une nouvelle version de course “animation” , ni dossard, ni certificat médical, ni podium mais avec la même récompense pour tous et surtout le plaisir pris et donné ce qui est le principal. Notons une petite anecdote rigolote : les cartons des récompenses sont partis à Toulouse dans un autre véhicule... elles seront envoyées par la poste !
220 plus 30 enfants … le compte est bon, 250 partants pour les foulées de Saint Sauveur. Donc pas mal de monde, partant ou revenant de vacances en cette période de chasser-croiser. Mais c’est bien l’été le grand revenant de cette matinée … il a fait beau, il a fait chaud, de quoi faire fondre les chronos. Et c’est peu dire car dès le coup d’envoi ça part vite, très vite … il est vrai que les départs du 5 et 10 km seront donnés en même temps mais ce départ avait des allures de sprint tellement les tous premiers ont imprimé un rythme infernal … Les concurrents du 5km (ou plutôt du 5,2km) sont aux avant-postes et c’est Khalid Chafik qui va mener la course de la tète au pied de ce parcours légèrement bosselé juste devant Lilian Medus. Tarik El Achab un peu plus loin, finira bon troisième mais toujours dans des jolis chronos. Corinne Degois (30ème temps scratch) s’impose une nouvelle fois.
Peu de monde pour la montée du Plat d'Adet depuis Saint-Lary. C'est pourtant une classique dans les Pyrénées qui se déroule depuis des années et des années, mais il est vrai que nous sommes en pleines vacances aussi... Bref ils ne furent pas même cent sur la course à partir à l'assaut de la terrible montée. Voici le descriptif du parcours pour mieux comprendre de quoi il en retourne. "Deux départs sont proposés pour les marcheurs, puis 30mn plus tard pour les coureurs. La course est « neutralisée » derrière la voiture ouvreuses durant toute la traversée de Saint-Lary depuis l'Office du Tourisme jusqu'à l'hôtel Mercure. Ensuite les sportifs sont libérés : traversée des villages de Vignec et de Soulan puis arrivée au bout d'une douzaine de kilomètres d'asphalte au Pla d'Adet 800m plus haut. Plusieurs ravitaillements tenus par les bénévoles du comité des Fêtes de Saint-Lary Soulan seront là pour assister les compétiteurs". Cette année les copains du club des Escops d'Azun, qui organisaient, il n'y a pas si longtemps leur manche de coupe de France de montagne, n'ont pas fait dans la demi-mesure. Yves Mondot l'emporte en 50'37'' et derrière lui Philippe Lanne, premier vétéran, est à moins d'une minute. Ces deux-là seront donc hyper prêts pour les frances de Montagne qui ont lieu dans huit jours maintenant. Julien Jorro complète le podium. Chez les féminines, Jocelyne Pauly gagne en 1h02'.
Bon quatrième, c'est la plus mauvaise comme on dit. Mais si Violène Averous du CA Balma était si déçue, une fois sa course terminée, ce n'était pas tant pour sa place, qui reflête tout de même fidèlement sa position dans la hierarchie nationale actuellement, mais bien pour la manière dont s'est disputée sa finale du 10000m marche. En effet l'épreuve, programmée en lever de rideau d'une longue journée d'athlétisme, à 9h juste avant la grosse chaleur, est emballée immédiatement par Sylwia Korzeniowska, future championne de France et Christine Guinaudeau. Emilie Menuet est déjà décorchée et Violène déjà quatrième, à quelques encablures. Les écarts ne cessent de croître. Et à mi-course, tout semble déjà joué. Violène a plus de 30'' de retard sur la troisième... Adieu la médaille. Mais en marche, plus qu'ailleurs sûrement, tout peut arriver et Emilie se voit attribuer deux cartons en quelques centaines de mètres. Elle n'a plus le droit à l'erreur. Au troisième, c'est lexclusion ! Elle décide donc d'attendre la quatrième. Violène prend alors les commandes et reste troisième, médaille de bronze, un bon moment donc... Emilie ronge son frein et attend les 4 derniers tours pour repartir de plus belle... Violène manque le coche pour quelques secondes donc. Mais pouvait-il en être autrement. la hierarchie est respectée... En attendant Christophe Lemaître qui va enflammer la fin de cette journée du vendredi sur la piste d'Albi, le grand moment de ces championnats aura bien lieu en matinée. Car juste après les féminines, c'est au tour des hommes de s'élancer sur le 10000m marche. Et là c'est le grand Monsieur de l'athlétisme français, Yohan Diniz qui entre en lice. Parti seul en tête dès le coup de pétard, il va maitenir sa cadence jusqu'au bout, toujours au-dessus des 15 km/h, ne jamais faiblir et porté par tout le public albigeois, qu'il remercira grandement juste après, aller checher record mondial de l'année. Appelé donc meilleure performance mondiale. En 38'44'', il lui met même six secondes dans la vue. C'est sûr notre homme est en forme pour les mondiaux fin août en Corée... Et dans l'après-midi donc Christophe Lemaître battra également son record de France en 9'92" sur 100m. 
Albi vit au rythme des championnats de France d'athlétisme et cela se ressent jusque dans la veille ville même où on a pu voir que les champions athlètes n'hésitent pas à venir se balader et même signer des autographes, une fois les épreuves terminées du côté du Stadium. Au niveau de l'applaudimètre, Christophe Lemaître était de loin le premier et le plus reconnu... Jeudi soir en tout cas, c'était le début des festivités et on aura pu assister d'emblée à des finales fort intéressantes avec les 5000 mètres, masculins et féminines, les relais 4x100m et le 3000 steeple féminin. Ainsi les coureurs du CA Balma étaient de la fête. Sophie Duarte, déjà trois fois titrée sur la distance, remportait de nouveau la couronne et de belle manière. Sur le 5000m, Sébastien Beltran, qualifié de justesse, s'arrachait pour finalement finir à la 9ème place. Pas si mal. Mais on aura aussi assiter à la superbe victoire de Christelle Daunay sur 5000m ou encore à la démonstration en ligne droite de Christophe Lemaître. Lâché comme un boulet... Vendredi est consacré à la marche avec aussi une Balmanaise en lice, Violène Averous, et également un autre champion du nom de Diniz.
Cette seizième édition a réuni 80 concurrents, un chiffre similaire à celui de l’année dernière, ce qui est un excellent cru au vu des conditions météorologiques du moment. La météo était en effet assez mitigée, avec une température de 0° à l’arrivée le matin à 8 h et une brume accrochée aux sommets. L’humidité ambiante rendait encore plus difficile l’ascension finale. Côté sportif, Gary Devine, récidive et remporte l’épreuve pour la troisième année consécutive, en 1 h 35 mn 4 s devant Laurent Brossard et Romain De Stofflet, un podium purement Ariégeois. Mention particulière à Romain, encore junior, qui réalise un excellent Chrono et qui se positionne certainement comme un coureur d’avenir, peut être comme un certain Rabat qui a également fait ses gammes sur la dent il y a quelques années en arrière. Chez les Dames, c’est Stéphanie Montéro qui l’emporte en 2 h 11 mn devant Jeanne Willette et Bernadette Mauzat. Coureurs et organisateurs se sont ensuite rassemblés au relais montagnard pour le verre de l’amitié, la traditionnelle remise des prix, puis pour un succulent repas campagnard réconfort indispensable pour tous après de tels efforts. Le foyer Léo Lagrange d’Orlu, organisateur de cette épreuve, tient vivement à remercier les partenaires incontournables au déroulement de cette manifestation :
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Mais quelle organisation, quel spectacle et quelle épreuve ! On pourrait en dire encore beaucoup, mais ce duathlon du Val d’Aran a vraiment été une véritable réussite. Parlons d’abord des meilleurs, Pascal Sancho et tous ses bénévoles, que ce soit aux inscriptions, sur le parcours ou à la gestion, tous ont été supers. La nouvelle formule avec au choix une version CD et une version LD a rameuté les troupes … au délà des 220 inscrits, une belle réussite donc. On a du mal à croire que les rumeurs (de plus en plus confirmées) disant qu’il s’agisse de la dernière édition puissent être vraies. 
C'est finalement sous un beau soleil, du moins au-dessus de 2000m, que s'est déroulée le trail du Vignemale qui a réuni plus de 450 coureurs sur la ligne de départ. Julien Jorro et Bruno Bareilles, n'ont finalement pas pris le départ, ils ont préféré faire une course d'entrainement en faisant le parcours dans le sens inverse, ce qui a permi aux coureurs de les croiser sur la course. Guillaume Beauxis, remporte l'épreuve dans un temps canon de 3h46, devant Christophe Cazeaux 3h53'11 et Maxime Cazajous 4h00'30. Chez les féminines, Sandrine Prisse, réitère une nouvelle victoire en 4h49'25, Céline Ringeval prend la seconde place en 5h12'48 et Agnès Francatel complète le podium en 5h31'02. 
C’est à Anla, un petit village dans la vallée de la Barousse (à peine à quelques kilomètres de Montréjeau) que le trophée de la Barousse a eu lieu en ce samedi matin. On ne peut pas dire qu’il y avait foule et pourtant Valérie Fortassin et sa troupe de joyeux bénévoles avaient tout prévu pour vous accueillir avec entre autres 2 programmes pour se dégourdir : 1 boucle de 8,5km assez vallonnée à faire une ou deux fois … suivant l’envie donc … en version course à pied ou bien en marche. Ils furent en tout une soixantaine à se déplacer et à profiter du joli parcours proposé et de l’organisation bien ficelée (voiture ouvreuse, ravito, kilométrage marqué au sol, supporteur locaux en folie, voiture balai). Finalement les 2 tiercés gagnants du jour seront Miquel, Dupuy, Sivet pour le 8,5km et Cruchet, Juste, Bielle pour le 17km, avec la clef entre autre des weekends Balnéo, vins et autres surprises pour les appelés au podium. Et même les marcheurs les plus rapides seront récompensés. Une petite course qui mérite donc que l’on parle d’elle et connaisse un plus grand succès pour les prochaines éditions. Vous êtes désormais informés que le trophée de la Barousse est une bien belle course.
Cela fait déjà 17 victoires. Et oui. Que le temps passe vite et pourtant nous n'en sommes encore qu'en milieu d'année. Quand vous disez que Nicolas Fernandez est l'homme costaud de la région... Après sa fabuleuse victoire à la Corrida, main dans la main certes avec Cédric Pélissier, mais en passant tout de même sous les 30' pour la première fois de sa vie sur cette distance mythique des 10km, Nicolas est allé du côté de Soucirac dans le Lot pour se dégourdir un peu les jambes. Sur la course intitulée donc "Sur les Traces de Napoléon", il réalise un super chrono de 51' sur les 15,3 km du parcours pas vraiment plat. Fred Courrèges, son dauphin du jour, qui n'est pas n'importe qui tout de même dans le milieu du trail et qui venait spécialement de Bouliac, est à sept minutes. Ils étaient en tout 120 à s'élancer sur les deux distances. On note que Thierry Merland, l'Agenais qui aime bien venir dans notre région de temps en temps, l'emporte sur le 7,8 km devant Jean-Michel Lopez.... Mais où va s'arrêter Nicolas? Quelle est sa marge de progression encore? Lui qui a signé dernièrement chez I-Run... Telles sont des questions intéressantes... A suivre donc avec attention.
Que diable venais-je faire dans cette galère ? En Andalousie, il fait tellement chaud et le descriptif de l’épreuve ne laissait aucune place à l’aléatoire. L’ultra trail andalou est une des courses les plus difficiles au monde. Il me fallait bouger, découvrir, faire ce voyage, courir, tout couvrir. Un besoin d’évasion, une insatiable recherche de sensations, de ressentis. Au quotidien, vie familiale et vie professionnelle m’avaient épuisé et j’arrivais sur le site las de mes habitudes. Comme beaucoup, je venais chercher ici un exutoire, une rupture avec la monotonie de mes habitudes. Je cherchais à évacuer les tumultes rencontrés, les émois, toute cette vie stressante. Comme beaucoup. Depuis quelque temps, l’âge allant, mon corps ne semblait plus aussi bien répondre aux différentes sollicitations physiques que je lui impose peut-être trop fréquemment. En arrivant à Malaga, je ne savais pas si j’allais réussir à en repartir en étant toujours le même. Pas facile. J’étais engagé depuis plusieurs semaines et je m’efforçais à relever le défi. L’effort allait être conséquent. J’étais venu me tester. J’avais une petite idée de ce qui m’attendait. J’étais loin du compte. Pour l’heure, il me fallait surmonter l’appréhension, me surpasser, prouver une fois de plus à mes artères que force et volonté peuvent transcender le bonhomme, le faire vibrer et lui prouver qu’il est bien vivant. Al andalu ultra trail. Un dépassement au bout de soi-même, pour soi-même, pas pour les autres. Seuls les initiés peuvent comprendre qu’on puisse tant se réjouir à repousser toujours plus loin les limites de son organisme. Et au-delà de cette transcendance avec ses pulsions les plus intimes, livré à sa propre inconscience, à la recherche de son moi, je me suis plu à découvrir aussi les autres. 
Michelle et son ami Keem, sont les garants du projet. Que de noms pourrait-on encore citer. Une entreprise organisatrice en partie familiale composée de proches, de volontaires, un staff anglo-américain venu en partie immigrer la contrée, tant de volontaires disponibles, avenants, compétents, mesurant l’ampleur de l’effort à fournir, ont su cadrer et protéger mentalement et médicalement les coureurs et l’intégrité de l’épreuve. Du top international. Soixante sept ultra fondus de vingt trois nationalités différentes, issus des cinq continents, auront pris cette année le départ, un tiers composé de féminines. Plusieurs d’entre eux ont déjà vécu les premières éditions et sont revenus. Un jour, à Babel, Dieu reprocha aux hommes leur mécréance et les divisa pour les punir, en instaurant les langues. Ainsi pensa-t-il, ne durent-ils plus se comprendre. Le temps d’un trail, là où chacun a du seul puiser dans son mental, dans son for intérieur, au plus profond de son individualité pour parvenir à couvrir l’incommensurable difficulté de l’épreuve, chacun est redevenu cinq jours durant citoyen du monde, altruiste, oubliant origines et clivages, solidaire de l’autre dans l’effort, l’encourageant, le félicitant, donnant à autrui ce qu’il était initialement venu chercher. Une dimension humaine, un rassemblement, une communion. Américains, Canadiens, Britanniques, Allemands, Néerlandais, Islandais, Libanais… La liste est longue. Parmi tous ces hommes, comment distinguer la dizaine de Français qui, sous la houlette de Gérard Verdenet, agent mandaté de l’épreuve, étaient au départ ? Des coureurs parmi les autres. Une équipe pour un seul esprit. La french dream team. Des vieux routards venus renouveler leur confiance en Gérard qui, tout au long de l’année, distille paternellement ses services sur des épreuves courues aux quatre coins de la planète. D’autres, plus néophytes ou plus timorés ont eu raison de s’appuyer sur son expérience pour essayer une première fois un tel challenge, et le réussir. Tous seront repartis sans que le chant du coq ne leur manque, sans cocorico de quatorze juillet. Tous repartiront enchantés, repus, fourbus, fiers d’eux-mêmes, satisfaits d’avoir tout donné, convaincus d’être avant tout des runners of the world, des citoyens du monde unis aux autres, aux voisins, par la passion commune qui anime chacun d’entre eux. 
Ce n'était pas la foule du côté de Séverac L'Eglise en ce week-end des 16 et 17 juillet. Il est vrai que le dimanche, comme l'explique Marc Membrado, l'un des organisateurs, n'était pas des plus ensoleillés... "Il faut faire avec, heureusement que le samedi a été top. Cela nous a permis d'accueillir et surtout de lancer huit joélettes sur le parcours et c'était bien notre objectif premier. Que les handicapés puivent profiter pleinement de la course et vivre des moments inoubliables comme tout un chacun..." Pour cela le contrat d'Action 12 a bel et bien été rempli... Ensuite sur les trois distances proposées, un 50 et un 23 le samedi et puis le 14,5 km le dimanche matin (le fameux Tour du Causse ouvert aussi aux VTT), il y avait sûrement un peu moins de coureurs que d'habitude. 35 sur le long, 75 sur le moyen et une trentaine sur le court. Mais bien sûr, Thomas Saint-Girons qui avait promis de revenir, lui qui était déjà venu sur l'Ultra Trans Aubrac, et qui était en quelque sorte le parrain de la course, s'est fait un plaisir de remporter la longue distance. En 5h04', il n'a pas non plus fait semblant, comme on dit, tant on sait que le parcours est difficile et accidenté. Il devance Robert Bonnefous de près d'une demi-heure. Christine Deltour est première féminine. Sur le 23 km, Olivier Carpe, l'habitué des lieux, n'est que cinquième cette fois... Devant c'est Nicolas Cantagrel qui fait la loi devant Christophe Conroih, là-aussi les records sont tombés. Céline Bosc a été la plus véloce et enfin sur le Tour du Causse, Stéphane Py devance Wilfrid Bilot et Delphine Py-Bilot l'emporte en féminines. C'était donc une affaire de famille... On notera aussi que c'était le dixième anniversaire de la l'épreuve et qu'elle reste toujours aussi conviviale avec le repas traditionnel d'après-course et l'accueil maison au camping du coin...
Cette année, la grosse sensation sur le trail de Meyronne est venue de la présence de Thierry Breuil, tout jusre rentré du championnat du Monde d'Irlande, où il était un peu en retrait par rapport à d'autres expériences antérieures du même ordre. Aussi sur le 40km, il n'a pas eu à forcer son talent pour l'emporter bien sûr... En tout et pour tout, ce sont pas moins de 200 coureurs qui se sont donc retrouvés à Meyrone, dans le Lot, pur participer à une nouvelle manche du challenge vert du 
département. Lydia Massalve gagne le 40 où seulement trente courageux sont allés au bout. Christophe De Barros s'impose sur le 20 ainsi que Sophie Veyssière. Mais c'est sur le 10km, que le spectacle fut vraiment à son apogée. En effet Dimitri Szymanski et David Marty arriveront ensemble en 45'49'' et derrière eux à dix secondes seulement, Thierry Lonzième et Francis Robert finissent aussi dans le même chrono. Ce fut donc très chaud. Genéviève Nastory complète ce palmarès 2011. Le mot de la fin pour les organisateurs : "
L'Andorra Ultra Trail est devenu en trois années une épreuve mythique en France. Cette année ils étaient tout de même plus de 1200 à s'être inscrit sur une des distances proposées. Soit la Ronde des Cîmes partie à 8h du matin le vendredi pour 170 km, soit l'Ultra Mitic pour 112 km parti lui le vendredi soir à 23h, tout comme d'ailleurs l'Ultra Initiatic et ses 103 km, soit enfin le Trail tout simple et ses 35 km dont le départ était donné le samedi à 9h du col de la botella (la bouteille à plus de 2000m d'altitude)... Un sacré programme en vérité qui aura intéressé également bon nombre de coureurs de la région midi-pyrénées. On ne les citera pas tous, mais on aura noté Alain Malion de Fonsegrives qui n'a raté aucune édition, Christophe Muraton du SATUC, Bruno Bareille de Tarbes, mais aussi bon nombrs de nos amis aquitains avec entre autres quelques boulicais eu-aussi habitués... On retiendra donc pour faire court que Miguel Heras, deuxième l'an passé derière Chrorier, et qui cette fois avait opté pour la très longue distance, s'impose de belle maniière. Jamais inquiété en vérité. Sur le Mitic, Bruno Bareiles, qui avouait pourtant chercher en ce moment un second souffle a fait très fort. Sur l'Initiatic enfin, Sébastien Buffard a aussi été impérial alors que Patrick Etcheverry, le basque volant, finit troisième. Mais bien sûr, l'organisation a encore une fois surpris tous les participants, elle a été sans faille sous la houlette des époux, Gérard et Valérie Martinez, deux passionnés de montagne, bien aidés il est vrai par 265 bénévoles qui se sont démenés durant un week-end long... très long même !
C’était la fête ce matin du coté de Saint André, ou plutôt à Lilhac. Entre la 2nde édition du Trail de St André et le passage du Tour de France, la population de ce petit hameau a certainement doublé pour l’occasion.
"Que dire de cette deuxième édition du Trophée Galy? Ils étaient 25 en 2010 et là ils furent 38 cette année avec un renouvellement de 33 coureurs... Ce n'est pas énorme et cela nous emmène une nouvelle fois à réfléchir sur la pertinence de certaines dates et de certaines épreuves aussi... Le Trophée en tout cas est une course à la découverte de Luzenac et ses environs avec un parcours agréable avec une descente très technique. Gary Devine récidive et Stéphanie Montéro est tout simplement en pleine forme..." C'est donc une nouvelle fois Patrick Anné qui nous donne son avis éclairé en spectateur averti. Peut-être tout simplement le dénivelé annoncé de 900 mètres positifs en a-t-il refroidi pas mal. C'est vrai que sur une aussi courte distance, ça peut faire peur. Allez savoir... 
Brassac, c'est la village de Maxime Durand. Maxime, vous connaissez non? Depuis le temps qu'on vous en parle à Running Mag. En fait c'est tout simplement l'un des meilleurs traileurs actuels en France. Et encore dommage qu'il ait eu quelques soucis physiques en début d'année, sans cela, il aurait sûrement été pas loin de la tête du TTN cette année... Bref il fait partie, aussi, du club des Galopins Brassagais, cher aussi à notre ami, Mickaël Rouannet de 100%, la radio de la région, et comme chaque année, ils organisent la Ronde Forestière. C'est une occasion de faire la fête au village avec aligot-saucisses après l'épreuve et une bandas qui anime tout cela dans le Parc du Château. Mais ce sont pas moins de 160 coureurs qui se sont retrouvés sur le difficile parcours de 13km et non des moindres avec tout de même au départ, Damien Vierdet et Samuel Daumur... Bref Maxime s'est une nouvelle fois montré irresistible. Il met 47' au compteur et Damien à une minute. Samuel monte sur le podium et Thierry Augade est bon quatrième... 
C’est depuis le village d’Arrens-Marsous qu’a été lancé les Crêtes du Soulor, manche de la coupe de France des courses de Montagne, et organisés par les Esclops d’Azun … 150 aventuriers au départ, soit une belle progression de 50% par rapport à l’an passé et pourtant les conditions météos sont des plus timorées en ce dimanche matin : Ciel gris et bouché.
Les français ont brillé ce samedi en Irlande où étaient organisés les championnats du monde de Trail. Après Thomas Lorblanchet en 2009 à Serre Chevalier, c'est un autre Français qui s'impose, Erick Clavery du team Asics et cela devant plus de 130 sélectionnés. Patrick Bringer, prend la 3è place et Thierry Breuil du team adidas prend la 7è place. Chez les féminines, l'impressionnante Maud Gobert (team adidas) remporte la course, Aurélia Truel prend la 4è place et Laurence Klein, la 6è. Manu Gault, ne prend que la 27è place, certainement une grosse déception pour lui.
La météo était au rendez-vous du côté du Lac de Thésauque juste à côté de Nailloux aux portes du Lauragais. Il a même fait chaud, très chaud même... Pourtant cela n'a pas fait peur à plus de 400 coureurs venus d'un peu partout en France. Il est vrai que le programme était pour le moins alléchant, tout du moins original. Ainsi vers 13h30, après un sprint qui a regoupé près de 200 concurrents et des courses pour enfants, chères à Michel Serradell président de la ligue, toujours prêt à prêter main forte comme bénévole, était lancé un Half Marathon par équipes. Quesako? Et bien tout simplement, c'est la moitié d'un ironman en distances. Donc 1,9 km dans le lac en natation, 86 km en vélo sur un parcours plutôt valonné et pour finir 21 km de course à pied pas faciles non plus. Bref un programme de costauds qui devait donc s'effectuer en équipes. Cinq maximum pour fomer un team mais surtout trois à l'arrivée quoiqu'il arrive pour être classé... Ainsi elles seront près de 40 équipes à avoir pris un dossard. Beau succès donc pour cette première ! Sur le sprint, c'est à la surprise générale, Pierre-Lo Viguier qui s'impose. Et oui, ce dernier, en pleine préparation pour les championnats de France de course de montagne, n'a pas résisté à la tentation, lui qui était tout de même, il n'y a pas si longtemps un des meilleurs duathlètes français. Il l'emporte assez facilement, grâce à ses qualités de coureur à pied tout de même, devant Adrien Vives et Tommy Douziech... Sur l'épreuve par équipes, il faudra attendre tard dans la soirée pour connaître le classement complet. Des formations, en vacances de passage, étaient venues de Dijon, d'Arles, bref de partout... Mais c'est finalement Fontenay Tri qui s'impose facilement devant la Rochelle. Avec un quart d'heure d'avance. Bravo au TOAC pour cette superbe organisation. Irréprochable !
Mecredi soir à 19h dans les locaux du Crédit Agricole 31, place Jeanne d'Arc, tous les partenaires et organisateurs de la Corrida Crédit Agricole 31 étaient réunis pour un pot de l'amitié, désormais traditionnel. Car il s'agissait tout simplement de remettre un chèque aux associations soutenues par l'épreuve, à savoir, ELA et les Greffés de Moëlle Osseuse. Et c'est finalement 3000 euros de plus que l'an passé qui auront été remis, soit 15000 euros en tout, à se partager à deux donc entre les associations... Serge Lévy et Philippe Dürr présidaient comme il se doit la séance et tout le monde revenait ainsi sur le fabuleux succès rencontré cette année par la Corrida. Cela mettait du beaume au coeur de tous et surtout des quelques bénévoles présents. La réunion permettait également de récompenser les entreprises qui s'étaient donc inscrites par équipes de cinq classés... Une nouvelle fois Airbus l'emporte. Il tarde donc déjà d'être en 2012 pour la 13ème édition. On n'ose imaginer le nombre de concurrents qu'il y aura... Prenons les paris !
pouvait annoncer tout souriant que la barre des 2000 concurrentes serait dépassée. C'est donc une marée verte (et oui la couleur change aussi!) qui s'élance de la place du Capitole pour rejoindre les quais de la Daurade après un petit tour par la place Saint-Pierre. Deux boucles ou une seule au programme pour quatre ou huit kilomètres. On retiendra surtout qu'Houria Fréchou s'impose à nouveau et reste bien la reine de Toulouse. Même si elle court un peu moins qu'avant, il est toujours difficile de la titiller. Surtout que Nawal Pinna, son amie, n'était pas de la partie... Carine Grand prend la deuxième place sur le 8km après avoir suivi le rythme durant presqu'un tour de même. Sur le 4km, c'est la jeune du SATUC, Emilie Kbalo qui s'impose devant Nassera Dheily, qui elle, avait déjà gagné le 3km deux jours plus tôt donc... Mais bien sûr la fête était loin d'être finie. Car entre échauffement collectif, course des pitchouns et restauration rapide, tout était largement prévu pour que ce rendez-vous reste inoubliable à toutes.... et à tous, pourrait-on conclure car on n'aura pu constater qu'ils furent aussi très nombreux à s'être déguisés pour la circosntance. Certains semblaient même y prendre du plaisir. Et oui, et oui !
Les courses se suivent et se ressemblent un peu en Ariège actuellement. Avec pas énormément de monde et donc quelques locaux qui se font la part belle... Hubert Besnier, organisateur de la Biroussanne, beau tour de 19 km dans la montagne de Sentein, nous disait sa déception d'accueillir aussi peu de monde dans son fief. Ils étaient en effet moins de cent à s'élancer. Dommage car c'était aussi la fête du village ariégeois et de nombreuses animations étaient prévues pour le plaisir de tous. En tout cas Carlos Dos Santos n'a pas laissé planer le doute, il s'envole en 1h25' suivi à trois minutes de Eric Destrade. Dos Santos, Manuel cette fois, complète le podium et Bénédicte Ségurey l'emporte chez les féminines.... Vivement donc le Tour du Biros, sur bitume cette fois avec ses 17km, prévu lui le 7 août. On y sera !
Extraordinaire. Incroyable. De la folie. Les adjectifs manquent maintenant pour qualifier cette 12ème Corrida Crédit Agricole Toulouse 31. Tous les ingrédients étaient réunis pour que la sauce prenne, pour que tous les efforts de l'équipe de Serge Lévy et Philippe Dürr soient récompensés, mais de là à imaginez que le record de participants volerait en éclat de la sorte. Il y avait un fossé. Imaginez tout de même 2400 inscrits sur le 10km et 400 sur le 3 km. C'est tout simplement prodigieux. A croire que les Toulousains se sont donnés le mot et aiment de plus en plus la course. En tout cas l'idée de revenir en plein centre ville, au Capitole donc, a fait mouche. L'an dernier ce fut un coup d'essai après un an d'arrêt, cette fois ce fut grandiose. La météo était aussi de la partie. Et même les champions régionaux ont fait le déplacement. Bref on se répète : tout y était ! Sur le 3km, 
c'est Stéphane Rmoréo, troisième l'an passé, et Nassera Dheily qui s'imposent. Sur le 10km, la tension était palpable avant le coup de pistolet libérateur. Nicolas Fernandez était venu défendre son titre, mais cette fois Cédric Pélissier en personne avait répondu à l'invitation toulousaine. Le spectacle fut de toute beauté, d'autant plus que Benjamin Bellamy était également de la partie. Cédric et Nicolas termineront finalement main dans la main. Comme un symbole sur cette épreuve qui se veut avant tout festive et conviviale. Mais le chrono est bien là pour nous rappeler que c'est allé très vite et que c'était aussi de la haute compétition. 29'47'' pour tous les deux. C'est la première fois que Nicolas descend sous les 30'... Même si on peut toujours épiloguer sur la distance réelle... Florence Longuemart, elle aussi habituée des épreuves toulousaines, déjà 3ème du dernier marathon, l'emporte en 38'24'', toute droit venu de Narbonne... Mais mon Dieu que c'est beau de courir à la tombée de la nuit dans les rues toulousaines. Surtout quand elles sont toutes offertes aux coureurs....