Archives 20112011 : Janvier - Fevrier - Mars - Avril - Mai - Juin - Juillet - Aout - Septembre - Octobre - Novembre - Decembre -
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Et de trois ! Nicolas Fernandez a donc inscrit pour la troisième fois son nom au palmarès de la Panoramique, épreuve disputée sur 18,4 kilomètres entre Luchon et Superbagnères. Le sociétaire d'I-Run n'a pas eu toutefois à forcer son talent. Il s'impose en 1h21', assez loin du record de la course et de son propre record d'ailleurs sur cette même ascension. Il finit avec plus de cinq minutes d'avance sur Jean-Jacques Rives. On aura noté toutefois la présence de quelques espagnols qui n'ont pas hésité donc à traverser la frontière. Mais avec moins de cent partants, la course n'a pas eu le succés escompté, celui de la belle époque. Il est vrai que Maurice Sanson, l'emblématique organisateur luchonnais, bientôt âgé de 80 ans, a officiellement annoncé qu'il passait le relais. On a du mal à y croire, tant il a fait pour la course à pied dans son coin, mais la réalité est bien là. Il a envie de rester auprès de sa femme... souffrante ! On ne peut que le comprendre. Chez les féminines, Viktoria Telek s'impose sans souci...
C’est au cours d’une matinée bien agréable que s’est déroulée la 19ème édition des Crêtes de Puybegon, organisée toujours de mains de maîtres par le Spiridon du Tarn.
Samedi 27 août. Dawa Sherpa ne va pas tarder à franchir la ligne d'arrivée. Il est 15h à Veille-Aure. Le Népalais, cher aux Français, n'a jamais été inquiété sur le Grand raid des Pyrénées. Le 80 km. Mais dans la matinée, déjà, la grand star du week-end, aura été sans conteste possible, l'Espagnol Oscar Perez Lopez. Ce dernier, qui avait terminé deuxième de l'Ultra Trail Andorran cette année (le 170 km) et donc deuxième l'an passé de ce même Ultra Trail des Pyrénées, a donc conjuré ce sort de la deuxième place. Malgré le départ rapide de Bruno Bareilles, il aura géré sa course de main de maître. Ne semblant jamais pouvoir véritablement être inquiété par le Pyrénéen, toujours pointé à une demi-heure et finalement à une heure au final. Sébastien Nain est bon quatrième. Mais les régionaux auront suivi avec admiration la superbe course d'Olivier Foissac. Le Tarnais a toujours pointé en quatrième position avant de devoir jeter l'éponge à moins de dix kilomètres de l'arrivée. Et oui, vous avez bien lu ! Plié en deux, il expliquait plus tard, ne plus pouvoir du tout, ne serait-ce que marcher. Bravo tout de même pour une course superbement menée... Chez les féminines, Nicky Spinks, la tenante du titre, malgré quelques soucis en fin de course, parvient à réussir le doublé en contenant le retour de Julia Rousset. On retiendra surtout que Nathalie Olasagasti signe ici un beau retour à la compétition en arrachant sa place sur le podium au nez et à la barbe de la Japonaise, pourtant donnée favorite par beaucoup... Sur le 80km, Agnés Francastel, vainqueut au trail des Novis à Auzat, la semaine passée, semble véritablement hors de portée. Mais ce que l'on retiendra surtout de cette 4ème édition du Grand Raid, outre l'organisation parfaite, c'est sans aucun doute la terrible météo, particulièrement changeante, qui a tant fait souffrir les concurrents. De la neige, du froid, du vent et du soleil ! Tout y était. Cette édition est d'ores et déjà entrée dans la légende.
Vendredi 26 août. Le grand départ de l'Ultra Trail des Pyrénées a finalement été donné à 7h du mat du côté de Vielle Aure. Près de 800 coureurs se sont élancés à l'assaut du col de Portes pour commencer, par le côté Espiaube donc et non par Soulan comme d'abord proposé. D'entrée de jeu, Bruno Barailles, le Pyrénéen, comme à son habitude, est parti en tête. Il devançait au premier sommet deux Espagnols et un peu plus loin le reste des favoris parti beaucoup plus prudemment. Bruno qui a remporté l'Ultra Trail Andorran (le 112 km) cette année avait appliqué la même tactique l'an dernier et avait failli arriver à ses fins en abandonnant juste dans la dernière portion de course vers le 125 kilomètres, toujours bien placé... Oscar Perez, deuxième lui de l'Ultra Andorran (le 170 km) lui emboîtait donc le pas et pssait même en tête à Artigues. En tout cas la météo, tant redoutée donc, était assez favorable d'entrée et les concurrents profitaient d'un beau soleil au sommet, alors que la brume et le pluie envahissaient la vallée... Le froid, lui, était au rendez-vous. Disons plutôt que nous sommes passés de 30°C à 15°C. Chez les féminines, la Japonaise, 4ème sur un UTMB, passait déhà en tête devant Nicky, la tenante du titre... Julia Rousset et Nathalie Olasagasti étaient pas si loin. Sur le grand parcours de 240 km, le leader drevait revenir sur Veille Aure, ce soir, vers 19h...
Jeudi 25 août sur le Grand Raid des Pyrénées du côté de Vielle Aure, petit village qui jouxte Saint-Lary Soulan dans les Hautes-Pyrénées. Le départ de l'Ultra, le parcours de 160 km, est prévu pour demain matin à 5h précises. Mais les organisateurs, lors de la conférence de presse de 15h, expliquaient déjà qu'ils se réservaient toujours la possibilité de changer le parcours, et notamment la mythique montée vers le Pic du Midi. Hugues Jardet, le "traceur" du parcours expliquait : "la météo prévue pour demain promet d'être exécrable. Rien que pour monter au col de Portet, il va pleuvoir et le vent doit souffler à plus de 100 km/h. Aussi du côté du Pic du Midi, cela risque d'être effroyable avec de la neige en plus...au-dessus de 2200m. Aussi si tout cela doit s'améliorer considérablement dans la journée, il est fort probable que l'on annule la montée vers le Pic. Cela fait une coupure de six kilomètres... Ce n'est pas beaucoup, mais pour la sécurité, ça change tout. Nous prendrons lé décision finale sûrement une ou deux heures avant le départ. Aucun risque ne sera pris en tout cas..." Paralellement aux deux épreuves pré-citées, celles de 80 et donc celle de 160, une autre course est déjà partie depuis mecredi matin. Il s'agit d'une vraie aventure de 240 kilomètres pour près de 16000m de D+. Six équipes de trois coureurs ont pris le départ plus une vingtaine d'individuels triés sur la carreau. Aujourd'hui à 17h, ils en étaient à la moitié de leur parcours mais 
l'ascension sur le Pic avait déjà été annulée... Pour le moment donc à Veille-Aure sur un petit stade aménagé pour la circonstance, la remise des dossards bat son plein, ainsi que la vérification des sacs. Tout le matériel obligatoire est vérifié et il parait évident qu'avec une météo changeante à souhaits, il ne faudra rien néglicger. Dawa Sherpa, le grand favori du 80km, est déjà là et signe sur un petit stand à lui des tas d'autographes. Il en profite aussi pour vendre son ouvrage dédicadé. Nombre de favoris du long sont aussi arrivés la veille au soir ou en matinée. On a pu croiser Claude Escots et son pote Olivier Foissac qui devraient jouer la prudence d'entrée et rester ensemble un moment. Bruno Bareilles, Guillaume Lenormand ou encore Michel lannes ne sont pas loins non plus. Mais on a aussi fait la connaissance de quelques espagnols et notamment deux Basques qui ne seront pas là pour faire de la figuration. Bref après le briefing de ce soir à 17h, il faudra recharger les organismes en sucres lents et essayer de dormir un peu... Le départ est prévu à 5h du mat. On vous tiendra au courant de la suite et de l'évolution de la course...
Mercredi 24 août. La tension commence doucement à monter du côté de Vielle-Aure où sera donné vendredi matin le départ du Grand Raid des Pyrénées, quatrième du nom. Les traileurs ont déjà envahi la plupart des campings et hôtels des environs. Le premier départ, celui de l'Ultra, aura donc lieu vendredi à 5h du matin pour avaler ni plus ni moins que 160 km et 10000 m de D+. Le lendemain, à la même heure, ce sera au tour du 80km et 5000m de D+ de s'élancer. Du côté des favoris, sur cette deuxième distance, Nicolas Darmaillacq, s'est désisté depuis un bon moment déjà
. Il attend un heureux événement pour les jours à venir. Lui qui avait remporté le long, deux ans plus tôt; aux côtés de Régis Coumenges, on s'en souvient encore. Ici la météo est plutôt agréable. La canicule du début de semaine n'est plus qu'un lointain souvenir. Il fait un peun plus de 20° dans la jounrée et environ 10°C dans la nuit, mais ceci, évidemment dans la vallée, car sur les sommets, et notamment au Pic du Midi qui culmine tout de même à plus de 2800m, il fera sans doute un peu plus froid encore. Il faudra prévoir... Car des pluies et orgaes sont annoncées, pour ce soir déjà, mais surtout pour les deux jours à venir. Jeudi sera certainement la journée la plus agitée du côté de Veille-Aure, tout petit village à côté de Saint-Lary. En effet le village-partenaires sera en place et vont se succéder la vérification des sacs, le briefing, la conférence de presse et la pasta. Tout le monde sera déjà sur place alors... 
C’est officiel ! Yohann DINIZ sera le parrain de la 5ème édition du Marathon International du Grand Toulouse. Le double champion d’Europe du 50 km marche à Göteborg (2006) et Barcelone (2010) sera présent durant tout le week-end du marathon sur le Village Expo place du Capitole du vendredi 21 au dimanche 23 octobre.
On avait quitté Romain Courcières du côté de Dax sur la Feriascapade, avec une belle troisième place et surtout un temps canon de près de 31' sur la distance reine des 10km. On le retrouve donc du côté de chez lui, à Septfonds, sur l'épreuve organisée depuis belle lurette déjà par le Club Athlétique de Caussade. Ils furent donc une centaine en tout à braver la grosse chaleur de ce dimanche 21 août caniculaire. Soixante-dix sur le dix kilomètres, une vingtaine sur le 5 km et le reste sur les courses réservées aux enfants. Romain gagne donc sans aucun souci en 32'48'' loin devant Xavier Gras. Florence Guillauma est première féminine et neuvième au scratch. Sur la courte distance, c'est la super recrue de Négrepelisse qui fait encore mouche. Thomasy Wojcik fnit en 20'11''. Merci à Jean-Pierre Petitel pour cette belle petite course à découvrir au plus vite, mi-nature, mi-bitume !
Ils étaient 85 au départ de la course de Leboulin, soit sensiblement le même nombre de concurrents que l’année dernière … sur un circuit un poil raccourci. Par contre niveau température, on s’en doute, les thermomètres ont vu bien plus grand, bien plus haut … pas loin des 40 degrés. Mais cela n’a pas refroidi les 85 concurrents. Certes ce n’était pas la grande affluence mais le niveau était bien là. Sobinski finit 3ème, Durand 2ème ... Et le vainqueur du jour est Bevenot, qui vient par ailleurs tout juste de signer au team 12.
Jean-Jacques s'en est donc allé dimanche matin … après deux semaines passées dans le coma. Même si les médecins disaient qu'ils n'avaient plus guère d'espoir au niveau cérébral, on souhaitait tous fortement de le revoir rapidement comme on le connaît tous tant... avec son éternel sourire, sa gentillesse légendaire et surtout son impeccable tenue. Toujours tiré à quatre épingles comme on dit. La course était sans nul doute une part importante de sa vie. Il s'en est donc allé en pratiquant sa passion. Et je rêve à croire qu'il continuera à nous regarder courir de tout là-haut... On ne t'oubliera jamais Jean-Jacques. Toute l'équipe de Running Mag se joint à moi pour présenter à sa femme, à sa famille et à tout son proche entourage nos plus sincères condoléances. 
La météo ne s’était pas trompée : c’est bien une chaleur caniculaire qui a accueilli les 150 courageux participants de cette 4ème édition du Tour du Lac du Tolerme dimanche matin à Sénaillac Latronquière. 90 inscrits sur le 10km, 40 sur le 5km auxquels il faut rajouter une vingtaine de randonneurs. 
Vingt-deux éditions du marathon du Montcalm et, il faut bien l'avouer, rarement nous avons été confronté à un tel suspense pour les places sur le podium du côté des garçons s'entend ! Car chez les filles, autant le dire d'emblée, Stéphanie Jimenez a maîtrisé son sujet à la perfection et a mené les débats de bout en bout. Remportant donc au passage le titre de championne de France de skyrunning... attribué pour l'occasion. Michel Rabat, lui, pourtant parti comme un boulet de canon, signant au passage le record de l'ascension au Montaclm depuis Auzat, en 2h33', aura toutes les peines du monde à contenir le retour de ses adversaires sur la partie finale, plus roulante qui ramène vers le point de départ. Pour gagner le Montcalm, il faut vraiment être complet. C'était sa déclaration une fois franchie la ligne d'arrivée, bien entamé il est vrai... Et le, visiblement, très frais, Julien Cougnaud, déjà vainqueur quelques années ici même, a bien failli lui voler la vedette. Il finit sur ses talons. Pointé à cinq ou six minutes, à Artigues, petit village situé à huit 
kilomètres de l'arrivée, il échouera finalement pour une petite minute. Derrière lui le Catalan, Javier Rodriguez Bodas, tenant du titre finit donc sur le podium. Et Pierre-Laurent Viguier, le régional de l'étape, revient de l'arrière, pour venir mourir au pied du podium... à quelques encablures. Sur les autres épreuves proposées, on retiendra surtout que Florent Ferrand, blessé deux mois plus tôt, et qui avait fini deuxième en 2010 sur le long, remporte le Trail des Novis de 27 km et qu'en relais sur cette même distance, c'est la paire toulousaine Jégard-Miquel, du Team Running - Olivan qui l'emporte haut la main dans un chrono canon de 2h03'. Cette année, le record de participants a été largement battu avec presque 300 partants sur le long, 120 sur le Novis et près de 35 équipes pour le relais... Sûrement l'effet "manche de coupe du Monde de Skyrunning", en tout cas les organisateurs étaient aux anges. Une 22ème édition inoubliable donc !
Une participation intéressante pour cette course de village en ce traditionnel 15 aout et pour la 14 ème Edition dans le cadre champêtre de la fête locale à Cadarcet... Un comité des fêtes un peu fatigué mais renforcé par une nuée de bénévoles sous la baguette de Monique Canal pour mener à bien les 5 courses de l’après -midi. Celles incontournables des enfants divisées en 3 courses selon leur catégorie d'âge - le 3 km où ne sont récompensés que les benjamins et minimes mais où sont acceptés les autres qui veulent simplement participer à la fête et la course des as avec ses 130 coureurs. Juste avant le départ de la course des as, Patrick Anné – l’animateur fidèle – a dédié cette course à notre ami Jean Jacques Colléoni – toujours dans le coma – à laquelle il avait l‘habitude de participer... nous pensons beaucoup à toi Jean Jacques et à ta famille. La victoire pour Benjamin Michot qui est venu en toute détente prendre du bon temps en dehors de la pression des triathlons et des distances du 10 km où il faut toujours assurer un temps... Là on vient - sans se prendre la tète – loin du bitume et de la pollution – pour signer un des 5 meilleurs temps réalisé à Cadarcet en 14 ans... il sera suivi du couseranais Eric Destrade – qui n’a pas fait l’impasse avant de se lancer sur son 1er Montcalm et le toujours fringuant V2 Francis Dachuna que nous retrouvons avec plaisir sur une course ariègeoise... Chez les filles, et comme toujours dès qu’elle prend le départ , c’est Agnès Francastel qui l’emporte et bat le record 39.12 détenu par Nathalie Olasagasti en 2008... et toujours dans la même simplicité qui la caractérise... encore un grand bravo. Bénédicte Séguret prend la 2ème place et des points précieux dans le cadre du Challenge du Couserans suivie de Anne Sénéchal – vainqueur en 2010. Toujours la même ambiance où petits et grands prennent beaucoup de plaisir dans ses rencontres conviviales où les remises des récompenses ne sont pas un vain mot tant les organisateurs gâtent les podiums et la cerise sur le gâteau la participation de Patrick Pierre en catégorie handisport fidèle à la Cardarcetoise pour retrouver ses amis ariègeois dont Jacques Jayles avec son appareil photo pour immortaliser ses moments communs de joie. 
La météo était vraiment idéale sur cette édition de l'Ikalana à Villefranche de Panat. Pas de gros soleil et pas non plus de pluie comme annoncée, les sentiers étaient même quasiment secs partout. Presque partout. Toute l'équipe d'Yves Monteillet et de Courir en Lévezou a une nouvelle fois accueilli dans les 400 coureurs, répartis très équitablement sur les trois distances proposées: un 11km, un 24 et un 34 km. Et oui les distances étaient un peu plus longues que prévues. Il faut s'y faire. Sur le court c'est Alix Tauriac qui s'impose, mais sur le 24 c'est un triathlète venu de Dunkerque, en vacances dans le coin, qui a surpris tout son monde. Gillodts est parti d'entrée de jeu et malgré une fin de parcours plus dure, ne sera jamais rejoint. Norbert Sahut est bon deuxième. Sur le long, Sylvain Mallet a réussi à tenir bon et finit même très à son aise sur les bords du lac interminables. Il signe un beau 2h30' ... Gérard Le Ray et Cyril Chanu ne sont pourtant pas loin. Dans un mouchoir de poche. Nadine Bosc est lauréate chez les féminines.
Samedi 13 aout se déroulait les 10,5 km de Bez- De-Naussac. ( les foulées de la diège ) , épreuve organisé par toute l’équipe d’Yvette Calmettes, victoire au scratch de l’athlète de la section élite Jean-Christophe Batut (2e victoire de la saison) pour le villefranchois qui s’impose devant le villeneuvois Cédric Gratusse. Le team 12 était représenté par d’autre coureurs , tout d’abord, Lionel Cazes qui prenait la 12e place au scratch, Michel Sénéchal 3e place en V3, sur le 5 km victoire de Jocelyne Sénéchal en V2.
Les « Boudinaires », vous connaissez ? C’est là la jolie dénomination qu’on utilise pour définir communément les habitants de Sarp, aux portes de la Barousse, dans le piémont pyrénéen. Et en ces temps estivaux, le village connait, comme beaucoup d’autres, ses trois jours de fête. L’association des « bourrasques baroussaises » qui unit toute l’année toute une flopée de féminines adeptes à la course à pied profite de l’occasion pour proposer la première édition d’un trail fou fou fou qui a su ravir la petite centaine de joggeurs qui ont su là flairé la belle affaire. La Barousse, c’est si pittoresque. C’est un joli coin perdu où la nature a toujours su conserver ses droits et son authenticité. Sur l’épreuve reine de dix neuf kilomètres, il fallait aux mâtines avoir la foulée bien caprine parce que la première moitié du parcours n’était qu’une longue ascension, sans répit. Les récompenses pour tous ceux qui s’y aventurèrent furent des distributions d’images. Plus le coureur s’élevait, plus le paysage offert à ses yeux prenait de l’ampleur. Magnifique. David Juste et François Garcia se sentirent d’ailleurs très à leur aise, emportant d’abord avec eux les rames d’un funiculaire qui s’effilochaient. Mais Nicolas Bouvier-Gaz, descendu de son vélo pour s’essayer au trail, prouve qu’un niveau élite dans le monde cycliste requiert un bon niveau foncier. Néophyte, Nicolas coiffe toute la concurrence avant le sommet. Au-delà de la bascule, la longue descente qui ramène dans la vallée n’y changera rien. C’est lui qui vainc. A lui donc le trophée et la casquette blanche aux pois rouges. Pour tous, unanimement, ce fut une belle manifestation. Une réussite qui invitera sans doute l’organisation à reconduire l’épreuve, à la pérenniser. C’est à souhaiter.
Le club des Esclops d'Azuns a le vent en poupe. C'est le moins que l'on puisse dire. Philippe Lanne, le tout nouveau champion de France vétérans de course de montagne, remettait donc le couvert de l'organisation pour cette Manu Lacroix disputée sur la distance de 8,7 km. La plupart des meilleurs coureurs du club avait participé aux Frances la semaine précédente et c'est donc Yann Mondot, sans suprise, qui s'impose devant Lionel Girard. Tous deux des Esclops. On aura surtout noté le grand nombre d'enfants venu participer dans les rues de la petite ville pyrénéenne. Plus de 60 à coup sûr avec toutes les catégories représentées. La relève est assurée de ce côté-là en tout cas !
Un peu moins d'une centaine de coureurs inscrits à la 17eme édition des 10km de Mirande. Comme chaque année, les vacanciers venus des quatre coins du pays apportent un peu de sang neuf au peloton des habitués et toujours une bonne proportion de féminines (presque un quart). Un petit orage a le bon goût de rafraîchir l'atmosphère juste avant le départ . En l'absence de Christophe Cabannes, son dauphin de l'an passé, Rudi Bastelicca prend le pouvoir dès le premier des quatre tours et améliore son propre temps d'une seconde! Simon Durand, excellent second, découvrait le parcours. Henrik Sobinski , malgré son manque d'entrainement termine le podium et fait preuve d'une régularité extraordinaire en réalisant le même temps que l'année passée. chez les féminines, Angélik Nowak et Brigitte Djelaoui sont au coude à coude. La course s'est déroulée sans incidents, avec beaucoup d'applaudissements et d'encouragements au milieu de la fête foraine, mais l'Astarac-Fond-Club déplore le faible effectif des bénévoles compte-tenu des difficultés que pose l'organisation d'une course en ville. 
La chaleur lourde de cette fin de journée était toujours présente lors du départ de cette 16e - et peut-être la dernière organisée par Thierry Lonzième - Corrida de Souillac à laquelle ont pris part 119 coureurs sur le 10 km et 19 sur le 6,5 km (soit nettement moins que l'année précédente, long week-end du 15 août et autres courses proposées par ailleurs étant probablement la cause d'une certaine désaffection). Chaleur et manque de grosses pointures, tout au moins chez les hommes, ont fait que les chronos ont été également globalement moins bons, à quelques exceptions près. C'est sous le regard d'Olivier Laloux (le vainqueur de l'an dernier, de passage à Souillac) que le sénior Corrézien Nicolas Nicot emporte la victoire sur le 10 km avec un temps de 35'01", assez loin devant le vétéran Nordiste Eric Mollet pointé 46 secondes après. Encore une minute pour voir arriver le 3e, un autre vétéran, le néo-Lotois Jean-Luc Alison, en 36'46", accroché par Jérôme Devez qui revient en forme. Damien Neveu prend la 5e place alors que Paul Le Lay, 6e, parvient à contenir Jérôme Saillens, 7e. Ce n'est pas vraiment une surprise tant on connait ses excellentes performances, mais il est bon de signaler que la Tulliste Stéphanie Lemée, toujours accompagnée par Stéphane, enlève la 8e place au scratch et, qui plus est, efface l'ancien record de ce parcours qu'elle détenait de 23 secondes pour terminer en 38'03" ! La Corrézienne Noémie Golfier arrive deuxième, plus de 3 minutes derrière, alors que la Lotoise Anne Florent s'empare de la 3e place au sprint devant Mariam Rességuier. Sur le 6,5 km (2 boucles), c'est le Lyonnais Manu Bombaud qui monte sur la plus haute marche du podium devant le cadet nordiste Tanguy Verniers et le pompier lotois Dider Laval. Victoire de la Toulousaine Solène Cornille chez les féminines.
Marc Caretta nous avait déjà promis l’année dernière une 2ème édition des Crêtes Tarnaises haute en couleur. Et bien il ne nous a pas menti. Une 2ème édition placée il est vrai au clair de lune avec un départ pendant le couché de soleil … une course en « semi-nocturne » qui se déroule une nouvelle fois sur la magnifique voie romaine au départ de Massac Séran. Les autres nouveautés de cette année seront l’arrivée d’un 11km et un petit bonus de 2km sur le long pour au final faire un bel aller-retour bien accidenté de 19km.
Il est difficile pour des organisateurs de quelque manifestation que ce soit, de connaître avant l’heure les conséquences de leurs orientations, surtout quand celles-ci sont innovantes. Les bénévoles du trail des Puechs n’avaient donc que très peu d’idées de l’accueil qu’allait recevoir dans le monde de la course à pied, leur choix assumé d’organiser un trail sans chronométrage ni classement. Leurs motivations essentielles étant de partager leurs terrains d’entraînements et de se mettre au service de la lutte contre la sclérose en plaques, même l’averse résiduelle des orages de la nuit n’a pas entamé leur confiance et leur optimisme. Averse qui s’est d’ailleurs arrêtée une demi-heure avant le départ des trailers sur la boucle de 36 km et 1800 m de dénivelé. La trentaine de coureurs venus des départements voisins (Hérault, Haute Garonne mais très peu de l’Aveyron) ou en vacances dans la région, venaient dans ce contexte faire une sortie longue pour affiner leur préparation aux grands rendez vous trail de la fin de l’été et de l’automne (UTMB, GRP, GRR, hospitaliers). Et même si l’aspect sportif, n’était pas l’essentiel, il n’a absolument pas été négligé, puisque les parcours proposés, avaient été minutieusement balisés. Les ravitaillements mis en place en des points stratégiques et pittoresques du parcours étaient tenus par des bénévoles dévoués et souriants (voire carrément comiques). Les coureurs ne s’y sont pas trompés puisqu’après avoir réalisés la montée au relais de Ronsignac, point culminant du parcours, par petits groupes, dans la descente vers Pinet puis dans la remontée vers le Viala, chacun a continué à son rythme laissant s’exprimer ses capacités du moment. C’est le mulhousien Gilles Flament, nullement dépaysé des brumes vosgiennes par la météo de ce dimanche matin, qui a rejoint le premier le buffet de ravitaillement final en un temps estimé d’un très bon niveau si on s’en réfère aux résultats de l’année précédente. A 10 heures se sont une cinquantaine de coureurs qui se sont élancés sur le parcours de 16 km, dans la même ambiance et la même décontraction, sans enjeu de résultat. Entre temps, une trentaine de randonneurs ont emprunté le même parcours et deux personnes en joëllete (fauteuil tout terrain mono roue) et leurs accompagnateurs ont pu également bénéficier des paysages des raspes, des causses et du Lévezou sur un circuit de 12 km mieux adapté à ce dispositif. Des moments « magiques et inoubliables » d’échange ont pu être ainsi provoqués entre coureurs et ses personnes qui retrouvaient grâce à ces joëlettes des pratiques et plaisirs passés. C’est dans le cadre du partenariat entre le comité des fêtes du Viala du Tarn et l’Association française des sclérosés en plaques, qu’avait été offerte cette possibilité. D’autre part, aucun frais d’inscription n’ayant été demandé, un appel au don pour cette même association a été réalisé auprès des coureurs, qui se sont montrés généreux, puisque près de 900 € ont été récoltés pour lutter contre la sclérose en plaques qui touche 80 000 personnes en France.
35 kilomètres durs, très durs même ! C'est le programme concocté depuis quelques années par les organisateurs de la course des Fiancés. En fait l'idée était simple à la base, il suffisait, si l'on peut dire, de refaire le trajet emprunté autrefois par des courageux "aventuriers" qui allaient chercher du sel de l'autre côté de la frontière espagnole... C'était aussi l'occasion de quérir une fiancée d'où le nom de l'épreuve. Cette année le sens Arrens-Sallent a été retenu. Cela change tous les ans ! Et du coup le record d'affluence a été battu, malgré la concurrence des France de montagne le même jour. Chez les garçons, la bataille fut belle entre Christian Montuelle, qui l'emporte finalement, et Christophe Cazau. Les autres sont beaucoup plus loin. Mais on aura retenu avec plaisir, que notre amie Martine Latger, de Blagnac, s'offre une bien belle victoire en 4h23'. Juste devant Hélène Abadie. Il a fallu tenir jusqu'au bout du bout...
Ah qu'il n'est pas facile ce circuit de Tardets, ce parcours retenu pour les championnats de France de course de montagne, avec ces deux montées et ces deux descentes. Ces portions de relance aussi sur treize kilomètres. Il fallait donc être bon technicien pour s'en sortir et pas seulement bon grimpeur. Ou bien le connaître à la perfection, ce parcours ! Ainsi Didier Zago a vraiment impressionné son monde. L'Aquitaine s'impose avec plus d'une minute d'avance sur Julien Rancon. Il est le seul à descendre sous l'heure pour boucler son périple. Le troisième n'est autre que Saïd Jandari et on note dans le Top Ten la présence de Maxime Durand
du Tarn Sud Athlétisme et Pierre-Laurent Viguier du CA Balma. (7 et 8ème). Chez les féminines, Marie-Laure Dumergues, un peu en retrait ces derniers mois, nous rappele qu'elle a été plusieurs fois sacrée déjà. Elle l'emporte devant l'espoir, Adelaïde Panthéon. Toute l'équipe de Vincent Etchebest, peut être fière du résultat, en tout cas. Près de 400 coureurs en tout sur l'ensemble des épreuves proposées, mais là aussi, on ne peut que regretter que la météo soit venue jouer les trouble-fêtes...
Et oui, il l'a fait ! Stéphane Sanchez a une nouvelle fois inscrit son nom au palmarès du Tour de Biros. Pour la quatrième fois consécutive. Et du coup on peut vraiment dire qu'il devient un peu Monsieur Biros pour beaucoup de gens de la vallée... Il fait mieux que son chrono de l'an passé de quelques secondes en étant le seul du jour à descendre sous les 1h07'... Même si le record détenu par Gilles Icart semble bien inacessible en 1h02'... Pourtant cette année, son dauphin attitré, Rémy Jégard, deux fois deuxième donc, avait emmené avec lui depuis Toulouse un autre membre du Team Running Olivan en la personne de Nicolas Miquel, très en vue cette année. Ce dernier fera jeu égal avec Stéphane durant toute la longue montée vers Uchentein... Essayant même au début de celle-ci de tenter sa chance. Mais c'était sans compter sur la "légéreté" légendaire de Stéphane. Il va s'échapper dans la descente et finit avec presque une minute d'avance sur Nicolas. Rémy est bon troisième et rétrograde du coup d'une position. Chez les féminines, Bénédicte Séguret a dû s'employer ferme pour contenir le retour de Cécile Cambus, qui avait gagné le Trail Andorran (35 km). Mais c'est vrai aussi que Bénédicte est très en forme en ce moment et quand elle s'aligne sur une épreuve en Ariège, elle fait office de favorite... La remise des prix débutait donc quelques minutes après que le tout dernier concurrent ne soit arrivé. Guy Carieux, le maire du village, y allait de son petit mot humoristique et envolé. Quand à Hubert Besnier, l'organisateur, responsable d'APTP Trail Ariège, il ne pouvait que déplorer le manque de coureurs sur son épreuve. 56 au total contre 89 l'an passé ! Il est vrai que la météo lui a joué un sale tour cette fois ! La matinée, épargnée tout de même par la pluie, du moins après 8h, se terminait par le traditionnel repas sur la place du village...
Le soleil avait décidé d’être de la partie pour cette 34ème édition de la plus ancienne des courses lotoises, le Grand Prix Pédestre de Pontcirq. Organisé de main de maître par 
Le dimanche 31 juillet, 187 concurrents ont participé aux différentes épreuves proposées par l’US Colombies dans le cadre du Vétathlon des Colombes. Un nouveau record de participation est donc établi, avec 80 concurrents de plus que l’année précédente. Les participants se sont répartis harmonieusement entre le ROC des colombes (VTT de