Archives 20232023 : Janvier - Fevrier - Mars - Avril - Mai - Juin - Juillet - Aout - Septembre - Octobre - Novembre - Decembre -
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La Carbo Run, c'est une idée de Cyril Dorner. Deux distances sur route. Un dix et un cinq. Quelque chose de bien basique et aussi des courses pour enfants pour n'oublier personne. Mais c'est surtout une histoire de passionné. D'un gars qui vit course à pied toute l'année et qui avait juste envie de faire connaitre son petit "coin" à tous les autres. Aussi du côté de Carbonne, dans le sud de la Haute-Garonne, l'ambiance était conviviale en ce dimanche matin plutôt maussade. Presque familiale même. Et ils furent un peu plus de 200 à venir s'essayer sur un parcours pour le moins attrayant et roulant. L'épreuve est toute neuve avec seulement deux éditions au compteur. La date est toujours assez chargée. Mais le bonheur des organisateurs est bien réel. Côté résultats, sur le 10km, ce sont Steve Henock et Gaëlle Colas Martin qui l'emportent alors que sur le 5km, on retiendra que Ouildane Idrissa et Loîs Ashcroft inscrivent leurs noms au palmarès !
Conditions météos maussades du côté du Trail Odarsois mais pas de quoi décourager les 300 et quelques courageux qui avaient pris un dossard. 150 environ sur le 11 km et autant sur le 17km. Un peu de vent donc, un peu de pluie, un peu de boue... bref de quoi plaire à tout bon traileur qui se respecte. Il est vrai qu'une autre épreuve était organisée non loin en même temps et de fait les records ne pouvaient être battus. Mais cela n'a pas empêché les organisateurs de garder le sourire. Leur petite épreuve n'a pas à rougir des comparaisons avec une remise des prix toujours très conviviale et un pot de l'amitié attendu de tous et surtout des parcours tout en montées et descentes dans une campagne lauragaise toujours aussi bucolique. Au niveau des résultats, on retiendra que Cyril Parico et Marie Caulet l'emportent sur la petite distance et Sacha Foucher et Marie Beaury gagnent eux la longue distance !
C'est une des épreuves qui a la côte en Ariège. Et quand la météo se prête au jeu, le succès n'est jamais bien loin. Ils étaient donc un peu plus de 500 à avoir choisi d'aller se tester sur un 19 ou un 11km et Castelnau Durban a sorti ses habits de lumière. Deux magnifiques parcours taillés dans le dénivelé. Un accueil chaleureux et sincère. Le décor est planté. Reste plus qu'à Elliot Philippon à faire de nouveau son show. C'est l'homme en forme du moment et il enchaîne les victoires comme d'autres les cafés au petit matin. Il s'impose sur le 19km devant 300 concurrents et avec de l'avance. Chez les féminines, Manon Maury est la grande lauréate du jour. Sur la petite distance, on notera aussi les victoires de Pauline Bouille et Jonathan Dinthilhac. En une belle après-midi de fin mars dans le 09, juste avant la pluie de la nuit...
Bon ok, la météo n'a pas été à la hauteur du rendez-vous montalbanais. Un peu vent, un peu de pluie, pas de quoi envisager des chronos de folie, mais tout cela était prévu et les coureurs s'étaient déjà fait à l'idée. Mais franchement c'était moins pire que les premières prévisions de la semaine et le Marathon de Montauban a fêté de belle manière son quinzième anniversaire. Tout d'abord, on retiendra cette barre des 2500 dossards. Cela faisait un moment, crise du COVID oblige, que l'épreuve ne s'était pas aussi bien portée. Près de 700 de mieux que l'année passée. Une belle progression qui met du baume au coeur des organisateurs. On se rapproche ainsi doucement de la barre des 3000 inscrits et l'épreuve reprend de belles couleurs. Le record peut être envisagé pourquoi pas dans un ou deux ans. C'est vrai que le parcours modifié l'année dernière et désormais hyper rapide n'y est pas pour rien. Un tour tout autour de Montauban sur les grands axes avec de longues lignes droites sans dénivelé où on peut envoyer. Quelques athlètes réputés avaient d'ailleurs fait le déplacement et ne s'y étaient pas trompés. Méldoy Julien, Saïd Hhamer, Jérôme Bellanca, Mathilde Sagnes... Côté résultats, on notera donc la très belle performance de Michaêl Bouché sur la distance reine. Avec 2h22'40'' au compteur, il réalise un gros truc. Jamais on n'était allé si vite à Montauban,. Le tenant du titre, Gabriel Noutary, ne peut que s'incliner en 2h28'. Et que dire de la superbe performance réalisée par Nathalie Bordes Durrieu en 2h53'. C'est remarquable. C'est allé très vite donc sur le 42km.
Le TBZ Trio; c'est la nouvelle épreuve tout droit surgi de l'esprit d'un certain Joan Grenet, déjà auteur d'un Trail de Baziège dont on connait le succès ou d'un TBZ Survivor qui avait ravi les amateurs du genre l'année dernière. Cette fois, l'idée était un relais à trois avec des parcours variés et abordables. Joan avouait d'ailleurs alterner une année sur l'autre le Trio et le Survivor. Aussi avec une météo maussade d'un mois de mars, il ne cachait pas sa petite déception de ne pas avoir pu rassembler plus de monde. 113 équipes au total pour cette première édition. Mais cela ne l'empêchait tout de même de vite relativiser pour proposer au final une épreuve originale et très conviviale. Au niveau des résultats, les batailles furent rudes. Ce fut très très serré par exemple en mixte ou en féminins. Moins de trente secondes par exemple entre les Patacarbotara, première équipe mixte, et les Vachettes de Compétition. En féminines, c'est encore plus serré avec moins de vingt secondes. Les Pac des Copines et les Pachole arrivent dans cette ordre. Chez les masculins, l'écart est un peu plus important mais au général, les Astropodes l'emportent avec Hans, Parrico et Gacoin et sont donc les premiers à inscrire leur nom au palmarès !
Le Souffle du Gers, c'est la course emblématique du Gers. Celle où depuis toujours les athlètes aiment à se rendre pour tenter de décrocher un bon chrono. En effet les parcours sont réputés pour être hyper roulant, voire plus, et nombreux sont ceux qui ont battu leur record ce jour-là justement. Mais bon cette année, la météo était un peu maussade avec une belle averse juste avant le départ. Cela n'aura pas empêché environ 400 courageux de prendre le départ. Répartis à peu près équitablement entre le semi et le 10km. 
Aux Forgerons, on ne se prend pas la tête. Petit café avant de partir sur la petite place du village de Saint-Juery avec pourquoi pas un ou deux échaudés (spécialité locale) pour se caler le ventre avant le départ. Parcours aux petits oignons sur les coteaux alentour et au bord du Tarn, empruntant en partie le GR36. Et puis un peu de boue pour rendre tout cela plus pimenté encore avec des averses ici ou là entre la veille et le jour J. Enfin un organisateur à la verve reconnue mais surtout au grand coeur qui n'hésite pas à donner un coup main un peu partout dans les courses du coin mais qui est surtout un véritable passionné. Pratiquant lui-même et qui aime recevoir. Serge Carrière est aux commandes puis belle lurette. Et avant le trail, il y avait déjà le semi de Saint-Juery. C'est donc une belle petite épreuve conviviale comme on les aime avec des lots choisis au sort par les dizaines de lauréats récompensés et la fameuse enclume qui porte les noms de tous les vainqueurs et qui a donc donné son nom à la course. Voilà planté le décor. Reste que sur cette édition, au niveau des résultats, avec environ 600 dossards distribués sur l'ensemble des épreuves, on retiendra que Paul Fargeas s'impose en moins d'une heure sur le 14km devant Grégory Causse et qu'Audrey Manaute est lauréate en féminine. Sur le 8km féminin, c'est Angélique Cerezo qui a mené de bout en bout... et enfin sur le long, ce sont Nicolas Trouilhet et Emmanuelle Echeverria qui s'imposent sans souci !
Le Trail du Bassac a fait le plein. Près de 600 coureurs ont de nouveau pris un dossard ce week-end du côté de Colomiers et du lac du Perget. Et il fallait être courageux pour braver les conditions météos pas si évidentes. Ceux qui avaient opté pour le combiné, avec étape le samedi soir en plus de celle du dimanche, peuvent en témoigner. La pluie s'est invitée la veille donc et a bien détrempé les sentiers. Ceux qui ne sont venus que le dimanche, à défaut de pluie, auront pu patauger à leur tour dans la boue. Une vraie météo de saison et de trail. Pour autant, les organisateurs du Mac'Adam Colomiers savent recevoir et tout le monde a pu profiter de ce ravito hors normes après l'effort, ou, on ne cesse de le répéter quelques mets de qualité, comme un fromage AOC par exemple, redonnent de l'énergie et la bonne humeur. S'en est suivie une belle remise des prix avec comme lauréats cette année, Casia Casari et Anaëlle Stzernberg chez les dames et Saadi Khemchane (10km) et Hugo Vandewalle (18km) chez les hommes. Nous y reviendrons... En tout cas, ce fut de nouveau une bien belle édition de ce trail du Bassac qui s'inscrit encore un peu plus en bonne place dans le calendrier haut-garonnais ! A noter qu'il faisait partie cette année du challenge Lévy des trails et pour être complet, on retiendra aussi que Geoffrey Evrard et Magali Alquier remporte le combiné long !
Y'a pas à dire, quand un trail est organisé par un passionné, c'est souvent extra. Quand en plus toute la communauté adhère, ça ne peut que marcher. 
La Flamme Occitane chère au coeur d'Annick Bellile et du club de l'ACM Running Club a dû faire face à pas mal de concurrence ce week-end avec un grand nombre d'épreuves dans la région. Et si on était un peu habitué à la voir le samedi plutôt, ce sont tout de même près de 120 participants qui se sont retrouvés à Montréjeau pour en découdre soit sur un 15km nature, soit sur un 5km plus route. On retiendra que Nicolas Fernandez, l'enfant du pays, après sa victoire sur le semi la semaine précédente à Blagnac, l'emporte aisèment sur le long devant Loan Lerohellec. Sophie Conti a été elle la plus déterminée sur cette distance. Sur le court, Pierre-Louis Parisot et la locale Marie Courgues inscrivent leur nom au palmarès. Mais on notera surtout la belle organisation de l'ACM qui prend soin de ses coureurs et les dorlotent comme jamais.... vraiment une organisation de passionnés !
Organisée par l'association étudiante Hygiène Sécurité Environnement de l'IUT d'Auch, la soirée Trail to finish a permis à chacun de bien partager ce soir, valides comme en situation de handicap, autour du sport. 
Même si les fortes chutes de neige de ces derniers jours ont contraint l’organisation à de légères adaptations du parcours de 22km proposé aux participants du Trail des Seigneurs dont le départ a été donné dimanche à Esbareich, qu’est-ce qu’elle fût belle cette seconde édition ! Une journée hivernale comme tous pouvaient en rêver, un ciel d’un bleu pur, de la neige bien fraîche sur les hauteurs, de superbes sentiers en sous-bois, que ce soit sur le 22km ou le 10km l’effort a été intense : En Barousse, il faut enchainer montées et descentes, relances et au total beaucoup de dénivelé positif. 220 amoureux ont participé. Le ton a été donné par l’équipe organisatrice avec, entre autres, un départ donné au son du brame du Cerf, Seigneurs locaux. Seigneurs d’ »un jour, ils sont venus de Haute Garonne, du Gers, de l’Ariège, des Hautes Pyrénées, d’Espagne… passent la ligne d’arrivée avec le sourire, parfois fatigué, avec des étincelles pleins les yeux pour finir par se restaurer de grillades autour des tables dressées au soleil sur la place du village pour l’occasion. Et sportivement, il a aussi de très belles performances, avec notamment des chronos pulvérisés. Bruno Demoyen et Manon Maury s’imposent sur 10 km, Emmanuel Citat et Perrine Montalban sur le 22 km.
Elliot Phillippou n'arrête pas de gagner. C'est l'homme en forme de ce début de saison en Ariège. Après avoir remporté la semaine dernière la première édition du Trail de Pamiers, il a remis ce matin du côté du Labatut Trail. Et de belle manière. Il devance sur le 21km Dominique Balitrand de deux minutes, pourtant assez expérimenté en la matière. Chez les féminines, sur cette distance, c'est l'increvable Martine Latger qui l'emporte. Se rappelant à notre bon souvenir. Sur la petite distance, on notera les victoires de Jean Flory (encore une) et d'Annabelle Pradère qui n'est encore que cadettes. Ils étaient un peu plus de deux cents à avoir retirer un dossard en ce week-end très chargé dans la région. Les parcours magnifiques ont bénéficié d'une météo idéale !
Le semi de Blagnac, c'était il y a quelques années la course de rentrée. Celle que tout le monde voulait faire pour savoir où il en était de sa forme et ainsi préparer sa saison. Depuis, bien sûr, le calendrier, entre trails et autres épreuves, s'est très fortement garni en hiver. Mais le Semi reste le semi et sa réputation n'est plus à faire. Parcours roulant avec un passage sous les ailes des avions, organisation très pro tout en restant conviviale et sympathique, météo la plupart du temps agréable à cette période, remise des prix à la hauteur de l'événement, tous les ingrédients sont en effet réunis et les coureurs ne s'y trompent pas. Aussi tous les dossards ont été distribués largement avant la date limite. Trois semaines avant pour le dix kilomètres et quinze jours avant pour le semi. Au total, 3300 coureurs sont venus tenter d'améliorer leur chrono sur une épreuve officielle et qualificative. Un vrai beau record. Cette année, le site des départs et arrivées avaient aussi changé avec l'Aeroscapia qui a encore ouvert un peu plus ses portes au SCBlagnac. Tout le monde aura su apprécier. Côté résultats, sur le 10km, c'est David Gosse qui s'impose en 30'26'' au sprint face au rwandais Felix Uwimana. Sur le semi, c'est Ncolas Fernandez, déjà vainqueur ici même il y a quelques années qui l'emporte 1h11'06''. Chez les féminines, Marie Perrier gagne en 34'29'' sur le court et Janette Uwanbajimana, également rwandaise, sur le long !
Le Black Mountain Trail (BMT) a déjà tout connu dans sa courte histoire. Une annulation pour COVID, une autre pour intempéries. Une année aussi de transition avec une date modifiée pour assurer le coup. C'était l'an dernier au mois de juin. Mais le BMT s'en est toujours remis. Grâce à la volonté d'un groupe d'irréductibles. A Saint-Amant Soult, petit village reculé du fin fond du Tarn, on aime quand c'est rugueux, quand c'est rude, quand il faut se battre pour arriver à ses fins. Et cette année, une nouvelle fois, les courageux traileurs n'ont pas été épargnés (ou ont été gâtés c'est selon!). Le froid et le vent étaient donc les deux invités principaux de la matinée. Et comme on dit par là-bas : "quand ça souffle en bas, c'est l'enfer au Pic". Avec des restes de neige, un vent à décorner les boeufs et une température négative, personne ne s'est trop attardé dans les hauteurs du parcours. Le Pic de Nore se passait pour la plupart au sprint, sans même penser à faire un selfie souvenir. Rajoutez à cela des parcours hyper difficiles, souvent droits dans la pente et techniques à souhaites avec ses feuilles mortes qui cachent des petits cailloux fuyants et vous aurez tout compris. Le BMT n'est pas une histoire de traileurs novices. Il fallait être aguerris et peut-être sans doute un peu "fous" pour aller au bout de ses 63km et 3800m de D+. Ce n'est pas Benat Marmissolle, le parrain de l'épreuve, déjà vainqueur l'an passé aux côtés de Pau Capell, et qui le faisait en préparation cette fois, qui dira le contraire. Le BMT, on s'en souvient ensuite toute sa vie et c'est d'ailleurs pour en chier que l'on s'inscrit. Pour preuve, les 2400 dossards sont tous partis longtemps avant la fin de la date limite. Côté résultats, Aurélien Escolano est bien arrivé en tête, largement, mais même si il dominait son sujet, il s'est trompé de parcours et n'a pas fait toute la totalité des 64km. Du coup, c'est Mejia Daniel qui est déclaré vainqueur en 7h15'. Sur le 37km, Lucille Roullaud et Loan Le Rohellec ont fait le show et l'emportent sans souci. Sur la petite distance, la nouvelle de 10km, Christel Sautter gagne de nouveau. Romain Cavalier complète le podium en masculins. Enfin sur le 18km, partis en deux vagues, ce sont Estelle Andrieu et Cyril Pasturel qui se sont distingués...